Limite de rusticité réelle de delonix regia rouge
Posté : 16 juin 2017 05:43
Je suis preneuse de toute info à ce sujet, lectures ou tests perso crash test, en vous remerciant d' avance.
Venus des plaines nord ouest de Madagascar...Je sais juste qu' il en existe des exemplaire de plusieurs mètres semblables à des albizzia de vingt ans (quelques metres, tronc de quarante centimètres ?) devant une sorte de basilique à Héraklion en Crète, je les ai vus sur Google Street View à mon tour., avec de belles frondaisons bien fournies et quelques fleurs. C' est tout bonnement dingue. Le plus bel arbre du monde, tropical de chez tropical, certes basique pour les chanceux des pays chauds, mais à deux heures de vol de la métropole sous climat poussiéreux steppique de zone 11, en Europe !!! A Héraklion il faut savoir qu' il pleut environ "4 gouttes" sur 4 mois d' étés, cet arbre est rude !! Et je crois vigoureux.
Un Mentonais indique qu' il faudrait lui assurer > +7°C en hiver, pas moins, mais la curiosité me démange et je souhaiterais en faire le constat par moi-même avec l' espoir qu' on peut peut être en vérité l' amener jusqu' à fleurter les 0 degrés après une belle saison où ils n' auraient manqué de rien, ça pousse vite comme des petits albizzia et semble aimer les bonnes chaleurs de Midi-Pyrénées parfois humides. Après un tout premier essai de semis en pot il y a quelques années (ne pouvant les ramener de vacances à Paris, je les avais confiés à mon voisin jardinier passionné de méditerranéennes, les petits delonix en pot plastique rond de 3L dans l' argile dure ont gelé dans son petit garage visiblement non chauffé, ils ont donc tenu quelques temps ). Je voudrais en livrer une quantité en test après un semis en pleine terre. Repérer dès les tout premiers froids, voire les toutes premières gelées blanches quelles sont les plantules (à l'abri du vent) les plus résistantes, les déplanter avant que le gel plus fort ne survienne et les réinstaller chaque année, ou les capitonner au max avec gros paillage au sol. Ou encore les bouturer, (mieux, les cloner in vitro soyons fous ) mais je n' ai jamais lu que cela se pratiquait (faut dire que le semis est si facile et rapide au chaud humide une fois passé le déblocage par simulation du feu avec 5 secondes dans l' eau bouillante au chinois). Leur prévoir un petit abri démontable au jardin. Enfin je ne sais pas encore comment procéder mais l' idée étant d' en sélectionner une minorité un peu moins gélive que les autres, comme on dit peut-être issus de souches un peu plus hautes en "altitude", mais s' ils viennent tous de plaine ça coince... M' enfin ils n 'ont pas tous le même adn de toute façon.
Bien entendu je n' ai aucun espoir de les implanter comme ça, car dans mon département 81 Tarn le record de douceur en hiver est de -3,2°C (1994), suivi de -3,4 (2016), et les étés sont chauds en pics (+34°C et plus chaque année, ce qui peut encourager ce genre de plante peut-être?) mais peut-être qu' une sorte de serre froide démontable suffirait à conjuguer les avantages de la serre en hiver, et de la pleine terre à la belle saison. Ce genre d' idée m' est venue suite au visionnage il y a longtemps à la télé d' un court métrage de publicité (TF1?) pour l' architecture qui s' appelait Du Coté De Chez Vous, tous les jours vers treize heures, un jour j' y avais vu une maison dont le salon était très haut de plafond, au milieu trônait je crois un grand ficus (benjamina?) qui avait d' après les propriétaires les racines en pleine terre dans la maison, sous les fondations carrément. J' avais alors trouvé fascinant et excitant que l' on puisse faire pousser un arbre tropical dans un sol de contrée tempérée. Je me posais des questions sur la rusticité de ce grand ficus arborescent : est-ce que ses racines se contentaient en hiver d' un sol frais et humide mais tenu hors gel par la bulle de chaleur de la maison ? Et jusqu' où s' aventuraient-elles ? Pour moi c' était différent des grands arbres de serre en jardins botaniques que je suppose pour être rigoureux en architecture urbaine plantés dans des grandes fosses bétonnées étanches au milieu extérieur, isolés des canalisations et autres gros câbles pour la fée électricité. Il y avait là tous les avantages, l' arbre est autonome en eau et compose avec deux climats en un entre la partie aérienne et la partie souterraine. Je voudrais reprendre cette idée pour le flamboyant à l' intérieur du jardin : qu' il fasse sa vie dans le sol naturel au même titre que le chataigner ou le mimosa d' à coté mais puisse être abrité si besoin. Il aurait la vigueur de croissance d' un arbre (régulièrement rabattu toutefois pour être abrité chaque hiver sous sa verrière - de plastique - facilement montable et démontable) de pleine terre avec la chaleur, la vraie pluie pleine de minéraux (pas de l' eau usée recyclée) et le vrai soleil direct sans UV interrompus, et la sécurité thermique d' un arbre de serre. Et supposons qu' un hiver il n' y ait pas la moindre gelée : dans ce cas je ne construis pas d' abri autour de lui, mais ce n' est pas près d' arriver, dans cent ans oui là d' accord ce n' est pas impossible.
Voila, dans l' idée, sa vigueur, sa frugalité, son prix faible et sa facilité de multiplication peuvent peut-être compenser à la marge sa très faible rusticité.
Merci pour votre attention
Venus des plaines nord ouest de Madagascar...Je sais juste qu' il en existe des exemplaire de plusieurs mètres semblables à des albizzia de vingt ans (quelques metres, tronc de quarante centimètres ?) devant une sorte de basilique à Héraklion en Crète, je les ai vus sur Google Street View à mon tour., avec de belles frondaisons bien fournies et quelques fleurs. C' est tout bonnement dingue. Le plus bel arbre du monde, tropical de chez tropical, certes basique pour les chanceux des pays chauds, mais à deux heures de vol de la métropole sous climat poussiéreux steppique de zone 11, en Europe !!! A Héraklion il faut savoir qu' il pleut environ "4 gouttes" sur 4 mois d' étés, cet arbre est rude !! Et je crois vigoureux.
Un Mentonais indique qu' il faudrait lui assurer > +7°C en hiver, pas moins, mais la curiosité me démange et je souhaiterais en faire le constat par moi-même avec l' espoir qu' on peut peut être en vérité l' amener jusqu' à fleurter les 0 degrés après une belle saison où ils n' auraient manqué de rien, ça pousse vite comme des petits albizzia et semble aimer les bonnes chaleurs de Midi-Pyrénées parfois humides. Après un tout premier essai de semis en pot il y a quelques années (ne pouvant les ramener de vacances à Paris, je les avais confiés à mon voisin jardinier passionné de méditerranéennes, les petits delonix en pot plastique rond de 3L dans l' argile dure ont gelé dans son petit garage visiblement non chauffé, ils ont donc tenu quelques temps ). Je voudrais en livrer une quantité en test après un semis en pleine terre. Repérer dès les tout premiers froids, voire les toutes premières gelées blanches quelles sont les plantules (à l'abri du vent) les plus résistantes, les déplanter avant que le gel plus fort ne survienne et les réinstaller chaque année, ou les capitonner au max avec gros paillage au sol. Ou encore les bouturer, (mieux, les cloner in vitro soyons fous ) mais je n' ai jamais lu que cela se pratiquait (faut dire que le semis est si facile et rapide au chaud humide une fois passé le déblocage par simulation du feu avec 5 secondes dans l' eau bouillante au chinois). Leur prévoir un petit abri démontable au jardin. Enfin je ne sais pas encore comment procéder mais l' idée étant d' en sélectionner une minorité un peu moins gélive que les autres, comme on dit peut-être issus de souches un peu plus hautes en "altitude", mais s' ils viennent tous de plaine ça coince... M' enfin ils n 'ont pas tous le même adn de toute façon.
Bien entendu je n' ai aucun espoir de les implanter comme ça, car dans mon département 81 Tarn le record de douceur en hiver est de -3,2°C (1994), suivi de -3,4 (2016), et les étés sont chauds en pics (+34°C et plus chaque année, ce qui peut encourager ce genre de plante peut-être?) mais peut-être qu' une sorte de serre froide démontable suffirait à conjuguer les avantages de la serre en hiver, et de la pleine terre à la belle saison. Ce genre d' idée m' est venue suite au visionnage il y a longtemps à la télé d' un court métrage de publicité (TF1?) pour l' architecture qui s' appelait Du Coté De Chez Vous, tous les jours vers treize heures, un jour j' y avais vu une maison dont le salon était très haut de plafond, au milieu trônait je crois un grand ficus (benjamina?) qui avait d' après les propriétaires les racines en pleine terre dans la maison, sous les fondations carrément. J' avais alors trouvé fascinant et excitant que l' on puisse faire pousser un arbre tropical dans un sol de contrée tempérée. Je me posais des questions sur la rusticité de ce grand ficus arborescent : est-ce que ses racines se contentaient en hiver d' un sol frais et humide mais tenu hors gel par la bulle de chaleur de la maison ? Et jusqu' où s' aventuraient-elles ? Pour moi c' était différent des grands arbres de serre en jardins botaniques que je suppose pour être rigoureux en architecture urbaine plantés dans des grandes fosses bétonnées étanches au milieu extérieur, isolés des canalisations et autres gros câbles pour la fée électricité. Il y avait là tous les avantages, l' arbre est autonome en eau et compose avec deux climats en un entre la partie aérienne et la partie souterraine. Je voudrais reprendre cette idée pour le flamboyant à l' intérieur du jardin : qu' il fasse sa vie dans le sol naturel au même titre que le chataigner ou le mimosa d' à coté mais puisse être abrité si besoin. Il aurait la vigueur de croissance d' un arbre (régulièrement rabattu toutefois pour être abrité chaque hiver sous sa verrière - de plastique - facilement montable et démontable) de pleine terre avec la chaleur, la vraie pluie pleine de minéraux (pas de l' eau usée recyclée) et le vrai soleil direct sans UV interrompus, et la sécurité thermique d' un arbre de serre. Et supposons qu' un hiver il n' y ait pas la moindre gelée : dans ce cas je ne construis pas d' abri autour de lui, mais ce n' est pas près d' arriver, dans cent ans oui là d' accord ce n' est pas impossible.
Voila, dans l' idée, sa vigueur, sa frugalité, son prix faible et sa facilité de multiplication peuvent peut-être compenser à la marge sa très faible rusticité.
Merci pour votre attention