Salut,
Dans un autre post Paysan..dans le sud-ouest j'avais parlé de zones verte, orange, rouge, noire...cela peut être le point de départ d'une lutte raisonnée et ciblée contre le paysandisia enfin j'avais évoqué ces notions de zone dans cet esprit là.
Il est difficile de trouver et d'établir un programme de lutte contre le papillon du palmier vu le peu d'informations officielles à ce sujet et c'est dans cet esprit de clarification je pense que les membres de l'association des fous de palmiers ont reçu un questionnaire par mail ...il faudrait que je trouve le temps d'y répondre mais au regard de mon aversion pour les réponses simplistes et sans idées du devenir et de l'utilisation de ma réponse peut être vais je m'abstenir en fin de compte.
Comme tout le monde confronté à ce problème j'ai cherché via le net ou les organismes officiels des solutions ...rien de vraiment satisfaisant entre ceux qui prônent des moyens interdits et n'ont aucune connaissance de leurs moyens d'application, les solutions fantaisistes, les perceurs de palmiers, ceux qui confondent les ravageurs et pensent que leur lutte peut être simultanée...???ce qu'y me semble irréaliste en lutte raisonnée
Bref vu le manque d'information j'ai appliqué des solutions curatives que beaucoup connaissent ici avec des insecticides de contact et d'ingestion comme deltamethrine et bifenthrine ce dernier interdit aujourd'hui pour cette utilisation.
Les résultats étaient bons avec malgré tout quelques soucis sur certains types de palmiers comme les Chamaerops ou bien les Phoenix en plus d'agir tardivement aprés avoir constaté des dégats des fois importants sur de jeunes plantes
Depuis trois ans j'expérimente l'utilisation de traitements préventifs qui s'utilise en curatifs aussi mais avec l'intention de réduire les dégâts des larves après les pontes et de faciliter la lutte curative de fin de saison voire de la supprimer.
Pour plus de clarté et pour ceux que ça intéresse voici mon programme de traitements des palmiers de mon jardin que je considère comme une lutte raisonnée.
Je considère malgré tout que la lutte contre ce fléau est quelque chose de personnel et chacun doit etablir la sienne selon sa zone , les ravageurs qui y sont présents, ses convictions environnementalistes ou capacités financières etc...
J'ai peu de palmiers dans mon jeune jardin (une douzaine d'années) voici leur nombre et leurs espèces :
-Trois touffes jeunes de Chamaerops humilis argentea (maroc)
-Deux Brahea armata un planté il y a dix ans et l'autre cette année
-Un Phoenix canariensis planté en 2012
Traitement insecticides réalisés cette année:
-1er traitement Diflubenzuron en préventif le 10 Juillet
-2ème traitement Diflubenzuron le 31 juillet
-3ème traitement Lambda cyalothrine le 21 aout
J'envisage de faire un dernier traitement fin septembre ou début octobre selon les conditions climatiques.
Les résultats de mes premiers traitements au diflubenzuron ont été concluant sur trois Chamaerops et le plus gros brahea attaqués le produit a stoppé la croissance de larves après ingestion car ce produit sélectif mais non foudroyant n'élimine pas les larves avant leur prochaine mue donc la larve peut s'alimentait et c'est cela qui permet de dire que l'attaque est stoppée à la vue des dégâts car sans signes de ces dégâts rien ne pourrait faire penser que le produit a agi.
Voici quelques photos des dégâts les plus importants mais stoppés par la mort des larves:
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Ma lutte est un exemple mais beaucoup d'autre possibilité sont à envisager pour ceux qui auraient des soucis à trouver ces matières actives peut être réservées aux pros par exemple une lutte préventive à base de B.T. et ensuite une curative en fin de sison avec deltamethrine ou cypermethrine trés facile à trouver pour les particuliers avis aux amateurs qui voudraient faire des tests et nous donner leurs résultats, à savoir que le B.T. est très efficace sur jeunes larves donc idéal en préventif.
Bonne lutte @+