Réflexions sur la rusticité des palmiers
Réflexions sur la rusticité des palmiers
J'ai l'impression d'avoir de - en - de certitudes à ce sujet, et vous?
Prenons l'exemple d'un palmier(on supposera qu'il s'agit d'un sujet déjà bien formé ,non protégé, cultivé dans des conditions optimales et qui est acclimaté:3 ans en place!) donné résistant jusqu'à -12° (une seule fois ou plusieurs par VDF? 1ère question!)
cela veut dire:
1-qu'il s'en sort indemne ou juste avec quelques légères nécroses?
2-qu'il est partiellement défolié?
3-qu'il est totalement défolié, voire avec perte de lance mais toujours vivant?
4-qu'il meurt dès que cette t° est atteinte?
Tous les sites ne retiennent pas le même critères ce qui explique les résultats parfois différents?
Prenons l'exemple d'un palmier(on supposera qu'il s'agit d'un sujet déjà bien formé ,non protégé, cultivé dans des conditions optimales et qui est acclimaté:3 ans en place!) donné résistant jusqu'à -12° (une seule fois ou plusieurs par VDF? 1ère question!)
cela veut dire:
1-qu'il s'en sort indemne ou juste avec quelques légères nécroses?
2-qu'il est partiellement défolié?
3-qu'il est totalement défolié, voire avec perte de lance mais toujours vivant?
4-qu'il meurt dès que cette t° est atteinte?
Tous les sites ne retiennent pas le même critères ce qui explique les résultats parfois différents?
"Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière"
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Je crois que chacun a sa propre définition.
A mon avis, le mieux est de faire sa propre expérience. De toute façon, chaque palmier est unique et réagit différemment. Tout ce qu'on peut lire va donner une idée générale, c'est tout.
A mon avis, le mieux est de faire sa propre expérience. De toute façon, chaque palmier est unique et réagit différemment. Tout ce qu'on peut lire va donner une idée générale, c'est tout.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Je suis d'accord avec ce que tu viens d'écrire mais je pense que les critères sont importants pour guider le choix, éviter trop de déceptions, oser l'achat de grands sujets (ce qui n'empêche pas quelques essais à risque)
A mon avis une véritable rusticité à - 12° correspond aux résultats 1 et 2 (et -12 n'est pas un record chez toi comme chez moi! )
A mon avis une véritable rusticité à - 12° correspond aux résultats 1 et 2 (et -12 n'est pas un record chez toi comme chez moi! )
"Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière"
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
En fait pour la rusticité le mieux serait de donner une fourchette de températures :
1 - Le feuillage est atteint à partir de ...°C
2 - La plante meurt à partir de...°C
Là au moins on serait fixé...
1 - Le feuillage est atteint à partir de ...°C
2 - La plante meurt à partir de...°C
Là au moins on serait fixé...
Arrested development
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
+1 ber mais tellement de facteur sol humidite.. quel vendeur va s y coller
l europe devrait nous conceder des primes pour tout le co² que nos plantes bouffent chaque jour
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
.
Modifié en dernier par Vivi le 26 mai 2013 14:28, modifié 1 fois.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Bien vu, Ber!
On prendrait exemple sur P Albano dans son livre: plantes exotiques qui comporte une table de rusticité!
ex:
défoliation mort
cordyline australis -8 à -9°C -12/-15 racines
agave parryi environ -20 au sec au-delà
Vivi, le -12,effectivement est une ligne rouge mais au-delà de laquelle les dégâts sont différents et trop peu précisés
:ex de 3 palmiers à qui on attribue souvent une rusticité à -12°C
butia: mort(c'était donc sa ligne rouge)
brahea armata: partiellement défolié (au sec)
sabal bermudana: partiellement défolié (sol humide)
Evidemment pour obtenir la mention: intact ou presque(à -12) il faut s'en tenir à certains trachys, certains sabals et les rhapidophyllum
A partir de -15 même des fortunei ont été défoliés, ne l'oublions pas!
On prendrait exemple sur P Albano dans son livre: plantes exotiques qui comporte une table de rusticité!
ex:
défoliation mort
cordyline australis -8 à -9°C -12/-15 racines
agave parryi environ -20 au sec au-delà
Vivi, le -12,effectivement est une ligne rouge mais au-delà de laquelle les dégâts sont différents et trop peu précisés
:ex de 3 palmiers à qui on attribue souvent une rusticité à -12°C
butia: mort(c'était donc sa ligne rouge)
brahea armata: partiellement défolié (au sec)
sabal bermudana: partiellement défolié (sol humide)
Evidemment pour obtenir la mention: intact ou presque(à -12) il faut s'en tenir à certains trachys, certains sabals et les rhapidophyllum
A partir de -15 même des fortunei ont été défoliés, ne l'oublions pas!
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
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Modifié en dernier par Vivi le 26 mai 2013 14:28, modifié 1 fois.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Je cherche des infos sur des sites américains et je trouve qu'ils sont moins optimistes sur la rusticité et qu'ils ont raison ou tout au moins sont plus exigents!
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
bien vu BerBer a écrit :En fait pour la rusticité le mieux serait de donner une fourchette de températures :
1 - Le feuillage est atteint à partir de ...°C
2 - La plante meurt à partir de...°C
Là au moins on serait fixé...
au moins c'est clair net et précis avec ça !!!
- BLACHERE Eric
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- Enregistré le : 06 juil. 2006 10:11
- Localisation : VALAURIE ARRIERE PAYS PROVENCAL, ZONE 9A, climat méditerranéen.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Le mieux c'est d'attendre une bonne VDF comme ça on sait quoi replanter c'est mon côté positif dans l'échec
La VDF ce cet hiver ma beaucoup appris, alors que mes Butia même de petits plants tenaient d’habitude un -6/-7° sans protection sans aucune trace, à -9,4° presque tous morts .
Faut dire qu'il faisait anormalement doux juste avant depuis l'été dernier, donc cela à du jouer, donc l'affaire et compliquée, précisons que le froid était pourtant très sec 15% d'humidité .
Il semble que le feuillage du Butia ne s'abîme pas mais quand il s'abîme c'est la fin où très proche contrairement à d'autres palmiers.
L'étonnant reste le Washingtonia robusta, j'en ai une dizaine qui ce débrouillent tout sur un terrain annexe et 4 sont repartis pourtant pas bien grands, ceux de mon jardin tous OUT .
Certain sites sont très prudents sur la rusticité, mais en faite je pense que ce sont des températures qui n'abîme pas les palmes, pour les Wach. robusta -4/-5° de rusticité dans ces conditions reste correct mais n’empêche qu'il peut repartir après un -9°.
Il est important de connaître les dégâts foliaires car certain n’accepterai pas esthétiquement un palmier abîmé trop souvent .
Le Butia à -12 sans protection, chez moi -9,4° une fois avec 15% d'humidité et dégel diurne mort et pas une plantule, plus d'un mètre de stipe
La VDF ce cet hiver ma beaucoup appris, alors que mes Butia même de petits plants tenaient d’habitude un -6/-7° sans protection sans aucune trace, à -9,4° presque tous morts .
Faut dire qu'il faisait anormalement doux juste avant depuis l'été dernier, donc cela à du jouer, donc l'affaire et compliquée, précisons que le froid était pourtant très sec 15% d'humidité .
Il semble que le feuillage du Butia ne s'abîme pas mais quand il s'abîme c'est la fin où très proche contrairement à d'autres palmiers.
L'étonnant reste le Washingtonia robusta, j'en ai une dizaine qui ce débrouillent tout sur un terrain annexe et 4 sont repartis pourtant pas bien grands, ceux de mon jardin tous OUT .
Certain sites sont très prudents sur la rusticité, mais en faite je pense que ce sont des températures qui n'abîme pas les palmes, pour les Wach. robusta -4/-5° de rusticité dans ces conditions reste correct mais n’empêche qu'il peut repartir après un -9°.
Il est important de connaître les dégâts foliaires car certain n’accepterai pas esthétiquement un palmier abîmé trop souvent .
Le Butia à -12 sans protection, chez moi -9,4° une fois avec 15% d'humidité et dégel diurne mort et pas une plantule, plus d'un mètre de stipe
Eric.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
et oui les butias! ceux d'un rond-point de la ville:
hiver 2009-2010: -8 avec pas mal de neige: presqu'intacts
hiver 2011-2012: -12 presqu'au sec: grillés complètement!
hiver 2009-2010: -8 avec pas mal de neige: presqu'intacts
hiver 2011-2012: -12 presqu'au sec: grillés complètement!
"Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière"
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
La neige isole bien quand même.malaga a écrit :et oui les butias! ceux d'un rond-point de la ville:
hiver 2009-2010: -8 avec pas mal de neige: presqu'intacts
hiver 2011-2012: -12 presqu'au sec: grillés complètement!
J'avais observé pendant deux hivers, celui que j'ai avant de l'acheter, il était entreposé en container sur un parking.
En période de gel prolongé : A partir de -8°C, le feuillage commence à être tâché, à -9°/-10°C sérieusement atteint, à -12°C défolié, au delà la survie du palmier est compromise, à partir de -14°C la température létale est atteinte.
Quoique le mien a survécu à -14°C en container avec protection, mais ça tient du miracle !
Arrested development
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Pour rappel, le seul butia de mon jardin, il est vrai protégé des vents du nord, n' a subit aucun dégat à -12°C à plusieurs reprises et l'hiver dernier, à -15°C, il a été légèrement défolié et pas de perte de lance, il a été planté assez jeune en 1999, idem Jubaea chilensis (plus petit, planté en 2005 et moins protégé des vents du nord). La température la plus basse enregistrée cet hiver à la station Météo-France la plus proche (Brive-Laroche, à 3km) a été de -16,4°C sous abris.Ber a écrit :La neige isole bien quand même.malaga a écrit :et oui les butias! ceux d'un rond-point de la ville:
hiver 2009-2010: -8 avec pas mal de neige: presqu'intacts
hiver 2011-2012: -12 presqu'au sec: grillés complètement!
J'avais observé pendant deux hivers, celui que j'ai avant de l'acheter, il était entreposé en container sur un parking.
En période de gel prolongé : A partir de -8°C, le feuillage commence à être tâché, à -9°/-10°C sérieusement atteint, à -12°C défolié, au delà la survie du palmier est compromise, à partir de -14°C la température létale est atteinte.
Quoique le mien a survécu à -14°C en container avec protection, mais ça tient du miracle !
Je pense que la nature du terrain y est pour beaucoup, dans une bonne terre de jardin humifère mais bien drainante (ce qui est le cas de mon jardin) la rusticité d'une plante en devient supérieur.
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
On m'a affirmé qu'une plante plantée en terre acide, Est plus résistante qu'en sol calcaire!