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Azadirachta indica

Posté : 07 janv. 2013 10:54
par GerardCarry
J'aime bien le Lilas des Indes. Je le pensais fragile, Mais à la pépinière Jardin du monde, Xavier prétend qu'il pousse un bel arbre sur les Champs Elysées à Paris. Qui de vous le cultive?

Re: Azadirachta indica

Posté : 07 janv. 2013 10:57
par zozzo69
ne serait-ce pas plutôt le "lilas de Perse" qui lui, semble bien rustique ? => http://fr.wikipedia.org/wiki/Lilas_de_Perse

Re: Azadirachta indica

Posté : 07 janv. 2013 11:20
par gimli
zozzo69 a écrit :ne serait-ce pas plutôt le "lilas de Perse" qui lui, semble bien rustique ? => http://fr.wikipedia.org/wiki/Lilas_de_Perse
Pas forcement :wink: .
Trouvé sur le web :
<<Le margousier (Azadirachta indica), ou neem, est un arbre originaire d'Inde appartenant à la famille des Meliaceae. Il est parfois confondu avec le « lilas des Indes » (Lagerstroemia speciosa) ou avec le « lilas de Perse » (Melia azedarach).<<

Re: Azadirachta indica

Posté : 07 janv. 2013 11:21
par Ber
Le Neem (Azadirachta indica) est me semble-t-il cultivable qu'à partir de zone 10.
Le Melia azedarach par contre est effectivement beaucoup plus rustique. J'ai petit plant d' 1m, que j'avais semé, il a survécu sans être rabattu à février 2012.

Re: Azadirachta indica

Posté : 07 janv. 2013 13:39
par Michel Greco
Quand on me dit Lilas des Indes je pense avant tout au Lagerstroemia indica et non speciosa même si les 2 espèces partagent la même surnom.
Speciosa n'est pas rustique à Paris car de zones 10 et 11 mais indica l'est presque partout en France.
C'est de ce dernier dont il pourrait s'agir ici mais vu le contexte je penche plutôt pour le Melia azedarach appellé lilas des Indes, appellé aussi de Perse, et qui est bien rustique mais pas très répandu en dehors des régions méditerranéennes.

Re: Azadirachta indica

Posté : 07 janv. 2013 14:30
par palmierbret
Le Melia azedarach est bien rustique, même s'il est un peu fragile lorsqu'il est jeune et que son tronc n'a pas encore un gros diamètre. Il est en culture au Jardin botanique de l'Université Strasbourg avec un splendide exemplaire agé de + 25 ans qui fleurit et fructifie tous les ans (records vers -14°C avec 2 à 3 semaines sans dégel). Le Melia a néanmoins besoin d'un climat assez chaud pour croitre rapidement. Je le cultive en Bretagne nord : il pousse modérement et déboure très tard (fin mai).

Fred

Re: Azadirachta indica

Posté : 07 janv. 2013 15:24
par Ber
Gérard, le Melia doit être courant par chez toi, c'est très utilisé en alignement, dans le sud.

Re: Azadirachta indica

Posté : 09 janv. 2013 09:36
par GerardCarry
Merci pour toutes vos réponses. :wink: Je vais lui demander quel arbre c'est.

Re: Azadirachta indica

Posté : 06 août 2017 21:43
par Fredlejardinier
J'aimerais connaître la rusticité réelle de cet Azaderachta indica et pas Melia azedarach qui lui est rustique jusqu'à la zone 8a et qui possède aussi des vertus insecticide (voir texte ci-dessous) mais moins efficace parait-il que son frère l'indica dont on extrait l'huile de Neem.
J'espère régler partiellement le problèmes des moustiques et pourquoi (ont peux toujours rêver) éloigner les parasites palmivores (dans le périmètre proche de la plantation bien entendu) :wink:
Les feuilles sont utilisés comme un insecticide naturel souvent associé au stockage d'aliments mais ces feuilles ne doivent pas être consommées car elles sont très toxiques. La simple présence d'un tapis de branches feuillues de Melia dans une serre constitue un excellent répulsif à insectes. De la même façon, la présence d'un melia dans une zone permet de réguler naturellement la quantité d'insectes en cas de pullulation. On peut également réaliser un purin de feuilles (ou mieux de graines moulues) qui après avoir mariné 24 heures dans l'eau et auquel on aura ajouté un « mouillant » (type savon noir) constitue un excellent insecticide (contre pucerons, chenilles, mouches mineuses, aleurodes, araignées rouges) et antifongique (contre l'oïdium, fusariose, rouille). La rémanence est de 4 à 7 jours.
Les fleurs sont peu attractives pour les abeilles et les papillons mais intéressent parfois certaines espèces de colibri.
Les baies sont toxiques pour la plupart des animaux mais peuvent être consommées par les chèvres et les moutons.
Les graines à 5 côtés ont la particularité de présenter un trou en leur centre. Ce qui fait qu'elles étaient utilisées pour en faire des chapelets et d'autres produits nécessitant des perles. C'est d'ailleurs pourquoi cet arbre est parfois appelé « arbre à chapelets ».
L'espèce est principalement utilisée pour son bois de moyenne densité dont la couleur varie du brun au rouge foncé. En apparence, il est facilement confondu avec le teck (Tectona grandis). Le lilas de Perse, largement planté en Asie comme arbre de temple, est actuellement utilisé en tant qu’arbre de reboisement en Chine, en Inde, en Amérique du Sud et Centrale.
Melia azedarach comme les autres membres de la famille des Meliaceae a un bois de haute qualité résistant aux insectes xylophages employé en ébénisterie et pour la confection d'instruments de musique, mais contrairement à de nombreuses autres espèces quasi-éteintes d'acajou elle est sous-utilisée.
Il est utilisé occasionnellement comme arbre d'ombrage pour les plantations de caféier et de bananier.
L'écorce des racines contiennent du triterpène (gédunène) utilisé commeanthelminthique (en veillant à ne pas surdoser).
En Afrique, les tiges sont utilisées comme brosse à dents.
L'huile qui est tirée de la graine sert à la fabrication de savons, de cires et de lubrifiants, aussi utilisée comme combustible pour l'éclairage et le chauffage. Les résidus de la production d'huile (tourteau) peuvent servir d'engrais4.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Melia_azedarach

Existerait-il un hybride des deux à tout hasard ? :mrgreen:

Re: Azadirachta indica

Posté : 08 août 2017 17:31
par Fredlejardinier
Up !
Qui sous les tropiques possède cet Azadirachta ?