LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

tu vas te faire de bonne confiture veinard

Non je crois qu'il les gardes pour faire de l'alcool

Stephking56 a écrit :Non je crois qu'il les gardes pour faire de l'alcool

En fait ils sont toujours par terre

cela fait combien d'année qu'il et en plein terre?

palmier43 a écrit :cela fait combien d'année qu'il et en plein terre?

2004 il me semble.

En fin de récolte des fruits de Butia, voici des images de la récolte et la transformation en jus. Voici le rendement obtenu :
La caissette sur la photo fait 3,900 kg de fruits nets, a permis d'obtenir ( après 1H30 de travail )2kg de jus brut, puis 1.750kg de jus filtré, de quoi faire 4 à 5 sorbetières. Ces gros fruits donnent donc un très bon rendement en jus ( près de 45%).
Et une QS : quelqu'un a-t-il essayé de faire fermenter et distiller ? Extrait du vinaigre ? Mis des fruits à l'alcool ( comme des griottes ) ?

Merci Pierre pour ces images! Quelle bonne idée de faire du jus. Chez moi, les fruit ne sont pas encore mûr car la floraison a été tardive. Dans d'autres sujets de la région ils sont par contre mûr depuis quelques temps.

Un petit jus brut le matin ça dynamise et le même avec une dose de rhum pour un soir c'est voluptueux ! papou1

Ce serait interessant de savoir ce que contient ce jus en nutriments , vitamines...; ça m'interesse grandement étant donné que je suis passionné par la nutrition.

en ce qui concerne mes butias et leurs infructescence,le ratio et plutot simple...15kg de fruits par infructescence,soit 1,5 kg de graines,soit 1500 graines..et chaque butias compte en moyenne 50gk de fruits.
en ce qui concerne la maturation des fruits ,je mets des sacs poubelle autour de chaque infructescences pour bien les separer et je n'ai constaté aucune difference de maturation entre celles qui prennent le soleil et celles dans le noir .je pense meme qu'elles vont plus vite dans le sac noir car a l'interieur regne de plus forte temperatures.
un autre test (mais qui est valable pour d'autres fruits),c'est quand limitant le nombre d'infructescences sur le palmier on obtient de plus gros fruits sur les autres.pour les graines destinées a la germination c'est un peu moins important car une grosse graine ne germe pas mieux qu'une petite,par contre pour produire du fruit,il vaut mieux que le palmier ne soit pas trop chargé

Metamorphose : effectivement, médecin de formation et moi aussi intéressé par la nutrition, j'essaye d'obtenir plus de précision quant au contenu en sucre, vitamine C et anti-oxydants des fruits de Butia. J'ai suggéré à mon fils le plus jeune, qui commence un cursus d'ingénieur agro de demander d'en faire un sujet de futur mémoire et aura peut-être ainsi la possibilité d'approfondir le sujet. Si c'est possible, nous ferons une recherche bibliographique et partagerons les résultats.

Laurent : oui, une sélection des plants ( ne semer que des Butia à fruits gros, bon de goût, peu fibreux, ce qui s'appelait avant var.pulposa ), une sélection des infrutescences en en supprimant une partie( mon butia "fruitier" fait 5 ou 6 régimes je n'en conserve que 2 ou 3), mais aussi les façons culturales habituelles permettant d'améliorer le calibre des fruits ( expo plein soleil, léger engraissage en n'oubliant pas la potasse, arrosages un peu suivis ), permettent d'obtenir un calibre intéressant du fruit sans modification significative de la graine. Je ne récolte les fruits que d'un plant qui venait d'une pépinière californienne, dont le calibre peut atteindre celui d'un petit abricot, la couleur rouge assez foncé des fruits qui n'est pas la plus courante pour Butia, permet certainement d'avoir une bonne teneur en anti-oxydants ( facteurs anti-radicaux libres, qui sont des éléments participant au vieillissement cellulaire des mammifères ) je suis persuadé qu'avec un Butia de semis de hasard, plant habituel du commerce, le rendement en jus n'atteint pas 45%. Je ne sème que les graines de ce palmier. Si un greffage était possible on pourrait perpétrer les meilleures qualités, là, par semis, c'est un peu aléatoire. Et en plus le résultat n'est connu que 10 à 15 ans après le semis, dans le Midi.
Un programme de sélection des plants, mise en commun des connaissances, au sein d'une association telle que FDP me paraît être intéressante, mais n'a jamais soulevé d'enthousiasme. Le dynamisme demande des idées et de l'énergie....
papou1

J’espère une jour pouvoir en goûter chez moi, mais j'ai bien peur que cela soit difficile. Vos butia fleurissent dans la même période, ou pouvons nous penser qu'il peut y avoir certains "cultivars" dans les différents variétés, plus précoces? Voyez-vous des différences (certainement de goût), en terme de période de récolte, entre Yatay, Eriospatha, Odorata, Bonnetti... Je me pose la question car j'ai les trois derniers et celui de mon voisin (Odorata) a fleurit pour la deuxième année, mais bien trop tard pour espérer manger un fruit

Stephking56 a écrit :J’espère une jour pouvoir en goûter chez moi, mais j'ai bien peur que cela soit difficile. Vos butia fleurissent dans la même période, ou pouvons nous penser qu'il peut y avoir certains "cultivars" dans les différents variétés, plus précoces? Voyez-vous des différences (certainement de goût), en terme de période de récolte, entre Yatay, Eriospatha, Odorata, Bonnetti... Je me pose la question car j'ai les trois derniers et celui de mon voisin (Odorata) a fleurit pour la deuxième année, mais bien trop tard pour espérer manger un fruit

Je crois que chez moi je n'aurai jamais de fruits, ici il fleurit bien assez tôt mais sur la première spathe les fleurs sont tombées assez rapidement, sur la deuxième spathe ce sont les fruits qui ont finit par tomber sans atteindre la taille normale pour ce fruit . Il doit falloir de grosses quantité d'eau aux fruits pour arriver à maturité, et tant que mes butias n'auront pas trouvé l'eau par eux même je n'aurai pas de fruit.

Les Butia montrent dans les fruits comme dans l'aspect général une certaine diversité. Le mien mûrit ses fruits invariablement en octobre-novembre. Les fruits sont uniformément orangés sans aucune trace de pourpre. Ils sont petits, fibreux et pas très juteux, mais ont un parfum prononcé et agréable, avec un bon taux de sucre.
Si bien que j'ai renoncé à en faire de la gelée après 2 tentatives trop laborieuses. Je me contente de les manger nature.
j'ai goûté 2 fois au pied d'un Butia de ces fruits gros et pourprés, un à Hendaye, le centenaire du rond-point au Jubaea, l'autre à Pau, je les ai trouvé comparativement fades et médiocres, constatations dont je ne tire aucune généralité.

La nature du sol et l' ensoleillement peu jouer un petit role dans le gout des fruits peu etre
Comme le dit papou, un apport en potasse doit jouer un role important sur le calibre du fruit.
Par exemple, sur les kiwi on arrive a gagner pas mal en calibre en apportant de la potasse 2 ou 3 semaines apres la floraison jusqu' a peu pres mi aout, on apporte de preferences en petites quantiter chaque 2semaines pendant toutes cette periode...
Ca serai vraiment pas de bol, mais attention de ne pas manger des fruits de butia n' importe ou dans les parc ou autres car avec le paysandisia beaucoup sont traiter au confidor ou autres... mais bon, ca serai vraiment pas de chance