Je vois dans mes notes que ce palmier a germé en juin 2011, puis installé en terre en février 2012 (les premiers stades sont plus lents)
Le voici quelques mois après en avril 2012

Puis en avril 2013

et enfin samedi dernier (mai 2014)

Mise à jour à Mai 2015. La croissance est rapide, mais le feuillage n'est pas très beau, et le stipe ne forme pas ces magnifiques annaux chlorophylliens comme on voit sur ceux cultivés à La Réunion... Peut être du à l'humidité, le stipe est couvert de racines adventives. C'est beaucoup moins joli.POA a écrit :Un autre qui ne se fait pas attendre: Pigafetta elata. Toutefois, comparativement à d'autres espèces (et dans les conditions de mon terrain) ce n'est pas le palmier la plus rapide, comme on le dit souvent. Il m'a semblé que ceux de La Réunion avaient poussé plus vite. Quelqu'un a-t-il des photos comparatives? En tout cas, le mien ne fait pas ces beaux entre-noeux chlorophylliens pour le moment. Peut-être aussi que cette espèce est moins rapide que P. filaris (qui serait originaire de zones basses au climat plus chaud, alors que P. elata pousserait légèrement plus en altitude)?
Je vois dans mes notes que ce palmier a germé en juin 2011, puis installé en terre en février 2012 (les premiers stades sont plus lents)
Le voici quelques mois après en avril 2012
Puis en avril 2013
et enfin samedi dernier (mai 2014)
Un sol acide n'st pas forcement mauvais au contraire mon terrain est assez acide entre 5 et 6 suivant les endroits et je préfère avoir un sol acide il est plus facile de corriger l'absence de CaO (calcium) que d'avoir un terrain calcaire ou il est tres actif et les élément sont tout de suites précipités et bloqués, sans parler des ganges de calcium qui peuvent chloroser et etouffer certaines plantes.POA a écrit :Oui, j'avais fait faire une analyse de sol après le défrichage du terrain. Les résultats avaient montré un sol sablo-limoneux de bonne texture, bien pourvu en azote et phosphore (sans doute la conséquence du bois mort en décomposition et des brulis effectués sur le terrain pour se débarrasser des broussailles), mais très acide (pH=5.24!) et presque totalement dépourvu de Ca, (0% de calcaire), de potassium et de magnésium.
Les palmiers originaires des zones comparables à la Guyane (reste des zones basses d'Amérique du Sud, Afrique équatoriale, Asie du sud-est...) ne semblent pas souffrir de ces conditions et se portent à merveille. En revanche, ceux des zones volcaniques ou calcaires ont parfois plus de mal et souffrent de carences. Ces dernières années, j'ai amandé localement avec des apports organiques et minéraux (engrais NPK 3x17), ce qui s'est montré très efficace pour certaines espèces. Toutefois, certaines autres continuent à avoir du mal à faire un stipe de largeur normale, comme les Roystonea par exemple. Pourtant, on en voit de très gros sur des terrains pauvres mais très calcaires (Floride), et bien sûr, sur les îles volcaniques (Antilles, Réunion) où ils sont généralement superbes. En revanche, ces palmiers royaux ne supportent pas la latérite. Je suppose qu'une des raisons essentielles est l'absence de calcium. C'est surement l'élément clef pour un certain nombre de palmiers. J'avais bien fait quelques apports ciblés, mais je pense qu'ils ont été largement insuffisants, d'autant que la chaleur, l'humidité, le sol très acide et les importantes précipitations annuelles (env. 3m dans ma région) ont tôt fait de le dissoudre.
S'il y a des avis (Zifool?) sur cette théorie, je suis preneur.