Le Béarn est plus frais l'été, le climat y est toute l'année plus irrégulier, plus contrasté que dans les plaines du sud-ouest plus au nord. Un plus faible ensoleillement y va de pair avec une plus forte pluviométrie.
Mais il se rattrape un peu l'hiver.
Si j'habitais en fond de vallon ou à l'est de Pau je n'aurais sans doute pas pu garder tout cet éventail de plantes aussi longtemps.
Lors de la grande vague de froid de 85 la basse montagne a été relativement épargnée comparée à la plaine.
J'habite à 30 km des premières vraies montagnes, je suis dans une zone vallonnée à 100 m au dessus de la plaine et à 220 m d'altitude. Cette situation me donne une moyenne de températures maximales plus basse tout au long de l'année, mais joue favorablement sur les minis et la rareté des brouillards.
Je suis plus près des caractéristiques climatiques du Pays basque côtier que de celui de Gabas effectivement avec une moyenne des minis de janvier autour de 3°.
Un exemple etonnant et extrême: cette nuit qui a été très claire à 1 h du matin il faisait 12° à Pau à 20 km mais ici j'étais à la limite de la zone de conflit entre air froid de basse couche et air chaud du au vent du sud avec effet de Foehn qui passait au dessus des montagnes et qui glissait sur l'air froid. Ce qui donnait une température moyenne de 19° avec suivant la force de la brise des bouffées fugaces d'air chaud par moment que j'ai estimé à pas loin de 25°.
C'est une zone en AOC Jurançon. Si on peut y produire des vins liquoreux à 14°, le terroir ne doit pas être si défavorisé que ça.
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Dans ces conditions, la famille des brahea me semble difficile mais qui ne tente rien... qui sait, j'aurai peut être un jour, un aussi beau que Michel dans mon jardin