Sratégie anti-vague de froid exceptionnelle
Posté : 02 févr. 2012 09:23
Au fur et à mesure que les prévisions s'affinent, il faut déduire après un automne et début d'hiver anormalement doux ( avec départ très anticipé de la végétation, comme à Bormes où, dans les endroits les plus protégés, les agrumes étaient en fleur ! )et des froids annoncés autour de -10°C, avec un peu partout, au moins 2 jours consécutifs avec gel, que les dégâts seront importants. Il importe de fignoler et mettre en action sa STRATEGIE pour minimiser le plus efficacement possible, les conséquences de ces gels.
- Consulter les sites météo pour intervenir à temps, mais pas trop tôt. Pour les régions subissant la mauvaise chronologie pluie puis le gel, se rappeler que ce qui isole c'est essentiellement l'air, un isolant détrempé ( sauf bloc de polystyrène ) n'est plus efficace, devient lourd, et entraînera des dégâts parfois plus importants que ceux du gel.
-Penser d'abord aux canalisations des pièces non-habitées et du jardin ( gare au compteur et ses canalisations s'il n'est pas enterré ou suffisamment isolé, aux vannes, très sensibles au gel ), moyens : couper certaines alimentations en eau,chauffage hors gel des pièces, calfeutrage et purge de l'eau AVANT le gel intense. Ou option faire couler à petit débit pdt toute la durée du gel. Gare au fioul qui devient hyper-visqueux, à basse température, ce qui peut couper votre chauffage( isoler cuve, canalisations ). Avec la sortie du nucléaire de l'Allemagne, en particulier, la production électrique peut-être limite avec des coupures ( avoir des "roulants" à gaz ou pétrole ).
- Les plantes en pot, doivent rapidement être mises hors gel ( pour qques jours il vaut mieux une cave sûre, qu'un garage"douteux" ou la maison ( sauf si c'est très tropical ) ).
-Les plantes en terre, bien réfléchir à toutes ses plantes fragiles( c'est, pour un acclimateur, la raison essentielle de connaître un peu de botanique et ses plantes en particulier, car dans un genre, une espèce pourra ou non résister. Si on est novice, ou nouveau dans une région, profiter de l'expérience d'un vieux jardinier, qui saura vous dire ce qui gèle ou non. Bien sûr ne faire AUCUNE plantation actuellement), celles bien sûr dont la plantation n'aurait pas dû se faire ( raisonnablement ) dans sa zone climatique, si elles sont volumineuses, il faut peut-être les abandonner à leur sort. Faire des photos dès maintenant, car les plantes pourront être défigurées voire tuées.
Se concentrer sur les plus précieuses, les plus petites, et plus sur leur souche que sur le feuillage. Vouloir protéger le feuillage d'un agrume, et encore plus mimosa... adultes est illusoire et souvent cause de dégâts, mieux vaut protéger le sol et les greffes ( tous moyen isolants : garder la neige au sol, paille, feuilles mortes, fougères, aiguilles de pin, polystyrène, avec ou sans grillage, ou simplement faire à la base de l'arbre un tas de terre sèche, ou mieux de sable en englobant la greffe, le couvrir pour éviter que la pluie ne le mouille. J'ai un ami qui attache par les manches, un vieux pull de laine autour de la greffe des agrumes. Pour les Cycadacées accumuler des écorces de pin, recouvertes de bases liégeuses de Phoenix ( ça isole et ça évacue l'humidité )sur le caudex, pour qu'il soit complètement couvert. Pour certaines plantes, j'aime bien le sac plastique rempli d'aiguilles de pin, noué et retourné sur la plante basse. Pour les jeunes arbres, palmiers"bambous", penser au "préservatif de tronc ou stipe ( gaine d'isolation néoprène fendue pour tuyau de chauffage, englober le "coeur" du palmier ).
Pour les couvertures et voiles d'hivernage, ils sont efficaces au dessus, mais sans contact avec les feuillages. Ils sont déplacés, voire arrachés par le vent. On peut emballer des troncs avec. Le plastique sans bulles, est transparent aux infra_rouges, c'est un piège à humidité, s'en méfier, sauf pour faire un toit évitant que la pluie ne mouille un isolant.
Pour une serre, ou un endroit confiné et sans vent du jardin, les réchauds brûlant de la paraffine ...les roulants à gaz, peuvent permettre de passer un cap.
Pour les plus courageux, et les végétaux pas trop volumineux, emballer le végétal, et construire autour un abri de canisses ou planches.
-Se rappeler que les isolants ne font qu'augmenter l'inertie thermique. Pendant le refroidissement il peuvent éviter d'arriver à la température dommageable, mais s'il existe un réchauffement spontané de l'air ambiant, ils le ralentissent aussi( les plantes restent au frigidaire). Enlever, ou au minimum ouvrir, les protections dès que les températures se positivent.
Garder le moral, un bon jardinier apprend plus des situations pénibles, que lorsque tout va bien. Vous aller enfin savoir si la plante X soit-disant rustique l'est vraiment chez vous. Pour la prochaine vague de froid vous saurez ainsi, ce qui peut se débrouiller seul, et ce qui nécessite un peu, beaucoup ou trop d'aide. Selon votre tempérament, vous voudrez aller plus loin, ou revenir à des certitudes.
Participez à l'évolution des connaissances en matière d'acclimatation, en relevant bien les caractères du gel ( intensité, durée, humidité, protection ou non...)et ses conséquences sur des plantes parfaitement identifiées( ces conséquences pourront n'être visibles que dans quelques semaines, voire au moment de la pousse, ou non-pousse.....
Bon courage et bonne chance.
papou1
PS/ Ici la plupart des mimosas, même un peu tardifs, beaucoup d'Eucalyptus, d'Aloe, de bulbes, sont en fleur... cela va "faire mal".
- Consulter les sites météo pour intervenir à temps, mais pas trop tôt. Pour les régions subissant la mauvaise chronologie pluie puis le gel, se rappeler que ce qui isole c'est essentiellement l'air, un isolant détrempé ( sauf bloc de polystyrène ) n'est plus efficace, devient lourd, et entraînera des dégâts parfois plus importants que ceux du gel.
-Penser d'abord aux canalisations des pièces non-habitées et du jardin ( gare au compteur et ses canalisations s'il n'est pas enterré ou suffisamment isolé, aux vannes, très sensibles au gel ), moyens : couper certaines alimentations en eau,chauffage hors gel des pièces, calfeutrage et purge de l'eau AVANT le gel intense. Ou option faire couler à petit débit pdt toute la durée du gel. Gare au fioul qui devient hyper-visqueux, à basse température, ce qui peut couper votre chauffage( isoler cuve, canalisations ). Avec la sortie du nucléaire de l'Allemagne, en particulier, la production électrique peut-être limite avec des coupures ( avoir des "roulants" à gaz ou pétrole ).
- Les plantes en pot, doivent rapidement être mises hors gel ( pour qques jours il vaut mieux une cave sûre, qu'un garage"douteux" ou la maison ( sauf si c'est très tropical ) ).
-Les plantes en terre, bien réfléchir à toutes ses plantes fragiles( c'est, pour un acclimateur, la raison essentielle de connaître un peu de botanique et ses plantes en particulier, car dans un genre, une espèce pourra ou non résister. Si on est novice, ou nouveau dans une région, profiter de l'expérience d'un vieux jardinier, qui saura vous dire ce qui gèle ou non. Bien sûr ne faire AUCUNE plantation actuellement), celles bien sûr dont la plantation n'aurait pas dû se faire ( raisonnablement ) dans sa zone climatique, si elles sont volumineuses, il faut peut-être les abandonner à leur sort. Faire des photos dès maintenant, car les plantes pourront être défigurées voire tuées.
Se concentrer sur les plus précieuses, les plus petites, et plus sur leur souche que sur le feuillage. Vouloir protéger le feuillage d'un agrume, et encore plus mimosa... adultes est illusoire et souvent cause de dégâts, mieux vaut protéger le sol et les greffes ( tous moyen isolants : garder la neige au sol, paille, feuilles mortes, fougères, aiguilles de pin, polystyrène, avec ou sans grillage, ou simplement faire à la base de l'arbre un tas de terre sèche, ou mieux de sable en englobant la greffe, le couvrir pour éviter que la pluie ne le mouille. J'ai un ami qui attache par les manches, un vieux pull de laine autour de la greffe des agrumes. Pour les Cycadacées accumuler des écorces de pin, recouvertes de bases liégeuses de Phoenix ( ça isole et ça évacue l'humidité )sur le caudex, pour qu'il soit complètement couvert. Pour certaines plantes, j'aime bien le sac plastique rempli d'aiguilles de pin, noué et retourné sur la plante basse. Pour les jeunes arbres, palmiers"bambous", penser au "préservatif de tronc ou stipe ( gaine d'isolation néoprène fendue pour tuyau de chauffage, englober le "coeur" du palmier ).
Pour les couvertures et voiles d'hivernage, ils sont efficaces au dessus, mais sans contact avec les feuillages. Ils sont déplacés, voire arrachés par le vent. On peut emballer des troncs avec. Le plastique sans bulles, est transparent aux infra_rouges, c'est un piège à humidité, s'en méfier, sauf pour faire un toit évitant que la pluie ne mouille un isolant.
Pour une serre, ou un endroit confiné et sans vent du jardin, les réchauds brûlant de la paraffine ...les roulants à gaz, peuvent permettre de passer un cap.
Pour les plus courageux, et les végétaux pas trop volumineux, emballer le végétal, et construire autour un abri de canisses ou planches.
-Se rappeler que les isolants ne font qu'augmenter l'inertie thermique. Pendant le refroidissement il peuvent éviter d'arriver à la température dommageable, mais s'il existe un réchauffement spontané de l'air ambiant, ils le ralentissent aussi( les plantes restent au frigidaire). Enlever, ou au minimum ouvrir, les protections dès que les températures se positivent.
Garder le moral, un bon jardinier apprend plus des situations pénibles, que lorsque tout va bien. Vous aller enfin savoir si la plante X soit-disant rustique l'est vraiment chez vous. Pour la prochaine vague de froid vous saurez ainsi, ce qui peut se débrouiller seul, et ce qui nécessite un peu, beaucoup ou trop d'aide. Selon votre tempérament, vous voudrez aller plus loin, ou revenir à des certitudes.
Participez à l'évolution des connaissances en matière d'acclimatation, en relevant bien les caractères du gel ( intensité, durée, humidité, protection ou non...)et ses conséquences sur des plantes parfaitement identifiées( ces conséquences pourront n'être visibles que dans quelques semaines, voire au moment de la pousse, ou non-pousse.....
Bon courage et bonne chance.
papou1
PS/ Ici la plupart des mimosas, même un peu tardifs, beaucoup d'Eucalyptus, d'Aloe, de bulbes, sont en fleur... cela va "faire mal".