Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
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Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Je suis preneuse de toute info à ce sujet, lectures ou tests perso crash test, en vous remerciant d' avance.
Venus des plaines nord ouest de Madagascar...Je sais juste qu' il en existe des exemplaire de plusieurs mètres semblables à des albizzia de vingt ans (quelques metres, tronc de quarante centimètres ?) devant une sorte de basilique à Héraklion en Crète, je les ai vus sur Google Street View à mon tour., avec de belles frondaisons bien fournies et quelques fleurs. C' est tout bonnement dingue. Le plus bel arbre du monde, tropical de chez tropical, certes basique pour les chanceux des pays chauds, mais à deux heures de vol de la métropole sous climat poussiéreux steppique de zone 11, en Europe !!! A Héraklion il faut savoir qu' il pleut environ "4 gouttes" sur 4 mois d' étés, cet arbre est rude !! Et je crois vigoureux.
Un Mentonais indique qu' il faudrait lui assurer > +7°C en hiver, pas moins, mais la curiosité me démange et je souhaiterais en faire le constat par moi-même avec l' espoir qu' on peut peut être en vérité l' amener jusqu' à fleurter les 0 degrés après une belle saison où ils n' auraient manqué de rien, ça pousse vite comme des petits albizzia et semble aimer les bonnes chaleurs de Midi-Pyrénées parfois humides. Après un tout premier essai de semis en pot il y a quelques années (ne pouvant les ramener de vacances à Paris, je les avais confiés à mon voisin jardinier passionné de méditerranéennes, les petits delonix en pot plastique rond de 3L dans l' argile dure ont gelé dans son petit garage visiblement non chauffé, ils ont donc tenu quelques temps ). Je voudrais en livrer une quantité en test après un semis en pleine terre. Repérer dès les tout premiers froids, voire les toutes premières gelées blanches quelles sont les plantules (à l'abri du vent) les plus résistantes, les déplanter avant que le gel plus fort ne survienne et les réinstaller chaque année, ou les capitonner au max avec gros paillage au sol. Ou encore les bouturer, (mieux, les cloner in vitro soyons fous ) mais je n' ai jamais lu que cela se pratiquait (faut dire que le semis est si facile et rapide au chaud humide une fois passé le déblocage par simulation du feu avec 5 secondes dans l' eau bouillante au chinois). Leur prévoir un petit abri démontable au jardin. Enfin je ne sais pas encore comment procéder mais l' idée étant d' en sélectionner une minorité un peu moins gélive que les autres, comme on dit peut-être issus de souches un peu plus hautes en "altitude", mais s' ils viennent tous de plaine ça coince... M' enfin ils n 'ont pas tous le même adn de toute façon.
Bien entendu je n' ai aucun espoir de les implanter comme ça, car dans mon département 81 Tarn le record de douceur en hiver est de -3,2°C (1994), suivi de -3,4 (2016), et les étés sont chauds en pics (+34°C et plus chaque année, ce qui peut encourager ce genre de plante peut-être?) mais peut-être qu' une sorte de serre froide démontable suffirait à conjuguer les avantages de la serre en hiver, et de la pleine terre à la belle saison. Ce genre d' idée m' est venue suite au visionnage il y a longtemps à la télé d' un court métrage de publicité (TF1?) pour l' architecture qui s' appelait Du Coté De Chez Vous, tous les jours vers treize heures, un jour j' y avais vu une maison dont le salon était très haut de plafond, au milieu trônait je crois un grand ficus (benjamina?) qui avait d' après les propriétaires les racines en pleine terre dans la maison, sous les fondations carrément. J' avais alors trouvé fascinant et excitant que l' on puisse faire pousser un arbre tropical dans un sol de contrée tempérée. Je me posais des questions sur la rusticité de ce grand ficus arborescent : est-ce que ses racines se contentaient en hiver d' un sol frais et humide mais tenu hors gel par la bulle de chaleur de la maison ? Et jusqu' où s' aventuraient-elles ? Pour moi c' était différent des grands arbres de serre en jardins botaniques que je suppose pour être rigoureux en architecture urbaine plantés dans des grandes fosses bétonnées étanches au milieu extérieur, isolés des canalisations et autres gros câbles pour la fée électricité. Il y avait là tous les avantages, l' arbre est autonome en eau et compose avec deux climats en un entre la partie aérienne et la partie souterraine. Je voudrais reprendre cette idée pour le flamboyant à l' intérieur du jardin : qu' il fasse sa vie dans le sol naturel au même titre que le chataigner ou le mimosa d' à coté mais puisse être abrité si besoin. Il aurait la vigueur de croissance d' un arbre (régulièrement rabattu toutefois pour être abrité chaque hiver sous sa verrière - de plastique - facilement montable et démontable) de pleine terre avec la chaleur, la vraie pluie pleine de minéraux (pas de l' eau usée recyclée) et le vrai soleil direct sans UV interrompus, et la sécurité thermique d' un arbre de serre. Et supposons qu' un hiver il n' y ait pas la moindre gelée : dans ce cas je ne construis pas d' abri autour de lui, mais ce n' est pas près d' arriver, dans cent ans oui là d' accord ce n' est pas impossible.
Voila, dans l' idée, sa vigueur, sa frugalité, son prix faible et sa facilité de multiplication peuvent peut-être compenser à la marge sa très faible rusticité.
Merci pour votre attention
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Un Mentonais indique qu' il faudrait lui assurer > +7°C en hiver, pas moins, mais la curiosité me démange et je souhaiterais en faire le constat par moi-même avec l' espoir qu' on peut peut être en vérité l' amener jusqu' à fleurter les 0 degrés après une belle saison où ils n' auraient manqué de rien, ça pousse vite comme des petits albizzia et semble aimer les bonnes chaleurs de Midi-Pyrénées parfois humides. Après un tout premier essai de semis en pot il y a quelques années (ne pouvant les ramener de vacances à Paris, je les avais confiés à mon voisin jardinier passionné de méditerranéennes, les petits delonix en pot plastique rond de 3L dans l' argile dure ont gelé dans son petit garage visiblement non chauffé, ils ont donc tenu quelques temps ). Je voudrais en livrer une quantité en test après un semis en pleine terre. Repérer dès les tout premiers froids, voire les toutes premières gelées blanches quelles sont les plantules (à l'abri du vent) les plus résistantes, les déplanter avant que le gel plus fort ne survienne et les réinstaller chaque année, ou les capitonner au max avec gros paillage au sol. Ou encore les bouturer, (mieux, les cloner in vitro soyons fous ) mais je n' ai jamais lu que cela se pratiquait (faut dire que le semis est si facile et rapide au chaud humide une fois passé le déblocage par simulation du feu avec 5 secondes dans l' eau bouillante au chinois). Leur prévoir un petit abri démontable au jardin. Enfin je ne sais pas encore comment procéder mais l' idée étant d' en sélectionner une minorité un peu moins gélive que les autres, comme on dit peut-être issus de souches un peu plus hautes en "altitude", mais s' ils viennent tous de plaine ça coince... M' enfin ils n 'ont pas tous le même adn de toute façon.
Bien entendu je n' ai aucun espoir de les implanter comme ça, car dans mon département 81 Tarn le record de douceur en hiver est de -3,2°C (1994), suivi de -3,4 (2016), et les étés sont chauds en pics (+34°C et plus chaque année, ce qui peut encourager ce genre de plante peut-être?) mais peut-être qu' une sorte de serre froide démontable suffirait à conjuguer les avantages de la serre en hiver, et de la pleine terre à la belle saison. Ce genre d' idée m' est venue suite au visionnage il y a longtemps à la télé d' un court métrage de publicité (TF1?) pour l' architecture qui s' appelait Du Coté De Chez Vous, tous les jours vers treize heures, un jour j' y avais vu une maison dont le salon était très haut de plafond, au milieu trônait je crois un grand ficus (benjamina?) qui avait d' après les propriétaires les racines en pleine terre dans la maison, sous les fondations carrément. J' avais alors trouvé fascinant et excitant que l' on puisse faire pousser un arbre tropical dans un sol de contrée tempérée. Je me posais des questions sur la rusticité de ce grand ficus arborescent : est-ce que ses racines se contentaient en hiver d' un sol frais et humide mais tenu hors gel par la bulle de chaleur de la maison ? Et jusqu' où s' aventuraient-elles ? Pour moi c' était différent des grands arbres de serre en jardins botaniques que je suppose pour être rigoureux en architecture urbaine plantés dans des grandes fosses bétonnées étanches au milieu extérieur, isolés des canalisations et autres gros câbles pour la fée électricité. Il y avait là tous les avantages, l' arbre est autonome en eau et compose avec deux climats en un entre la partie aérienne et la partie souterraine. Je voudrais reprendre cette idée pour le flamboyant à l' intérieur du jardin : qu' il fasse sa vie dans le sol naturel au même titre que le chataigner ou le mimosa d' à coté mais puisse être abrité si besoin. Il aurait la vigueur de croissance d' un arbre (régulièrement rabattu toutefois pour être abrité chaque hiver sous sa verrière - de plastique - facilement montable et démontable) de pleine terre avec la chaleur, la vraie pluie pleine de minéraux (pas de l' eau usée recyclée) et le vrai soleil direct sans UV interrompus, et la sécurité thermique d' un arbre de serre. Et supposons qu' un hiver il n' y ait pas la moindre gelée : dans ce cas je ne construis pas d' abri autour de lui, mais ce n' est pas près d' arriver, dans cent ans oui là d' accord ce n' est pas impossible.
Voila, dans l' idée, sa vigueur, sa frugalité, son prix faible et sa facilité de multiplication peuvent peut-être compenser à la marge sa très faible rusticité.
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Acclimateuse déraisonnable
"Plantons, plantons, il en restera toujours quelque chose" (Serge Schall)
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- Ben152
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
ça reste un arbre très imposant, qui selon moi a besoin de bien ancrer ses puissantes racines et de bien développer son architecture pour pouvoir fleurir au bout de plusieurs années (je dirais 5 à 10 ans en milieu tropical...). Car je suppose que tu souhaites obtenir une floraison vu que c'est le principal intérêt de cette espèce
Je suis donc sceptique de ce que tu pourrais obtenir en le rabattant chaque année et en le protégeant, sauf à prévoir un abri industriel démesuré
Je suis donc sceptique de ce que tu pourrais obtenir en le rabattant chaque année et en le protégeant, sauf à prévoir un abri industriel démesuré
Visitez mon jardin tropical, et notamment les palmiers !
Visitez aussi ma galerie sur la flore calédonienne !
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- Fredlejardinier
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
A part le garder en pot et en faire un bonsaï je ne vois pas bien comment tu vas faire...
Si tu comptes sur le réchauffement climatique et que tu n'as que 5 ou 6 ans, tu peux garder espoir en revanche si tu es plus âgée, c'est tes enfants qui bénéficieront du changement de zone d'ici 30 ou 40 ans
Quoi qu'il en soit, c'est un arbre extrêmement répandu en zone tropicale, suffisamment célèbre pour que quelques "hurluberlus" eussent l'idée de faire le test en France. La conclusion est sans appel, il n'en existe pas en France métropolitaine à ce jour en capacité de fleurir.
Je pourrais même rajouter que le jacaranda mimosifolia bien plus rustique n'est pas dans sa "zone de confort" chez moi à Six Fours les Plages (zone 9a/9b) et la floraison est forcément décevante ou du moins pas comparable à ce que nous pouvons voir sur le net.
Tu pourrais t'orienter sur des arbustes (plus facile à protéger du froid) tel le flamboyant de Hyères (Sesbania Punicea donné pour -10°C) ou le Caesalpinia Gilliesii plus résistant encore et si tu aimes vraiment les challenges Caesalpinia Pulcherrima qui doit être à peine plus rustique qu'un delonix regia.
J'aimerais bien essayer l'hybridation de Caesalpinia Gilliesii X Pulcherrima au passage
Si tu comptes sur le réchauffement climatique et que tu n'as que 5 ou 6 ans, tu peux garder espoir en revanche si tu es plus âgée, c'est tes enfants qui bénéficieront du changement de zone d'ici 30 ou 40 ans
Quoi qu'il en soit, c'est un arbre extrêmement répandu en zone tropicale, suffisamment célèbre pour que quelques "hurluberlus" eussent l'idée de faire le test en France. La conclusion est sans appel, il n'en existe pas en France métropolitaine à ce jour en capacité de fleurir.
Je pourrais même rajouter que le jacaranda mimosifolia bien plus rustique n'est pas dans sa "zone de confort" chez moi à Six Fours les Plages (zone 9a/9b) et la floraison est forcément décevante ou du moins pas comparable à ce que nous pouvons voir sur le net.
Tu pourrais t'orienter sur des arbustes (plus facile à protéger du froid) tel le flamboyant de Hyères (Sesbania Punicea donné pour -10°C) ou le Caesalpinia Gilliesii plus résistant encore et si tu aimes vraiment les challenges Caesalpinia Pulcherrima qui doit être à peine plus rustique qu'un delonix regia.
J'aimerais bien essayer l'hybridation de Caesalpinia Gilliesii X Pulcherrima au passage
- HARRYMANAE
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Analyses parfaites
Le vieux rêve du flamboyant
ici dans les calanques les Sesbanias sont au mieux,un vrai bouquet de fleur orangées,avec le feuillage approchant l'effet tropical reste efficace surtout mixés avec les Caesalpinias à flos très éxotiques.
Avec des flos d'Erythrines l'ambiance à floraison tropicale est garantie.
Le Jacaranda est plus spectaculaire en volume,le mien a fleuri pour la première fois l'année dernière j'attends avec impatience une récidive et si possible plus fournie!
Le vieux rêve du flamboyant
ici dans les calanques les Sesbanias sont au mieux,un vrai bouquet de fleur orangées,avec le feuillage approchant l'effet tropical reste efficace surtout mixés avec les Caesalpinias à flos très éxotiques.
Avec des flos d'Erythrines l'ambiance à floraison tropicale est garantie.
Le Jacaranda est plus spectaculaire en volume,le mien a fleuri pour la première fois l'année dernière j'attends avec impatience une récidive et si possible plus fournie!
- Fredlejardinier
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Merci Alain ,
Je me demande si quelqu'un dans une zone hyper privilégiée (peut-être toi ?) possédait un Brachychiton Acerifolius ? Qui est presque aussi spectaculaire qu'un Delonix Regia
Je me demande si quelqu'un dans une zone hyper privilégiée (peut-être toi ?) possédait un Brachychiton Acerifolius ? Qui est presque aussi spectaculaire qu'un Delonix Regia
- Ben152
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Je me souviens encore de celui de Gilles, Fred
http://fousdepalmiers.fr/html/forum/vie ... 20&t=21126
Mais, toi tu l'as oublié ?
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- Fredlejardinier
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Oups !
Je suis impardonnable !!!
Je suis impardonnable !!!
Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Le flamboyant rouge ne fleurit pas avec des températures hivernales inférieures à 7ºC ?
(C'est pour ça que je n'en ai vu aucun ici ? (température minimale en hiver : autour de 4-5ºC))
PS : La flamme australienne de gilles06 est superbe !
(C'est pour ça que je n'en ai vu aucun ici ? (température minimale en hiver : autour de 4-5ºC))
PS : La flamme australienne de gilles06 est superbe !
- Ben152
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Et sinon, plus de nouvelles de Delonix Un si long discours pour ne plus donner signe de vie
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Si elle rêvait depuis des années (15 ans?) d'en avoir un dans son jardin, et qu'elle planifiait sa tentative d'acclimatation depuis tout ce temps, les retours négatifs, aussi bienveillants qu'ils puissent être, lui ont peut-être sapé le moral ?
Si c'était à moi que c'était arrivé (de devoir renoncer à un rêve poursuivi depuis plus de 15 ans), j'en aurais probablement été traumatisé
A mon sens, elle peut toujours tenter l'expérience si elle a un moyen peu onéreux de se procurer des milliers de graines (et de construire sa serre) ;
Sinon, elle peut aussi en garder un spécimen miniaturisé en intérieur, et voir s'il fleurit?
Si l'issue de ses expérimentations est heureuse, je serai content pour elle !
Après plus de recherches, et d'après ce que j'ai pu lire, en milieu non protégé, il faut le protéger des températures inférieures à 4ºC (donc même chez moi c'est compliqué : s'il meure une année, retirer un arbre de cette taille...) ;
J'envisageais depuis quelques mois de me procurer quelques graines pour le planter chez moi, mais je renoncerai peut-être (je suis plus planteur qu'"entreteneur")...
Si c'était à moi que c'était arrivé (de devoir renoncer à un rêve poursuivi depuis plus de 15 ans), j'en aurais probablement été traumatisé
A mon sens, elle peut toujours tenter l'expérience si elle a un moyen peu onéreux de se procurer des milliers de graines (et de construire sa serre) ;
Sinon, elle peut aussi en garder un spécimen miniaturisé en intérieur, et voir s'il fleurit?
Si l'issue de ses expérimentations est heureuse, je serai content pour elle !
Après plus de recherches, et d'après ce que j'ai pu lire, en milieu non protégé, il faut le protéger des températures inférieures à 4ºC (donc même chez moi c'est compliqué : s'il meure une année, retirer un arbre de cette taille...) ;
J'envisageais depuis quelques mois de me procurer quelques graines pour le planter chez moi, mais je renoncerai peut-être (je suis plus planteur qu'"entreteneur")...
- Mbokaja
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Sa plaidoirie déraisonnable s'est heurtée à vos réquisitoires lucides.
Briseurs de rêves va!
Et un Sophora non? c'est bien un Sophora!
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Bonjour à tous, et je suis vraiment désolée pour mon retard , j' avais des soucis (durable et récurrents) tout cet été, donc je me suis mise en retrait, mais je suis toujours vivante, j' ai la passion du jardin à vie je pense
J' ai donc commandé dix mille graines de delonix regia (environ cinq kilos), toutes passées à l' eau bouillante dans la passoire chinois cinq secondes, puis plantées sur une surface insuffisante de 2,5m * 70cm (terre sèche et dure la flemme, et je n' ai même pas eu la patience d' arroser la veille pour ameublir) et là j' en ai peut être deux cents, trois cents de sortis, ça fait une zone bien verte dans l' herbe jaune. J' en ai empotés une trentaine, mais je vais le faire pour tous avant l' hiver car j' en ai bien moins que ce que j'escomptais pour faire mon test. Aucun ne dépasse les 15 cm à l' heure actuelle pour des diamètres de tige de quelques 3 ou 4 mm, faut dire que je n'arrose pas assez. La germination est très rapide ( 5 jours, mais la pousse ensuite très lente, la comparaison avec un acacia robinier s' arrête là en terme de croissance. Je vais avoir plus de facilités avec le retour de la pluie. Je ne les exposerai pas au gel pour cet hiver vu que je n' en ai que moins de 20%. Il en germe encore ces jours-ci.
J' ai donc commandé dix mille graines de delonix regia (environ cinq kilos), toutes passées à l' eau bouillante dans la passoire chinois cinq secondes, puis plantées sur une surface insuffisante de 2,5m * 70cm (terre sèche et dure la flemme, et je n' ai même pas eu la patience d' arroser la veille pour ameublir) et là j' en ai peut être deux cents, trois cents de sortis, ça fait une zone bien verte dans l' herbe jaune. J' en ai empotés une trentaine, mais je vais le faire pour tous avant l' hiver car j' en ai bien moins que ce que j'escomptais pour faire mon test. Aucun ne dépasse les 15 cm à l' heure actuelle pour des diamètres de tige de quelques 3 ou 4 mm, faut dire que je n'arrose pas assez. La germination est très rapide ( 5 jours, mais la pousse ensuite très lente, la comparaison avec un acacia robinier s' arrête là en terme de croissance. Je vais avoir plus de facilités avec le retour de la pluie. Je ne les exposerai pas au gel pour cet hiver vu que je n' en ai que moins de 20%. Il en germe encore ces jours-ci.
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Toutes mes excuses Ben pour ta première réponse, alors oui je partage ton scepticisme si ça réagit à la taille (car je devrai avec quasi certitude tailler après le gel) comme un albizia julibrissin qui peut avoir des cannes à pêche de trois mètres sans fleurs suite à une taille hivernale sévère. Mais je venais de dire que justement la croissance me paraissait lente, donc ça risque de ne même pas atteindre ce stade là un jour, quand bien même ils seraient emmaillotés comme il faut...Ben152 a écrit :ça reste un arbre très imposant, qui selon moi a besoin de bien ancrer ses puissantes racines et de bien développer son architecture pour pouvoir fleurir au bout de plusieurs années (je dirais 5 à 10 ans en milieu tropical...). Car je suppose que tu souhaites obtenir une floraison vu que c'est le principal intérêt de cette espèce
Je suis donc sceptique de ce que tu pourrais obtenir en le rabattant chaque année et en le protégeant, sauf à prévoir un abri industriel démesuré
J' ai dans mon ordinateur deux ou trois photo de flamboyant ne dépassant pas les 4 mètres d' envergure de mémoire, et qui fleurissent très bien.
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Bien entendu je n' ai posté la belle photo dans mon premier exemple pour dire que c' était difficile de résister au charme de cet arbre. Vous l' aviez compris j' imagine, pas pour illustrer que j' en espérais . J' ai fait une copie d' écran d' une page où un testeur disait en avoir un depuis quelques années à San Francisco si j' ai bien lu.
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Re: Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Trop tard Fredlejardinier, les semis sont faits.Fredlejardinier a écrit :A part le garder en pot et en faire un bonsaï je ne vois pas bien comment tu vas faire...
Si tu comptes sur le réchauffement climatique et que tu n'as que 5 ou 6 ans, tu peux garder espoir en revanche si tu es plus âgée, c'est tes enfants qui bénéficieront du changement de zone d'ici 30 ou 40 ans
Quoi qu'il en soit, c'est un arbre extrêmement répandu en zone tropicale, suffisamment célèbre pour que quelques "hurluberlus" eussent l'idée de faire le test en France. La conclusion est sans appel, il n'en existe pas en France métropolitaine à ce jour en capacité de fleurir.
Je pourrais même rajouter que le jacaranda mimosifolia bien plus rustique n'est pas dans sa "zone de confort" chez moi à Six Fours les Plages (zone 9a/9b) et la floraison est forcément décevante ou du moins pas comparable à ce que nous pouvons voir sur le net.
Tu pourrais t'orienter sur des arbustes (plus facile à protéger du froid) tel le flamboyant de Hyères ( donné pour -10°C) ou le Caesalpinia Gilliesii plus résistant encore et si tu aimes vraiment les challenges Caesalpinia Pulcherrima qui doit être à peine plus rustique qu'un delonix regia.
J'aimerais bien essayer l'hybridation de Caesalpinia Gilliesii X Pulcherrima au passage
Je suis une huluberlu, mais ca me va , c' est le prix à payer pour savoir comment vont réagir les petits delonix, confrontés à un contexte tempéré-chaud mais avec de l' aide. En effet c' est avec le sesbania que j' arriverai au moins à avoir des petits arbustes rouges, il est ressemblant à un jeune flamboyant j' imagine. Je le connaissais de nom mais ne pensais pas l' essayer avant des années, je vais le prioriser, d' ailleurs ça m' apprendra peut-être à mieux comprendre les attentes du flamboyant. Quant au Caesalpinia j' aime aussi, sauf que là c' est dans des tons oranges, c' est différent. Je le gardais pour plus tard aussi, ca devrait réussir ici, bonne terre silico-argileuse profonde, très habitée, plutôt fertile avec petits cailloux pour le drainage, bonnes pluies annuelles, après midi d' été au cagnard (les delonix ont très bien germé par 30 degrés en masse en juillet, faudrait voir ce que ça donne semés tôt au printemps, pour connaître leur température idéale de végétation).
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