Hier repassait à la télé ce film très connu.
Je ne vais pas en vanter les qualités, l'atmosphère angoissante, les caractères bien trempés, etc.
Non, je voudrais parler de l'amateurisme comique des décors, de leur naïveté.
Pour un film censé se passer au Guatemala, on voit un décor de garrigues bien de chez nous parsemé chichement dans quelques scènes de quelques Phoenix bizarres, et non identifiés, apparemment artificiels, plantés de manière incongrue et irréaliste en plein rochers.
Ce film a été tourné en divers coins du Gard, dont la bambouseraie d'Anduze.
A un moment un des protagonistes demande à son partenaire d'aller chercher une "branche" de palmier. Il utilisera ensuite le pétiole comme gouttière pour transvaser de la nitroglycérine. Le palmier a eu là sa minute de gloire dans ce film.
Film: le salaire de la peur
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Re: Film: le salaire de la peur
Michel les anacronismes , les decors ridicules , les erreurs de vocabulaire existent depuis la nuit des temps et n'empêchent pas une oeuvre artistique d'être un chef d'oeuvre. Le nombre de peintures représentant une scène de la vie du Christ avec des agaves ou des oponces, des décors d'opéra avec des batiments qui ne pouvaient être construit en ce temps ,des pièces de théatre avec un vocabulaire inexistant à l'époque où se déroulait l'action sont légions
Re: Film: le salaire de la peur
Je n'avais pas vu passer ce post
J'ai revu moi aussi avec plasir ce "monument" et me suis amusé de cette reconstitution "approximative" d'un pays d'Amérique latine.
Dans plusieurs scènes, tournées à des endroits différents, on aperçoit un et un seul palmier, toujours le même (qui semble être un dactylifera souffreteux), mais on ne voit jamais le pied (le pot?). Ils le promenaient donc sur les différents sites du tournage...
Anecdote: l'épave du camion d'Yves Montand n'a été retirée du ravin que dans le milieu des années 80 il me semble...
J'ai revu moi aussi avec plasir ce "monument" et me suis amusé de cette reconstitution "approximative" d'un pays d'Amérique latine.
Dans plusieurs scènes, tournées à des endroits différents, on aperçoit un et un seul palmier, toujours le même (qui semble être un dactylifera souffreteux), mais on ne voit jamais le pied (le pot?). Ils le promenaient donc sur les différents sites du tournage...
Anecdote: l'épave du camion d'Yves Montand n'a été retirée du ravin que dans le milieu des années 80 il me semble...
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