LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Pierre31 a écrit :Et je ne fais que donner le mien...

oui, mais le tein ressemble étrangement à  un réqu isitoire

rosa a écrit :

Pierre31 a écrit :Et je ne fais que donner le mien...

oui, mais le tein ressemble étrangement à  un réqu isitoire

Non, pas du tout Rosa, ne te méprends pas! J'ai des Syagrus dits "Santa Catarina" (ne polémiquons pas sur leur appellation) et ils semblent se comporter chez moi pour l'instant comme aucun Syagrus ne l'a fait jusqu'ici. Donc je suis avide de plus d'informations, en aucun cas de polémique!
Il faudra des années de test pour tirer une conclusion, positive ou négative, peu importe en fait, mais au moins j'aurai une opinion fondée.
Mes doutes et questionnements sont passionnés, pas inquisitoires

Açai,
Dans les andes équatoriennes,ce sont des Dictyocarium lamarckianum que tu as vu? à  quelle altitude poussaient ils? et avec quel Ceroxylon poussaient ils?
Désolé du HS

Ce que j'aime bien dans ce récit c'est enfin la clarté des détails une bonne description du milieu , qui à  mis les pieds sur place sur ce forum à  part notre ami , Palm'oise Alors ou sont les photos " In-Situ " et l'étude du biotope ( nature du sol ...) Ce Cocos australis existe , il est décrit comme juste plus " robuste " de part son diamètre et une résistance au froid un peu supérieur dans beaucoup de descriptions de botanistes du 19ème et 20ème , dans un article publié dans sa forme initiale dans " The Palm journal " n° 126 Terrence Walters ( asso Manureva ) et Larry Noblick directeur des collections du Montgomery Botanical Center à  Miami à  comme passion " les Syagrus du Brésil " à  contribué à  cette article Harri Lorenzi et Gaston Torres à  qui on doit des découverte récentes : En fait le Syagrus romanzoffianum est originaire du nord de l'Argentine de L'Uruguay , du Paraguay , et des états du sud du Brésil : Bahia Esperito Santo , Minas Gerais , Goias, Matto Grosso del sul dont l'île de Santa-Catarina ou poussent des Palmiers plus robustes que la moyenne , et même en Bolivie . Le diamètre normalement de 30 à  40 cm peut atteindre 55 cm sur certaines populations du Mato Grosso del sul appelées aussi S. romanzoffianum var. Santa Catarina ....

Altidude de 800 à  1000 m ne veut pas dire " froid " , j'ai un spécimen le long de la maison j'aimerais bien aussi comme beaucoup y croire l'acclimatation se fait aussi sur le terrain et à  mon avis avec l'hiver 2010 on y verra plus clair .

Amicalement Fantomas

Le débat est de nouveau relancé entre les sceptiques et les autres.

Il est inutile de nier la variabilité de résistance au froid du Syagrus r.
Les vagues de froid des années 80 en Floride ont depuis longtemps prouvé qu'il existe un écotype plus résistant au froid.

Je ne comprends pas l'acharnement de certains à  vouloir prouver le contraire.
De là  à  dire qu'il peut ressortir intact d'un gel à  -12°c, il y a qu'un pas que je ne franchirai pas.
L'hiver 2010 sera un bon indicateur, à  mon avis, des limites du S "santa catarina".

Je rejoint pierre 31 dans son analyse, les territoires visités par açai sont vastes (en tous les cas, açai merci pour tes infos ) et parfois les écotypes d'une espèce sont présents sur quelques km2.

Il est apparemment plus facile d'aller en Chine faire des photos de " Stone gate " et du princeps bleu que d'avoir des photos du Syagrus " yeti " C'est un peu cela la Crypto-botanique c'est y croire mais en étayant des preuves , cela dit Jerome très beau jardin

La reprise de végétation de ces syagrus cet été nous apprendra bien plus que toutes nos tergiversations hivernales !
Je n'ai pas eu la chance encore d'aller constater sur place mais Nigel Kembrey m'a confirmé la population de Syagrus à  850 m d'altitude accompagnés d'araucarias et butias eriospatha. Il m'a envoyé un millier de graines (en germination actuellement) prises dans ces populations. Je pense que Nigel connais bien son affaire et je serais tenté de lui faire confiance. Ceci dis, tout comme vous, je veux me faire mon expérience et vérifier par moi même avant de m'exciter comme tous passionné qui se respecte . Pour le moment, sans protections, après une nuit à  -9.5°, plusieurs nuits à  -5° et 3 jours sans dégel: 1 sur 3 est défolié. Mais c'est surtout pour leur capacité de reprise que je les attend au tournant, cet hiver est un bon test.
Tous comme vous, j'aimerais avoir plus de photos de ce syagrus in situ, je vais demandé à  Nigel s'il en a d'autes à  nous proposer.
Malgré tout, personne n'a rien inventé récemment sur ce palmier, ce syagrus a été répertorié il y a bien longtemps par des botanistes (voir anciens posts).

A suivre....

chlorophylle a écrit :La reprise de végétation de ces syagrus cet été nous apprendra bien plus que toutes nos tergiversations hivernales !
Je n'ai pas eu la chance encore d'aller constater sur place mais Nigel Kembrey m'a confirmé la population de Syagrus à  850 m d'altitude accompagnés d'araucarias et butias eriospatha. Il m'a envoyé un millier de graines (en germination actuellement) prises dans ces populations. Je pense que Nigel connais bien son affaire et je serais tenté de lui faire confiance. Ceci dis, tout comme vous, je veux me faire mon expérience et vérifier par moi même avant de m'exciter comme tous passionné qui se respecte . Pour le moment, sans protections, après une nuit à  -9.5°, plusieurs nuits à  -5° et 3 jours sans dégel: 1 sur 3 est défolié. Mais c'est surtout pour leur capacité de reprise que je les attend au tournant, cet hiver est un bon test.
Tous comme vous, j'aimerais avoir plus de photos de ce syagrus in situ, je vais demandé à  Nigel s'il en a d'autes à  nous proposer.
Malgré tout, personne n'a rien inventé récemment sur ce palmier, ce syagrus a été répertorié il y a bien longtemps par des botanistes (voir anciens posts).

A suivre....

Je me rappelle bien d'une photo prise par M. Nigel à  environ 1000 m où il était en photo près de ce palmier .
A première vue ce Syagrus n'avait pas l'air d'avoir été spécialement planté là  pour le décor ,mais avait certainement poussé sur place au gré des déplacements naturels des fruits dispersés par les oiseaux ou autres moyens .
Il faudrait bien retrouver cette photo qui doit être dans un post qque part....
ker 44770

Le voilà  Joël
http://fousdepalmiers.fr/html/forum/vie ... 9&start=15

eh bè ce reparti pour un tour qui es ce acai je vous es pas vue sur la presentation

Je suis d'accord avec Jérôme, il a été prouvé que les provenances méridionales de S romanzofiana avaient mieux résistées aux gels catastrophiques des années 80 en floride. Et comme Pierre, je dirais qu'il ne faut pas tirer de conclusion trop hâtives. Le Brésil est un pays immense, plus grand que l'Europe. Sur les forums de palmiers anglais et américains, il y a un natif du sud Brésil qui poste de temps en temps, Alberto, qui lui même fait des découvertes, comme une station d'Euterpe edulis d'altitude où il gèle!
Par contre on en demande peut être un peu trop au Syagrus Santa Catarina. D'aller résister au froid en Picardie, non! ou même dans l'intérieur des terres de Loire atlantique. Même sur la côte atlantique, c'est limite par vague de froid. S'il résiste aussi bien qu'un Butia eriospatha, (ce que je ne crois pas) ce serait bien! Je ne pense pas qu'il irait beaucoup plus bas que -12°C. Mais l'avenir nous le dira.

cheun a écrit :Je suis d'accord avec Jérôme, il a été prouvé que les provenances méridionales de S romanzofiana avaient mieux résistées aux gels catastrophiques des années 80 en floride. Et comme Pierre, je dirais qu'il ne faut pas tirer de conclusion trop hâtives. Le Brésil est un pays immense, plus grand que l'Europe. Sur les forums de palmiers anglais et américains, il y a un natif du sud Brésil qui poste de temps en temps, Alberto, qui lui même fait des découvertes, comme une station d'Euterpe edulis d'altitude où il gèle!
Par contre on en demande peut être un peu trop au Syagrus Santa Catarina. D'aller résister au froid en Picardie, non! ou même dans l'intérieur des terres de Loire atlantique. Même sur la côte atlantique, c'est limite par vague de froid. S'il résiste aussi bien qu'un Butia eriospatha, (ce que je ne crois pas) ce serait bien! Je ne pense pas qu'il irait beaucoup plus bas que -12°C. Mais l'avenir nous le dira.

Effectivement il faut être raisonnable. Penser le faire tenir à  des -10°C courts et ponctuels serai déjà  un bon résultat qui permettrai de le maintenir déjà  dans pas mal de coins du litoral ou de jardins abrités. Au delà  il faudra des protections hivernales conséquentes mais ce palmier à  l'avantage de s'emballer assez facilement. Je rappelle tout de même que l'une de mes plantules l'année dernière s'est remise d'un -8° et de plusieurs jours de congèlation ce qui est déjà  encourageant. Mais je me répète : patience les jardiniers....attendez au coin du feu avec un bon bouquin de palmiers (bien sur) et reprenons rendez vous au printemps pour confronter nos essais et enfin parler de choses concrètes... avec photos à  l'appui. Je recenserai les résultats de tous ceux que je connais dans mon coin (une vingtaine) et vous donnerai les résultats...objectivement !

En effet le débat est relancé, je pense aussi comme Pierre (qui a d'ailleurs changé de couleur ), il ne faut pas tirer de conclusion trop rapide, le territoire est vaste. Par contre j'espère que les échanges resterons calmes et courtois, se serai dommage que les modérateurs doivent à  nouveau intervenir. Alors que chacun donne son avis, mais que cela se fasse dans le respect des autres .

Pour une expèrience valable il faudrait avoir un S. romanzoffiana classique à  côté, on pourrait ainsi comparer, car le classique S. rom. n'est pas si fragile que ça.

Enlève ton masque Fantomas , on t'a reconnu