Bonjour, bonne année verte, je n'ai hélas que très peu d'avancement à vous annoncer, tant pis.
L' an dernier je n' ai pas pu racheter de gros sac de graines, mais il en restait une demie douzaine de 2017 qui sont sorties ici ou là dans des pots* et au pied de petits lauriers-sauces arrosés chaque jour pendant cet été chaud 2018. *La première à germer est sortie dans le terreau de mon phoenix canariensis, quelques semaines plus tard pourriture racinaire.
Deux exemplaires sont actuellement en pleine terre,
_ l' un, en forme, était au pied (j' y avais mis en "infirmerie" des germes dont la racine était abîmée au déterrage en 2017 au moment du surnombre) d' un jeune jacaranda vigoureux lui-même planté en septembre (racines très serrés, d'où sol sec au pied), il a donc été transplanté sans presque s' en rendre compte, il est à exposition plein sud sans ombre autre que les feuilles basses du jacaranda mais avec risque de vent sud-ouest freinés au sol. Au pied du jacaranda une bute d' argile, de la brique, 15 cm de paille + 15 cm de plusieurs couches de soleil le recouvrent. Je ne le mettrai en photo que s' il passe l' hiver.
_ l'autre n' a eu aucun déplacement, il est là où il a germé, derrière la haie de buie de 2017 (sud-est, presque aucun vent, mi-ombre d' un mûrier platane l' été, sauf en début d' automne 2018 très sec, le mûrier non taillé (plus faible face à la sécheresse) se faisant semi-persistant). Ce plant a été en contact en fin d' automne avec de la litière de feuilles mortes 2017 et avait vers novembre déjà une nécrose de la tige ponctuelle, mauvais départ pour l' hiver.
En étable, la température est descendue un peu sous 2°C (je l' ai noté) 4 autres plants regroupés en un tout petit pot carré plastique noir dans une terre bien sableuse avec roche volcanique* comme des cactus car je commençais à leur faire pourrir les racines. J'ai tendance à trop arroser les jeunes xérophytes en pensant qu' ils ne sont pas assez armés la première année, alors qu' ils n' ont que très peu besoin de moi. Je sous-estime l' amplitude de l'évaporation entre un contexte de sol très froid et très chaud. Sous 5°C un pot minuscule reste humide peut-être 6 semaines. Même quelques semis d'agrumes en ont raz le bol de mon eau en toute saison, il faut savoir lever le pied même pour ce qui aime l'eau si l'ambiance est frigorifique

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Du coup ils sont jaunes, et sont à l'affût du moindre rayon de soleil à 20 cm du carreau dépoli. Comme d'habitude je ne touche presque rien dans mon étable l'hiver, il y fait si froid que tout ne tient toujours qu' à un fil, le temps est suspendu jusqu' à mi-février. Je laisse la poussière et les toiles d' araignées en place et je retiens mon soufle pour que cela ne touche pas 0°C (un micro palmier de 6 mois inconnu a cependant gelé derrière la vitre)
Je continue les divers relevés météo sol terre etc mais pas encore reportés depuis un bon semestre. Tout cela sera retapé un jour ou l' autre.
Note : je remarque sur mon expérience que le mélange sable+terreau+pouzzolane convient aussi bien à :
- cocotier (je viens d' en perdre un : la maladie jaune supposée) : arrosage moyen à abondant.
- delonix : très faible à moyen.
- cactus : nul à moyen.
Je souhaiterais racheter un gros sac dodu de graines de flamboyant cette année, et avant jouer à les brasser comme des grains de café doux et musicaux.

Sans oublier la journée de trempage à température ambiante cette fois !