Clinostigma
Posté : 09 sept. 2014 16:05
Bonjour à tous. Je me suis lancé dans les semis de tous les Clinostigma (ce genre est tellement magnifique!) que j'ai pu trouver depuis quelques années et, ne connaissant pas bien les besoins de ces espèces, j'ai commis quelques erreurs et constaté certains détails que je voudrais partager ici. J'espère que d'autres amateurs en régions tropicales pourront compléter ce post.
Avant tout, il faut préciser qu'en Guyane, beaucoup de palmiers réputés de plein soleil nécessitent en réalité un certaine protection, en particulier pendant l'été (=saison sèche de juillet à novembre).
Même mes espèces de zones chaudes ne supportent pas le plein soleil au sade "feuilles entières" et même au delà. J'ai ainsi perdu les premiers C. samoense et C. ponapense, qui arrivaient a se débrouiller pendant la saison humide mais brulaient au soleil en été. Bref, tous méritent ici l'ombrage d'un grand arbre. Exemple des deux spécimens en photo ici: C. savoryanum et C. harlandii
Clinostigma savoryanum
Clinostigma harlandii
Finallement, deux groupes se détachent: les espèces originaires des iles du sud (C. ponapense, C. harlandii, C. samoense...) qui poussent très vite sous le climat équatorial si on leur donne de bonnes conditions (beaucoup beaucoup d'eau, de l'engrais et un peu d'ombre) et celles de régions moins chaudes, ou plus montagneuses, qui poussent plus lentement (C. savoryanum) ou très lentement (C. exorrhizum).
Peut être que les résultats sont différents à La Réunion ou en Nlle Calédonie, grace à l'existance d'une saison fraiche? A vous!
Avant tout, il faut préciser qu'en Guyane, beaucoup de palmiers réputés de plein soleil nécessitent en réalité un certaine protection, en particulier pendant l'été (=saison sèche de juillet à novembre).
Même mes espèces de zones chaudes ne supportent pas le plein soleil au sade "feuilles entières" et même au delà. J'ai ainsi perdu les premiers C. samoense et C. ponapense, qui arrivaient a se débrouiller pendant la saison humide mais brulaient au soleil en été. Bref, tous méritent ici l'ombrage d'un grand arbre. Exemple des deux spécimens en photo ici: C. savoryanum et C. harlandii
Clinostigma savoryanum
Clinostigma harlandii
Finallement, deux groupes se détachent: les espèces originaires des iles du sud (C. ponapense, C. harlandii, C. samoense...) qui poussent très vite sous le climat équatorial si on leur donne de bonnes conditions (beaucoup beaucoup d'eau, de l'engrais et un peu d'ombre) et celles de régions moins chaudes, ou plus montagneuses, qui poussent plus lentement (C. savoryanum) ou très lentement (C. exorrhizum).
Peut être que les résultats sont différents à La Réunion ou en Nlle Calédonie, grace à l'existance d'une saison fraiche? A vous!