LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

bonjour
lors d'un séjour du coté de st cyprien,je suis tombé sous le charme de la varieté yatay de butia,pour en avoir admirer quelques uns au jardin public des capellans et dans le centre de canet plage,je les trouves vraiment très esthétiques de par leur couleur qui leur donnent un aspect gris argenté et a fortiori resistant aux embrums .
y-a-t-il un fou qui le cultive en pleine terre?,quelle expérience en a t-il? croissance,comportement,a-t-il besoin de beaucoup de chaleur pour son développement,quand est-il de sa rusticité?
et selon vous,peut-il etre envisager en normandie.

DAVID

bonjour

personne n'as une petite opinion?

Bonjour David et dsl d'avoir loupé ton post...

Le Butia yatay est d'une bonne rusticité comme son cousin capitata par contre même si il apprécie des périodes pluvieuses il aime beaucoup la chaleur et la sécheresse alors je ne sais pas si la Normandie lui sera vraiment favorable.

D'autres personnes pourront t'en dire plus car je le connais mal et je ne le cultive pas...pas encore.

J'ai des plantules d'1 an, l'arrosage par dessus ne les dérange pas, par contre les capitata n'aiment pas du tout. Si ca peut t'aider.

bonjour et merci a tous les deux.
je pensais honnetement avoir un peu plus de témoignages sur ce butia yatay,c'est vrai qu'il est encore assez rare a la vente,tout comme le wagnerianus au dépend du fortunei.je suivrais donc vos conseils,mais c'est vrai que j'hésite encore un peu car l'offre est plutot rare et l'investissement assez lourd.
david

Nos amis du forum grand bretons UK OASIS déconseillent fortement le yatay dans les zones fraiches, il semble en effet nécéssiter plus de chaleur que les autres espèces.
A l'inverse, le Butia eriospatha semble se plaire même dans les régions fraiches sans chaleur estivale.

MANU

Bjr, Manu a partiellement raison; les échecs constatés en UK sont le fait d'une importation de yatay virtuellement sans racine et empoté dans un genre de sable lattérisé rouge (terre de merde d'Amérique du Sud) qui sous nos climats s'est comporté comme un véritable béton; impossible pour les nouvelles racines de traverser cette crasse. Il y a eu qques réussites malgré tout...
Les yatay importés cette année sont beaucoup plus prometteurs car réenracines correctement et même avec ce temps pas terribles, ils poussent!!! L'avenir confirmera...
A+
Fred

[Les yatay resistent ici dans le pays toulousain à  des gelées avoisinant ou dépassant chaque année les - 10 sans dommages.La chaleur estivale etant bien presente je ne peux rien dire sur son comportement en regions à  étés frais.

bonjour et merci manu,fred et serge pour vos témoignages.
j'essaierai donc le yatay meme s'il y a quelques risques d'acclimatations.
a près tout,ne pouvant etre certain d'un climat tantot clément,tantot glacial,
le risque étant,la passion l'emporte.
merci encore
david a+

Si ça peut éclairer certains (pas les normands): j'en ai un depuis 15 ans près de Narbonne, qui commence à  avoir du stipe. Le seul problème, comme pour les capitata, est qu'il craint le calcaire, contrairement à  ce que l'on peut lire parfois. Il a donc un peu chlorosé lorsqu'il a atteint le sous-sol. Je compense en épandant tantôt du sulfate de fer (qui acidifie tout en apportant du fer), tantôt du fer chélaté (séquestrène...). Je vais essayer aussi du fer en pulvérisation, que je viens de trouver.

Ma petite expérience montre qu'il faut beaucoup de chaleur, en effet, ma plantule de 1 an 1/2 semble végéter dehors alors qu'auparavant elle était dans mon abris de piscine dans lequel il fait tous les jours au moins 30° et la elle poussait.

Je relance ce post car je pense en planter plusieurs dans mon futur jardin (plutôt de la variété capitata mais j'avoue vu leur jeune age (7_8 ans selon moi) que je n'ai pas de certitudes sur ce point. Ils sont en pot pour le moment et le resteront pendant encore deux ans encore.
Si des nordistes ou belges ont une expérience dans ce domaine je suis preneur.

J'en ai planté un petit à  toucoing chez mon père qui a défolié partiellement malgré une couverture cet hiver (rude il faut l'avouer).
il est bien reparti cette année.

j'en avais planté un grand (1,8 m) à  la rochelle qui avait bien (j'ai déménagé depuis).

Pour la chlorose, l'expérience de plusieurs fous de la rochelle a montré des comportements totalement différent suivant les spécimens pourtant semblable physiquement.
enfin, un peu de sulfate de fer deux fois par an lui redonne un aspect bleu (ou une barre de fer dans le fond du trou comme je l'ai vu quelque part).

Salut à  tous, voici mon b. yatay:
Je l'ais acheté à  Brest, à  stangalrac'h le 1er mai dernier. Je pense l'élever encore qlqs années en pot avant de le planter au jardin. Cela faisait déjà  plusieurs années que j'en cherchais un à  1 prix raisonnable!
Si vous avez des experiences de culture de ce butia, n'hésiter pas!
A+. phil.

Bonjour à tous,

J'ouvre de nouveau ce post car je viens de me faire plaisir avec beau butia Yatay avec un stipe de 1m et je souhaitait votre retour d'expérience sur les conditions de culture de ce beau palmier.

Est-il vraiment sensible au calcaire ? En été conseillez-vous de "l'innonder" au pied.

Merci pour vos retour précieux

Bonne journée

Fred C. a écrit :Bjr, Manu a partiellement raison; les échecs constatés en UK sont le fait d'une importation de yatay virtuellement sans racine et empoté dans un genre de sable lattérisé rouge (terre de merde d'Amérique du Sud) qui sous nos climats s'est comporté comme un véritable béton; impossible pour les nouvelles racines de traverser cette crasse. Il y a eu qques réussites malgré tout...
Les yatay importés cette année sont beaucoup plus prometteurs car réenracines correctement et même avec ce temps pas terribles, ils poussent!!! L'avenir confirmera...
A+
Fred

C'est vrai que cette terre rouge est un véritable étouffoir pour le système racinaire et j'ai l'expérience de mon Syagrus "santa caterina" qui n'a jamais véritablement pris , ayant été acheté avec cette sorte de glaise Brésilienne comme substrat .Arraché récemment et juste pour voir , je n'arrivais même pas avec un jet d'eau à défaire cette terre des racines .