Puya raimondii in situ !
Re: Puya raimondii in situ !
Ber : Pour les températures je n'ai pas de données précises. Je sais que à Lampa la petite ville située sur l'altiplano dont nous sommes partis les températures hivernales nocturnes peuvent être bien froides (-5°/ -7° voire plus peut-être). Lampa est à 3900m environ je suppose que les Puya qui sont à 4500/4600 m subissent des températures encore plus froides sauf si une configuration particulière des lieux les protègent un peu. Mais quand tu trouves A. floccosa c'est que les températures sont bien négatives l'hiver.
Les stipes noirs sont le resultat du brulage fait à mon avais par les éleveurs Les feuilles sèches sont un pièges redoutables pour les petits animaux (jeunes alpagas, moutons, ..). Les locaux disent que le Puya se consume tout seul, j'en doute
J'avais oublié cette photo. En repartant la piste contourne la montagne et permet la vue d'une autre vallée . Sans commentaires !
Les stipes noirs sont le resultat du brulage fait à mon avais par les éleveurs Les feuilles sèches sont un pièges redoutables pour les petits animaux (jeunes alpagas, moutons, ..). Les locaux disent que le Puya se consume tout seul, j'en doute
J'avais oublié cette photo. En repartant la piste contourne la montagne et permet la vue d'une autre vallée . Sans commentaires !
- Domi
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Re: Puya raimondii in situ !
J'arrive un peu tard mais fantastiques images et paysages; oui merci de nous faire profiter des ce voyage.
Re: Puya raimondii in situ !
Terribles les photos.
J'ai déjà vu des photos de ce Puya dans son habitat naturel et le paysage était identique, je ne sais pas si l'aire de répartition naturelle de cette espèce est importante mais il semble qu'il y ait peu d'espèces. Puya et graminée en espèces dominantes, quelques cactées et rien d'autre. C'est ça ou c'est une fausse impression ?
J'ai déjà vu des photos de ce Puya dans son habitat naturel et le paysage était identique, je ne sais pas si l'aire de répartition naturelle de cette espèce est importante mais il semble qu'il y ait peu d'espèces. Puya et graminée en espèces dominantes, quelques cactées et rien d'autre. C'est ça ou c'est une fausse impression ?
Re: Puya raimondii in situ !
Oui l'aire de réparatition est relativement étendu au Pérou. En ce qui concerne la végétation le nombre d'espèces dans le milieu semble assez limité : Puya raimondi, quelques espèces (3-4) de cactées et bien évidemment cette graminée que l'on trouve en altitude. il y a sans doute d'autres plantes mais en nombre surement limité.Illarcum a écrit :Terribles les photos.
J'ai déjà vu des photos de ce Puya dans son habitat naturel et le paysage était identique, je ne sais pas si l'aire de répartition naturelle de cette espèce est importante mais il semble qu'il y ait peu d'espèces. Puya et graminée en espèces dominantes, quelques cactées et rien d'autre. C'est ça ou c'est une fausse impression ?
Re: Puya raimondii in situ !
C'est la Puna, c'est au-dessus de la limite des arbres. (je crois qu'il ya seulement des Polylepis à cette alt.)
J'avais lu qu'à ces altitudes , par temps dégagé, les amplitudes thermiques pouvaient être énormes (du genre -20°/+30°C)
Ok, merci pour ces infos, Gérardgimli a écrit :Ber : Pour les températures je n'ai pas de données précises. Je sais que à Lampa la petite ville située sur l'altiplano dont nous sommes partis les températures hivernales nocturnes peuvent être bien froides (-5°/ -7° voire plus peut-être). Lampa est à 3900m environ je suppose que les Puya qui sont à 4500/4600 m subissent des températures encore plus froides sauf si une configuration particulière des lieux les protègent un peu. Mais quand tu trouves A. floccosa c'est que les températures sont bien négatives l'hiver.
J'avais lu qu'à ces altitudes , par temps dégagé, les amplitudes thermiques pouvaient être énormes (du genre -20°/+30°C)
Arrested development
- HARRYMANAE
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Re: Puya raimondii in situ !
Il doit être assez tolérant,les 2 gros qui sont à Brest (JB) et celui de Roscoff,en témoignent,si mes souvenirs sont bons et si ils sont encore là!
Je pose la question fatidique as tu pu ramener des graines,voir des plantules? Je sais que ce n'est pas dans l'air du temps et probablement parfaitement interdit mais,elles peuvent tomber dans une poche
J'ai eu 2 petits plants par Pelizzaro il y a quelques années mais je n'ai pas su les conserver,pas si facile que ça,pourtant les Puyas que j'avais à Paris étaient devenus énormes et semblaient faciles!
La dernière image est grandiose!
Je pose la question fatidique as tu pu ramener des graines,voir des plantules? Je sais que ce n'est pas dans l'air du temps et probablement parfaitement interdit mais,elles peuvent tomber dans une poche
J'ai eu 2 petits plants par Pelizzaro il y a quelques années mais je n'ai pas su les conserver,pas si facile que ça,pourtant les Puyas que j'avais à Paris étaient devenus énormes et semblaient faciles!
La dernière image est grandiose!
Re: Puya raimondii in situ !
Là il n'y a pas de Polylepis , ils sont plus bas. Un très bel arbre d'ailleurs surtout la couleur de l'écorce.Ber a écrit :C'est la Puna, c'est au-dessus de la limite des arbres. (je crois qu'il ya seulement des Polylepis à cette alt.)
J'avais lu qu'à ces altitudes , par temps dégagé, les amplitudes thermiques pouvaient être énormes (du genre -20°/+30°C)[/quote]
Oui, mais précisement à cet endroit je ne peux pas confirmer les minima. Mais sur tout l'altiplano les amplitudes sont très importantes. On a été étonné d'avoir chaud en milieu de journée (On était pas en tee-shirt quand m^me )
Re: Puya raimondii in situ !
Oui il y en avait même au JB de san Francisco mais ils ont fleuri.HARRYMANAE a écrit :Il doit être assez tolérant,les 2 gros qui sont à Brest (JB) et celui de Roscoff,en témoignent,si mes souvenirs sont bons et si ils sont encore là!
J'ai bien trouvé une hampe florale sèche par terre mais les capsules étaient toutes vides. Il n'y avait pas beaucoup de très jeunes plants mais je n'en aurait pas pris car là je pense qu'il aurait été très difficile voire impossible de les acclimater. En revanche j'ai quelques Tillandsia qui sont tombés dans ma poche (de toute façon ils allaient passer au bulldozer dans quelques temps)Je pose la question fatidique as tu pu ramener des graines,voir des plantules? Je sais que ce n'est pas dans l'air du temps et probablement parfaitement interdit mais,elles peuvent tomber dans une poche
J'ai connu cette mésaventure mais ona trouvé la solution avec Ricahud. Les jeunes sont de véritables plantesde tourbière, il leur faut énormément d'humidité. si la terre sèche trop longtemps ils meurent. il faut les garder dans 1 cm ou 2 d'eau.C'est comme ça que j'en ai sauver plusieurs.J'ai eu 2 petits plants par Pelizzaro il y a quelques années mais je n'ai pas su les conserver,pas si facile que ça,pourtant les Puyas que j'avais à Paris étaient devenus énormes et semblaient faciles!
Oui merci. J'aurais bien aimé y faire un tour mais le temps nous manquaitLa dernière image est grandiose!
Re: Puya raimondii in situ !
Magnifique ces images , tu as du faire un beau voyage , Gérard
Je ne les ais jamais vu abimés .Ils sont plantés pas loin d'une falaise orientée ouest dans un sol qui dois pas mal secher en été , mais l'air reste toujours assez humide .
Ceux de brest sont en pleine forme et montent sur stipe , ils doivent avoir passé les 3m ....Si j 'y pense , je mettrais des photos qu'on puisse comparer leur aspect in situ / bretagne...HARRYMANAE a écrit :Il doit être assez tolérant,les 2 gros qui sont à Brest (JB) et celui de Roscoff,en témoignent,si mes souvenirs sont bons et si ils sont encore là!
Je ne les ais jamais vu abimés .Ils sont plantés pas loin d'une falaise orientée ouest dans un sol qui dois pas mal secher en été , mais l'air reste toujours assez humide .
Re: Puya raimondii in situ !
wow sublimes gerard merci du partage si on regarde tes photos ceux en flo meurent monocarpiques ces puyas on dirait presque de gros dasy
l europe devrait nous conceder des primes pour tout le co² que nos plantes bouffent chaque jour