Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge

Nos plantes préférées qui ne sont ni particulièrement xerophytes ni humifères.
Delonix
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge

Message par Delonix »

Max974 a écrit :Bonjour;

A Saint-Denis, la floraison du flamboyant est extraordinaire à partir du mois de novembre. :mrgreen:
Oui et il y en a partout comme tu veux, bien sûr :D

Je pense à un truc, peut-être que la période de floraison est plus chaotique entre tropical et méditerranéen, ces climats ne se croisent presque pas je crois me souvenir, à part peut-être sud-est de l' Afrique du Sud, littoraux australiens, il faut bien qu' il cherche à se caler sur quelque chose...
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge

Message par Delonix »

Jacors, bonjour et merci pour ces chiffres, connaître ces détails nuit et jour est très intéressant, pour aller à l' essentiel je crois que ton flamboyant manque de chaleur l' après midi de belle saison uniquement sur le bord de mer, la germination semblait demander 30°C, alors cela vaut peut-être aussi pour un plant... Peut-être que ça marcherait mieux dans l'arrière pays sarde, avoir du cagnard estival sans perdre en douceur hivernale ? Un climat thermoméditerranéen des terres.

je vois que sur janvier ça te fait déjà 11 degrés de moyenne, Héraklion c' était autour de 10,5°C sur vingt ans peut être. A quand ta dernière gelée ? plus de cinq ans ? Si tu n' as que de la roche quel calvaire, peut être il faudrait trouver une fissure à remplir de terre avec une barre à mine comme on bourrerait un vieux canon napoléonien de poudre noire non ?, ou la faire (faire faire) au marteau piqueur (pointu ?) pour que la racine se fasse une place ? :| Je précise que n' y connais rien :!: :mrgreen:

Il faudrait persister avec un plant bien plus gros, cinq centimètres de tronc, que tu entraînes dans un pot dit "antichignonage" (anti rotation de racines dans le pot, décisif pour les arbres avec prise au vent) de grand format (j' ai trouvé quelques liens si besoin) avec du terreau 1er choix bio mélangé à de la brisure de granite non calibrée (petits et gros fragments ne laissent pas de grands trous qui sècheraient les racines je crois par endroits) c' est une des roches les plus dures, ça doit bien se trouver sur internet)

Ce terreau est sensé stimulé les racines avec un activateur racinaire homologué, j' en ai déjà acheté à un autre magasin largement surfacturé avant découvrir celui-ci :
http://www.ets-gangloff.fr/osiryl-bio-1-litre-3840.html
Je ne peux pas encore me prononcer mais la texture est bien, souple, quelques débris cubiques de bois de 1cm plutôt rares.
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge

Message par Delonix »

Bonjour, bonne année verte, je n'ai hélas que très peu d'avancement à vous annoncer, tant pis.

L' an dernier je n' ai pas pu racheter de gros sac de graines, mais il en restait une demie douzaine de 2017 qui sont sorties ici ou là dans des pots* et au pied de petits lauriers-sauces arrosés chaque jour pendant cet été chaud 2018. *La première à germer est sortie dans le terreau de mon phoenix canariensis, quelques semaines plus tard pourriture racinaire.

Deux exemplaires sont actuellement en pleine terre,
_ l' un, en forme, était au pied (j' y avais mis en "infirmerie" des germes dont la racine était abîmée au déterrage en 2017 au moment du surnombre) d' un jeune jacaranda vigoureux lui-même planté en septembre (racines très serrés, d'où sol sec au pied), il a donc été transplanté sans presque s' en rendre compte, il est à exposition plein sud sans ombre autre que les feuilles basses du jacaranda mais avec risque de vent sud-ouest freinés au sol. Au pied du jacaranda une bute d' argile, de la brique, 15 cm de paille + 15 cm de plusieurs couches de soleil le recouvrent. Je ne le mettrai en photo que s' il passe l' hiver.
_ l'autre n' a eu aucun déplacement, il est là où il a germé, derrière la haie de buie de 2017 (sud-est, presque aucun vent, mi-ombre d' un mûrier platane l' été, sauf en début d' automne 2018 très sec, le mûrier non taillé (plus faible face à la sécheresse) se faisant semi-persistant). Ce plant a été en contact en fin d' automne avec de la litière de feuilles mortes 2017 et avait vers novembre déjà une nécrose de la tige ponctuelle, mauvais départ pour l' hiver.

En étable, la température est descendue un peu sous 2°C (je l' ai noté) 4 autres plants regroupés en un tout petit pot carré plastique noir dans une terre bien sableuse avec roche volcanique* comme des cactus car je commençais à leur faire pourrir les racines. J'ai tendance à trop arroser les jeunes xérophytes en pensant qu' ils ne sont pas assez armés la première année, alors qu' ils n' ont que très peu besoin de moi. Je sous-estime l' amplitude de l'évaporation entre un contexte de sol très froid et très chaud. Sous 5°C un pot minuscule reste humide peut-être 6 semaines. Même quelques semis d'agrumes en ont raz le bol de mon eau en toute saison, il faut savoir lever le pied même pour ce qui aime l'eau si l'ambiance est frigorifique :D.
Du coup ils sont jaunes, et sont à l'affût du moindre rayon de soleil à 20 cm du carreau dépoli. Comme d'habitude je ne touche presque rien dans mon étable l'hiver, il y fait si froid que tout ne tient toujours qu' à un fil, le temps est suspendu jusqu' à mi-février. Je laisse la poussière et les toiles d' araignées en place et je retiens mon soufle pour que cela ne touche pas 0°C (un micro palmier de 6 mois inconnu a cependant gelé derrière la vitre)

Je continue les divers relevés météo sol terre etc mais pas encore reportés depuis un bon semestre. Tout cela sera retapé un jour ou l' autre.

Note : je remarque sur mon expérience que le mélange sable+terreau+pouzzolane convient aussi bien à :

- cocotier (je viens d' en perdre un : la maladie jaune supposée) : arrosage moyen à abondant.
- delonix : très faible à moyen.
- cactus : nul à moyen.

Je souhaiterais racheter un gros sac dodu de graines de flamboyant cette année, et avant jouer à les brasser comme des grains de café doux et musicaux. :) Sans oublier la journée de trempage à température ambiante cette fois !
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge

Message par Delonix »

Je vous maltraite, je viens de voir que j' ai laissé une phrase qui ne veut rien dire :roll: :D : "15 cm de paille + 15 cm de plusieurs couches de soleil le recouvrent." :?
En bricolant la mise en forme sans zèle, j'ai du tronquer un groupe de mots :

Traduction, 15 cm de paille + 15 cm de plusieurs couches de voile d' hivernage le recouvrent.

Impossible en effet d' enrouler une plante de plusieurs couches de "soleil" à volonté (concept fumeux pour l' heure :mrgreen:, voyons dans mille ans avec tous les chercheurs que nous avons dans le monde, à ce train-là...), d' ailleurs le voile d' hivernage lumineux MicroLED https://fr.wikipedia.org/wiki/MicroLED* horticole n' existe pas non plus je suppose.

*citation : Cette technologie présente plusieurs avantage par rapport aux écrans LCD ou OLED : plus grande efficacité énergétique, pic de luminosité supérieur à 100 000 cd/m², temps de réponse inférieur à la microseconde, bonne résistance aux écarts de température et longue durée de vie. Le microLED est destiné principalement à de petits appareils à faible consommation énergétique

:idea: Si un ingénieur savait l' inventer, la bouée à la mer en est lancée, merci beaucoup beaucoup d' avance, je serais des premiers clients, même si cher, très cher au début ! Cela donnerait du jour artificiel et donc des chances de survie supplémentaire à des plantes non rustiques pour les jardiniers fous :mrgreen: (tout est relatif, pour ma zone usda 8 c' est la culture z10) que l' on cache du froid sous des monceaux de voile d' hivernage, jusqu' à les priver de lumière. Il serait étanche, en blanc, ou bleu électrique ou fushia (suivant les besoins de la plante, voire variable, et programmable aussi dans le temps, avec déclenchement diurne par défaut), et répondrait à la variation lumineuse extérieure en fonction de la course des nuages par un/des/d'innombrables capteurs photosensibles eux aussi dans l' idéal flexibles et intégrés au tissu. Sa luminosité serait forte tout en étant sobre et rentable en consommation d' énergie solaire prioritairement, sinon sur batterie, pile à biohydrogène (voir ci-dessous), dernier recours sur secteur (câble en option).
https://www.techno-science.net/actualit ... 13709.html

Un besoin est créé.

(Je vais en poser un copie dans la partie culture du forum.)
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Zifool
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge

Message par Zifool »

Sinon tu déménages non ? :shock:

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Imageque la force du palmier soit avec toi Image
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge

Message par Fredlejardinier »

Ou alors construire une structure végétale afin de recréer un microclimat, (mais l'idée n'est pas de moi, hein !) :wink:

Pour en revenir à la question principale de ce post....
Quel est la limite de rusticité réelle de delonix regia rouge ?
Il est indispensable de répondre à cette question afin de tourner la page et de passer à autre chose.... :roll:
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