RoccoFerrari a écrit :Quelques moyennes de température minimales annuelles sur 30 ans. Je calcule, je partage lol =
Lyon -9,0
Nice = -0,3 °c
Cannes = -3,0 °c
Miami = 5,2 °c
Phoenix (Arizona) = 1,2 °c
Washington DC = -11,5 °c
New York city = -12,5 °c
Chicago = -21,6 °c
Zones de rusticités
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Re: Zones de rusticités
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Re: Zones de rusticités
Concernant la côte d'Azur j'avoue ne pas comprendre vraiment la différence des minimales entre l'ouest des Alpes-Maritimes et l'est de ce même département.
vers 4 en janvier à Cannes, 6 à Nice, 8 vers Menton...
vers 19 début août sur la croisette, 21 sur la promenade des anglais, 23 sur la ville des citrons. Nice étant en fait une moyenne entre les deux extrémités. A noter que Grasse, située à 300 mètres d'altitude et à 15 km à l'intérieur des terres connait des minimales presque identiques à celles de Cannes (environ 0.5 de moins seulement) alors que l'on pourrait s'attendre à 2-3 °c d'écart. Etranges mouvements des masses d'air dans la région probablement ?
C'est vrai que l'étude des climats est une chose passionnante. Comment expliquer aussi l'augmentation de la durée d'inertie estivale sur Lyon par exemple, août devenant plus chaud que juillet depuis plusieurs années et 2012 encore plus qu'avant ? Bon j'arrête un peu mon verbiage il est tard lol
vers 4 en janvier à Cannes, 6 à Nice, 8 vers Menton...
vers 19 début août sur la croisette, 21 sur la promenade des anglais, 23 sur la ville des citrons. Nice étant en fait une moyenne entre les deux extrémités. A noter que Grasse, située à 300 mètres d'altitude et à 15 km à l'intérieur des terres connait des minimales presque identiques à celles de Cannes (environ 0.5 de moins seulement) alors que l'on pourrait s'attendre à 2-3 °c d'écart. Etranges mouvements des masses d'air dans la région probablement ?
C'est vrai que l'étude des climats est une chose passionnante. Comment expliquer aussi l'augmentation de la durée d'inertie estivale sur Lyon par exemple, août devenant plus chaud que juillet depuis plusieurs années et 2012 encore plus qu'avant ? Bon j'arrête un peu mon verbiage il est tard lol
Re: Zones de rusticités
Il est vrai et je remarque ce que tu dis enterrine ce que je pense depuis un moment, Aout devient plus beau et chaud que juillet enfin sur le coincoin 



- Crimson44
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Re: Zones de rusticités
Bonsoir,RoccoFerrari a écrit :Oui d'accord avec vous...-2°c pour Hyères je pense.Michel Greco a écrit :On ne peut pas généraliser le climat en parlant de région pour ce qui concerne les températures , il y a des micro-climats bien variés selon l'exposition et la proximité de la mer ou la continentalité.
A Hyères le Palyvestre ces 10 dernières années le record de froid a été je crois de -5,7°, avec certains hivers -1°, plus généralement ça se situe entre -2° et -3°, donc je dirais à priori 9B.
Hyères = 9b. Moyenne USDA depuis l'hiver 2001/02 = -3,02°. C'est calé entre Hendaye (-2,95°) et Cannes (-3,15°).
Nice = 10a. Moyenne USDA depuis l'hiver 2001/02 = +0,03°. C'est calé entre Ouessant (+0,42° ... et oui !) et Cap Cépet (-0,47°).
Crimson44
- vertpamplemousse
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Re: Zones de rusticités
Zone Toulouse 9a si j'en crois les relevés, le climat ici est quand même très particulier car dans les faits, certaines spécificités rendent la cultures d'exotiques difficiles en certains endroits, en particulier en plaine où on combine humidité et froid hivernal. Pour l'agglo, ça semble quand même plutôt pas mal.
Depuis les relevés infoclimat (1984-2013), je trouve respectivement :
Blagnac
-6,76° sur 30 ans 8b
-6,13° sur 20 ans 9a
-6,41° sur 10 ans 9a
Francazal
-6,38° sur 30 ans 9a
-5,56° sur 20 ans 9a
-5,85° sur 10 ans 9a
Sur 30 ans, on cumule quand même 1985-86-87 et 2012, ce qui explique une moyenne inférieure.
Périodicité des minimas :
temp < -12° environ tous les 30 ans
temp < -10° environ tous les 10 ans
temp < -8° environ tous les 6 ans
temp < -6° environ tous les 2/3 ans
On remarque souvent, en observant les cartes de rusticité, qu'elles n'apporte qu'un aperçu des écarts climatiques

Pour le climat toulousain, une carte très intéressante revient parfois, elle montre clairement que le climat de la région est très spécifique. Il est en fait le fruit d'une dominante océanique avec une influence méditerranéenne marquée l'été et quelques influences continentales qui peuvent survenir en hiver.

Je voulais néanmoins vous montrer cette carte dont il n'est jamais fait référence et qui pourtant pourrait expliquer une grande partie des disparités botaniques observées en France, il s'agit de l'irradiation solaire, c'est à dire l'énergie solaire qu'emmagasinent nos petites plan-plantes durant l'année. Et là on s'aperçoit bien de l'écart monstrueux entre Toulouse et Paris par exemple. Qu'en pensez-vous ? Pour ceux qui empruntent l'autoroute des deux mer entre Toulouse et Narbonne, vous aurez sans doute remarqué le changement transitionnel de végétation au passage de Carcassonne, cette carte le matérialise très bien par exemple...

Depuis les relevés infoclimat (1984-2013), je trouve respectivement :
Blagnac
-6,76° sur 30 ans 8b
-6,13° sur 20 ans 9a
-6,41° sur 10 ans 9a
Francazal
-6,38° sur 30 ans 9a
-5,56° sur 20 ans 9a
-5,85° sur 10 ans 9a
Sur 30 ans, on cumule quand même 1985-86-87 et 2012, ce qui explique une moyenne inférieure.
Périodicité des minimas :
temp < -12° environ tous les 30 ans
temp < -10° environ tous les 10 ans
temp < -8° environ tous les 6 ans
temp < -6° environ tous les 2/3 ans
On remarque souvent, en observant les cartes de rusticité, qu'elles n'apporte qu'un aperçu des écarts climatiques

Pour le climat toulousain, une carte très intéressante revient parfois, elle montre clairement que le climat de la région est très spécifique. Il est en fait le fruit d'une dominante océanique avec une influence méditerranéenne marquée l'été et quelques influences continentales qui peuvent survenir en hiver.

Je voulais néanmoins vous montrer cette carte dont il n'est jamais fait référence et qui pourtant pourrait expliquer une grande partie des disparités botaniques observées en France, il s'agit de l'irradiation solaire, c'est à dire l'énergie solaire qu'emmagasinent nos petites plan-plantes durant l'année. Et là on s'aperçoit bien de l'écart monstrueux entre Toulouse et Paris par exemple. Qu'en pensez-vous ? Pour ceux qui empruntent l'autoroute des deux mer entre Toulouse et Narbonne, vous aurez sans doute remarqué le changement transitionnel de végétation au passage de Carcassonne, cette carte le matérialise très bien par exemple...

Modifié en dernier par vertpamplemousse le 11 févr. 2013 13:36, modifié 2 fois.
Re: Zones de rusticités
Très intéressante cette dernière carte.
A quoi correspondent les "types" sur la seconde ? (il me semble avoir déjà vu cette carte)
A quoi correspondent les "types" sur la seconde ? (il me semble avoir déjà vu cette carte)
Arrested development
- vertpamplemousse
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Re: Zones de rusticités
Oups désolé, voici les correspondances :Ber a écrit :Très intéressante cette dernière carte.
A quoi correspondent les "types" sur la seconde ? (il me semble avoir déjà vu cette carte)
Type 1 : les climats de montagne
En raison de sa grande dispersion spatiale, il est difficile de parler de climat franc avec le type 1 qui associe Pyrénées, Massif central, Alpes, Jura, Morvan, Ardennes et, malgré des altitudes modestes, les plateaux à l’est de la Champagne et une partie de la Lorraine et de la Franche-Comté. Ce type regroupe évidemment tous les lieux où les influences montagnardes et/ou semi-continentale sont prépondérantes, ce qui se traduit par : un nombre de jours et un cumul élevés de précipitation, une température moyenne inférieure à 9,4°C et, corrélativement, plus de 25 jours au cours desquels la température minimale a été inférieure à -5°C et moins de 4 avec un maximum supérieur à 30°C. La variabilité interannuelle des précipitations de juillet et des températures d’hiver et d’été est maximale.
Type 2 : le climat semi-continental et le climat des marges montagnardes
Le type 2 fait transition entre les climats de montagne et :
au nord, le type 3,
au sud-ouest, le type 4,
au sud-est, le type 8.
Il regroupe les périphéries montagnardes et s’étend sur de vastes secteurs en Bourgogne, Lorraine et Alsace où les températures sont moins froides qu’en montagne (elles sont cependant, à altitude égale, plus froides que partout ailleurs), les précipitations légèrement plus faibles et moins fréquentes, mais la variabilité climatique sur la normale 1971-2000 tout aussi élevée. Le faible rapport entre les précipitations d’automne et d’été est une autre caractéristique de ce type.
Type 3 : Le climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord
Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée.
Type 4 : Le climat océanique altéré
Le climat océanique altéré apparaît comme une transition entre l’océanique franc (type 5) et l’océanique dégradé (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s’agit d’une fine bande tandis qu’à l’Ouest, cette transition s’élargit jusqu’à atteindre plus de 150 km. Elle affecte également le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne à l’Aveyron et le nord des Pyrénées. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L’amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l’hiver, l’été étant assez sec.
Type 5 : Le climat océanique franc
Le climat océanique occupe un mince liseré en bordure de la Mer du Nord et l’ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes. Un espace océanique réduit occupe l’ouest des landes et des Pyrénées-atlantiques. Les températures sont moyennes et très homothermes : l’amplitude annuelle (moins de 13°C d’écart entre juillet et janvier), le nombre de jours froids (moins de 4) et chauds (moins de 4) et la variabilité interannuelle sont minimaux. Les précipitations sont annuellement abondantes (un peu plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (plus de 13 jours en janvier). L’été est également pluvieux (8-9 jours en juillet) mais les cumuls sont réduits. Le climat océanique se caractérise enfin par une forte variation interannuelle des précipitations d’hiver.
Type 6 : Le climat méditerranéen altéré
Le méditerranéen altéré s’étend surtout sur les Alpes et les Préalpes du sud, englobant l’essentiel des deux départements des Alpes-de-haute-Provence et de la Drôme. On en distingue également quelques lambeaux en rive gauche du Rhône, à la hauteur de l’Ardèche et sous la forme d’un étroit liseré à l’ouest, entre les Pyrénées orientales et l’Hérault. La température moyenne annuelle est élevée, avec des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23/an. La variabilité interannuelle des températures de juillet est minimale : l’été est répétitivement chaud d’une année à l’autre. Le cumul des précipitations annuelles est moyen (800-950 mm) mais elles ne sont pas réparties homogènement. L’automne et l’hiver, humides et très variables d’une année à l’autre, s’opposent à l’été, sec et stable sur la normale 1971-2000.
Type 7 : Le climat du Bassin du Sud-Ouest
Ce type concerne une zone géographiquement composite, située à cheval sur plusieurs régions (Aquitaine, Languedoc) et centrée sur le bassin moyen de la Garonne. Par commodité, nous la dénommerons « Bassin du Sud-ouest ». Il est caractérisé par une moyenne annuelle de température élevée (supérieure à 13°C) et un nombre élevé (> 23) de jours chauds tandis que les jours qui présentent un gel inférieur à -5°C sont rares. L’amplitude thermique annuelle est élevée (15 à 16°C) et la variabilité interannuelle des températures d’hiver et d’été est faible. Les précipitations, peu abondantes en cumul annuel (moins de 800 mm) et en hiver, le sont un peu plus durant l’été. Elles sont plus fréquentes en hiver (9-11 jours) qu’en été (moins de 6 jours). Cette répartition indique que l’intensité des précipitations est faible l’hiver (précipitations océaniques) et plus élevées l’été (perturbations orageuses venant de l’Espagne ou du golfe de Gascogne). La variabilité interannuelle des précipitations est moyenne.
Type 8 : Le climat méditerranéen franc
Le climat méditerranéen occupe une bande d’une petite centaine de kilomètres autour de la mer éponyme, depuis les Pyrénées jusqu’au Var. Au-delà, dans les Alpes maritimes, le méditerranéen se rétrécit à tel point qu’il finit par ne plus apparaître que ponctuellement au sein des vallées alpines. En revanche, ce type s’élargit en Camargue, au passage du Rhône dont il investit la vallée jusque dans la Drôme. Le rebord oriental du Massif central, en Ardèche, est également affecté par ce climat. Les caractères climatiques sont très tranchés, plus que dans chacun des sept précédents climats. Les températures annuelles sont élevées, associées à des jours froids rarissimes et des jours chauds fréquents. L’amplitude interannuelle est élevée (plus de 17°C entre juillet et janvier) tandis que ces caractères sont très stables d’une année à l’autre. Le rapport très élevé entre précipitations d’automne et précipitations d’été (> 6) est le caractère principal de ce climat. Le cumul annuel des précipitations est faible avec un été aride mais un hiver plutôt bien arrosé malgré un faible nombre de jours de pluie. Ces caractères sont également stables d’une année à l’autre.
Source : Base de données climatiques communales 2009. THEMA Université de Franche-Comté, CNRS UMR6049 (F-25000 Besançon) /CESAER INRA UMR1041 (F-21000 Dijon) ; d’après Météo France 1971-2000
Re: Zones de rusticités
voici l'article d'origine http://cybergeo.revues.org/23155
on site ces sources dans le cas de la 2ème carte il s'agit d'un travail du CNRS
et pour tes calculs oui tu prends de 1982 a 2012 soit 30 ans et tu inclues les vagues de froid sinon c'est trop facile donc 8b
Je vous mets la carte en plus grand : http://cybergeo.revues.org/docannexe/im ... /img-4.png
La 1 ere carte est fausse la zone 8c n'existe pas
on site ces sources dans le cas de la 2ème carte il s'agit d'un travail du CNRS
et pour tes calculs oui tu prends de 1982 a 2012 soit 30 ans et tu inclues les vagues de froid sinon c'est trop facile donc 8b
Je vous mets la carte en plus grand : http://cybergeo.revues.org/docannexe/im ... /img-4.png
La 1 ere carte est fausse la zone 8c n'existe pas


- vertpamplemousse
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Re: Zones de rusticités
Ce n'est pas une question de facilité, dans 3 ans 1985 n'apparaitra plus dans les relevés, sauf nouvelle vague les moyennes tnn vont remonter sensiblement. Mais peu importe, sur Francazal, on est en 9a et c'est pourtant en plaine mais sans doute plus proche du climat de Toulouse. Pour Blagnac, c'est vraiment très limite et seulement sur le calcul 29-30-31 ans. C'est donc un biais statistique, je maintiens donc que Toulouse agglomération est en 9a. Preuve :Zifool a écrit :et pour tes calculs oui tu prends de 1982 a 2012 soit 30 ans et tu inclues les vagues de froid sinon c'est trop facile donc 8b
USDA (source données infoclimat) : 2013->
10 dernières années : -6,41 -> 9a
15 dernières années : -6,33 -> 9a
20 dernières années : -6,13 -> 9a
25 dernières années : -5,99 -> 9a
26 dernières années : -6,05 -> 9a
27 dernières années : -6,33 -> 9a
28 dernières années : -6,43 -> 9a
29 dernières années : -6,85 -> 8b
30 dernières années : -6,76 -> 8b
31 dernières années : -6,73 -> 8b
32 dernières années : -6,58 -> 9a
33 dernières années : -6,52 -> 9a
34 dernières années : -6,51 -> 9a
35 dernières années : -6,50 -> 9a
40 dernières années : -6,33 -> 9a
50 dernières années : -6,56 -> 9a
etc...
Je ne dis pas ça par wishfull thinking, peu m'importe la zone de rusticité, elle ne fait que survoler les caractéristiques climatiques, donc n'a que peu d'intérêt. Mais les chiffres sont là et ils sont importants pour qui plante des exotiques afin de déterminer les risques.
Je pense que notre région pose problème pour certaines variétés surtout à cause de son influence océanique (humidité au printemps en particulier) et non pour ses températures minimales brutes.
Re: Zones de rusticités
Je ne vois pas en quoi l'humidité printanière est un problème
C'est plutôt un bon point au contraire.

- vertpamplemousse
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Re: Zones de rusticités
Parce qu'elle ne correspond pas au climat des xérophytes par exemple.zozzo69 a écrit :Je ne vois pas en quoi l'humidité printanière est un problèmeC'est plutôt un bon point au contraire.
Le climat méditerranéen a cette spécificité que les cumuls de pluie se font à l'automne de façon presque diluviennes, donc rapidement drainé. En région Sud Ouest, on a des cumuls quasi réguliers toute l'année avec un pic au printemps. En cela ce sont 2 climats très différents. Mais certaines plantes au contraire aiment l'humidité, c'est sur que le bananier, lui il est content !
Re: Zones de rusticités
Moi aussi le 8c me posait problème
j'ai déjà du mal à savoir ou je me situe, si en plus on rajoute un "c"
d'ailleurs malgré ces cartes je peine à savoir a quoi correspond mon climat. Je dirais en plein entre deux, tanto mediterranéen dégardé tanto franc
ce qui est sur ici c'est qu'à chaque fois qu'il y a des entrées maritimes sur le golf du lion ça remonte toujours jusqu'ici, les épisodes cévenols on les prends en pleine poire avec en 2012 un cumul total pluvio de quasi 1200mm surtout en printemps/automne. Le vent du nord ou Mistral nous garanti souvent soleil et temps sec mais parfois ça caille quand même
, cette année -5.8° au plus froid pour le moment chez moi a 420m d'altitude ce qui reste très acceptable.




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Re: Zones de rusticités
Ici le pic c'est presque tout le temps, ça ressemble plutôt un plateau.
Les mois les plus pluvieux sont dans l'ordre décembre 130 mm, puis janvier 110 mm, puis novembre et avril quasiment ex-aequo avec 100 mm. Les autres mois sont dans un mouchoir de poche, entre 80 et 90 mm. Il n'y a que juillet qui se distingue avec 50 mm.
Beaucoup de xérophytes tirent cependant leur épingle du jeu à condition d'être en terrain caillouteux et sur butte ou talus.
Cette année depuis le 1er janvier c'est le bouquet, on en est à environ 350 mm, certains coins doivent en être à 500 et plus.
L'adaptation imparfaite des zones USDA aux climats de la France et la non prise en compte des plantes témoin pour affiner font que c'est un critère de classification sans grande utilité pour nous.
Ce qu'il faut essayer de savoir en priorité du climat de sa région: les températures minimales record et leur fréquence de retour, la durée du froid, en l'occurence le nombre de jours sans dégel.
La combinaison du froid avec la durée est à mon avis la cause de la plupart des déboires, l'humidité vient après.
Les mois les plus pluvieux sont dans l'ordre décembre 130 mm, puis janvier 110 mm, puis novembre et avril quasiment ex-aequo avec 100 mm. Les autres mois sont dans un mouchoir de poche, entre 80 et 90 mm. Il n'y a que juillet qui se distingue avec 50 mm.
Beaucoup de xérophytes tirent cependant leur épingle du jeu à condition d'être en terrain caillouteux et sur butte ou talus.
Cette année depuis le 1er janvier c'est le bouquet, on en est à environ 350 mm, certains coins doivent en être à 500 et plus.
L'adaptation imparfaite des zones USDA aux climats de la France et la non prise en compte des plantes témoin pour affiner font que c'est un critère de classification sans grande utilité pour nous.
Ce qu'il faut essayer de savoir en priorité du climat de sa région: les températures minimales record et leur fréquence de retour, la durée du froid, en l'occurence le nombre de jours sans dégel.
La combinaison du froid avec la durée est à mon avis la cause de la plupart des déboires, l'humidité vient après.
- vertpamplemousse
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- Localisation : Toulouse Coteaux Sud (9a/8b)
Re: Zones de rusticités
Oui, en effet la durée du froid est souvent un bon marqueur, encore que sans vent, les micro-climats persistent donc les jardins et cours sont épargnés, ce qui n'est pas le cas en cas de blizzard (comme en 2012) qui anéantis ces micro-climats. C'est donc très complexe...
Désolé de faire une fixette sur Toulouse, mais comme c'est le climat qui m'intéresse pour déterminer les plantes que souhaites acclimater, je viens de faire 2 petits graphs qui intéresseront mes voisins :
Graph 1 : USDA Toulouse en fonction de la période considérée. On voit bien que c'est du 9A "inférieur"

Graph 2 : Tnn sur les cinquante dernières années. De même on voit nettement la dominante 9A, mais on constate aussi qu'il vaut mieux se baser sur la 8B, compte tenu de la périodicité des températures hors "normales", si on exclue 1985 et 1956, clairement on ne va pas sous les -12°. Il y a donc une destruction massive tous les 30 ans, en dehors de cela, on peut s'essayer à une bonne quantité de plantations exotiques, surtout en cas de micro-climat (jardin, cours, coteaux sud, cœur de ville, etc...)

Désolé de faire une fixette sur Toulouse, mais comme c'est le climat qui m'intéresse pour déterminer les plantes que souhaites acclimater, je viens de faire 2 petits graphs qui intéresseront mes voisins :
Graph 1 : USDA Toulouse en fonction de la période considérée. On voit bien que c'est du 9A "inférieur"

Graph 2 : Tnn sur les cinquante dernières années. De même on voit nettement la dominante 9A, mais on constate aussi qu'il vaut mieux se baser sur la 8B, compte tenu de la périodicité des températures hors "normales", si on exclue 1985 et 1956, clairement on ne va pas sous les -12°. Il y a donc une destruction massive tous les 30 ans, en dehors de cela, on peut s'essayer à une bonne quantité de plantations exotiques, surtout en cas de micro-climat (jardin, cours, coteaux sud, cœur de ville, etc...)

- seb34
- Messages : 122
- Enregistré le : 16 févr. 2013 21:01
- Localisation : Hérault - altitude : 130 m - zone 9a
Re: Zones de rusticités
Dans le cas du sud-est de la France, ce découpage en zones n'est pas très convaincant car comment rendre compte de la diversité des micro-climats en fonction de l'altitude, de l'exposition, de la proximité de la côte, etc ?
De par mon métier, je sillonne régulièrement le Gard et l'Hérault et j'observe tous les jours des amplitudes thermiques importantes tout au long de mon parcours. Je constate aussi à la fin de l'hiver les dégâts du froid (pour 2012 notamment) et le réveil de la végétation. Dans l'Hérault, par exemple, d'une commune à l'autre les conditions varient sensiblement. Lors de la VDF de 2012, l'est du département a été sérieusement touché avec des dégâts sur les oliveraies dans l'arrière pays. A Montpellier, de nombreux palmiers ont été plus ou moins abimés même en centre ville. A l'ouest, même à l'intérieur des terres, le climat est généralement plus doux et je n'ai constaté aucune trace sur les palmiers de la VDF. Curieusement, certaines stations proches du littoral sont parfois plus exposées au gel que des secteurs proches mais plus en hauteur et un peu plus à l'intérieur des terres. Ainsi, alors que les bougainvillées et les agrumes prospèrent et perdurent dans certaines localités (extrémité des collines de la Moure au nord de l'étang de Thau, par ex.), les palmiers sont régulièrement défoliés dans d'autres (secteur des garrigues aux portes de Montpellier).
Au printemps, le réveil de la végétation est parfois différé de dix jours à 5 kms d'intervalle (altitude équivalente).
Peu importe ce qu'indiquent les cartes, l'idéal c'est quand même d'observer ce qui pousse dans les jardins proches du nôtre et de tenter des plantations pour en tirer des conclusions. C'est très stimulant et c'est aussi pour ça que l'on cherche découvrir de nouvelles espèces et à enrichir nos collections.
De par mon métier, je sillonne régulièrement le Gard et l'Hérault et j'observe tous les jours des amplitudes thermiques importantes tout au long de mon parcours. Je constate aussi à la fin de l'hiver les dégâts du froid (pour 2012 notamment) et le réveil de la végétation. Dans l'Hérault, par exemple, d'une commune à l'autre les conditions varient sensiblement. Lors de la VDF de 2012, l'est du département a été sérieusement touché avec des dégâts sur les oliveraies dans l'arrière pays. A Montpellier, de nombreux palmiers ont été plus ou moins abimés même en centre ville. A l'ouest, même à l'intérieur des terres, le climat est généralement plus doux et je n'ai constaté aucune trace sur les palmiers de la VDF. Curieusement, certaines stations proches du littoral sont parfois plus exposées au gel que des secteurs proches mais plus en hauteur et un peu plus à l'intérieur des terres. Ainsi, alors que les bougainvillées et les agrumes prospèrent et perdurent dans certaines localités (extrémité des collines de la Moure au nord de l'étang de Thau, par ex.), les palmiers sont régulièrement défoliés dans d'autres (secteur des garrigues aux portes de Montpellier).
Au printemps, le réveil de la végétation est parfois différé de dix jours à 5 kms d'intervalle (altitude équivalente).
Peu importe ce qu'indiquent les cartes, l'idéal c'est quand même d'observer ce qui pousse dans les jardins proches du nôtre et de tenter des plantations pour en tirer des conclusions. C'est très stimulant et c'est aussi pour ça que l'on cherche découvrir de nouvelles espèces et à enrichir nos collections.