LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Michel Greco a écrit :Pas si fragile que ça ces chiliennes, elles ont résisté sans dégats à -9°/-10° bref en 2012 sauf Luma chequen qui était en limite.
Pour compléter j'avais tenté deux autres chiliennes dans ce coin, Ugni molinae et Gevuina avellana, mais je n'ai jamais réussi à les conserver longtemps, à cause de la chaleur et non du froid.
Il me reste à planter un Peumus boldus et à tester sa résistance au climat et au sol local.

Belle mise à jours. En effet Luma apiculata et Luma chequens resitent bien aux froids. Pour moi la luma apicula est une des myrthes les plus rustiques. Sans soucis jusqu’à -10° à priorie et jusqu’à -12° si le gel s’éternise pas trop. février 2012 avait gelé mon très jeune exemplaire, mais des exemplaire âgés ont résisté à Tours.

Récolte de girolles sur mon terrain



Quelques cèpes aussi, un peu tous les jours



Araujia sericifera



Le Bauhinia grandiflora a commence sa floraison il y a quelques jours



Sabal bermudana en fleurs



Fuchsia regia reitzii









Agave asperrima, début de floraison. Curieusement 5 petits rejets situés sous la plante mère ont décidé de fleurir en même temps.



Une lance du Syagrus en train de s'ouvrir, en contre-jour.

Bien joli floraison et les champignons quelle chance On est pas prêt d'en ramasser ici Peut-être en 2018 s'il pleut

ouah des B. Aereus; les meilleurs de tous les cèpes!

le syagrus a contre jour c'est chouette et une belle poêlée de girolle en perspective...que demander de plus avec un petit verre et une bonne entrecôte pour accompagner tout ça

Ah là là les cèpes, ça donne envie
Concernant la floraison de rejets d'agave, j'avais vu aussi ce phénomène il y a quelques années à la cactuseraie de Montolieu, sur des rejets encore plus petits! c'est surprenant en effet!

Intéressant Domi. On ne voit pas les rejets sur la photo, ils sont vraiment petits aussi, et les hampes qu'on ne distingue pas non plus sont en proportion!

Le syagrus en contre-jour est en super forme ! (J'ai compté au moins 12 palmes, sans la lance !)
Tu l'engraisses avec du fumier? Ici je galère avec trois petits qui font du surplace depuis plus de 10 ans (malgré les arrosages copieux)

Au fait, comment tu fais, pour t'assurer que tes champignons sont bien les bons (et pas les toxiques), tu fais vérifier auprès d'un pharmacien de ton coin?

Non Oreg, je ne donne rien à manger au Syagrus, ni à boire. Il a en effet une douzaine de palmes vertes, ça représente environ 3 ans de production. Passé 3 ans , les palmes commencent à se dessécher.

Pour les champignons, ce sont les plus courants. Ils sont archi connus et facilement reconnaissables. Aussi je me passe de l'avis des pharmaciens qui d'ailleurs aujourd'hui ne sont plus aussi calés qu'autrefois en mycologie.
Comme autres champignons qui poussent sur mon terrain et que je consomme il y a les coulemelles et les amanites des césars ou oronge vraie, bien caractéristiques aussi, ainsi que les agarics champêtres appelés aussi rosés des prés.
J'évite les champignons dont la détermination est plus délicate.

Je suis envieux de ton climat et surtout de ton sol : quand je vois à quelle allure tes plantes pousses je mesure mieux l'intérêt d'avoir un sol profond.

J'ai par ex kalopanax qui végète lamentablement chez moi depuis deux ans. En revanche, je suis étonné de voir l'allure un peu raide de ton Maytenus , le mien à les branches bien pleureuses ?
J'envie bien entendu ton syagrus, quelle beau specimen !!!!

Pour le reste, que dire, vive le climat Béarnais.

Merci Serge, et dire que je me plains de mon sol certes profond, mais si ingrat, caillouteux, argileux et pas humifère du tout, quand je le compare au sol du jardin de ma mère à Pau qui a un sol noir, très meuble et sans cailloux. Tout pousse comparativement plus vite chez elle qu'ici.
Je me suis toujours demandé comment les racines chez moi arrivaient à pénétrer un sol aussi compact que je suis obligé d'attaquer avec un gros pic qui rebondit sur les galets ronds. Les vers de terre y sont rares.

Ma soeur vit en Charente. Je connais ces sols calcaires ingrats où le rocher n'est pas loin.

Michel Greco a écrit :Merci Serge, et dire que je me plains de mon sol certes profond, mais si ingrat, caillouteux, argileux et pas humifère du tout, quand je le compare au sol du jardin de ma mère à Pau qui a un sol noir, très meuble et sans cailloux. Tout pousse comparativement plus vite chez elle qu'ici.
Je me suis toujours demandé comment les racines chez moi arrivaient à pénétrer un sol aussi compact que je suis obligé d'attaquer avec un gros pic qui rebondit sur les galets ronds. Les vers de terre y sont rares.

Ma soeur vit en Charente. Je connais ces sols calcaires ingrats où le rocher n'est pas loin.

Oui! lot de consolation, ma terre est très facile à travailler pour le peu que l'on prenne la précaution d'éviter sa battance hivernale par une couche de mulch importante ; mais c'est bien là le seul avantage que j'ai par rapport à toi.

Dans ton sol, user du B.R.F sans modération me semble être une bonne parade !?

Le BRF, il faudrait pouvoir en fabriquer, et en quantité industrielle. J'ai renoncé à tout amendement. Même dans les bois environnants l'humus est quasiment inexistant, ça m'a toujours étonné.

Quel beau bébé ce syagrus !

Merci Eric.
A propos du Syagrus, il s'est encore évasé un peu plus à la base.



Jupe ou pas jupe. Je suis en train de me demander si je continue à nettoyer certains palmiers ou si je laisse faire la nature.

Le Washingtonia filifera



Le Brahea armata, début de jupe encore discret.



Le Phoenix canariensis. Celui-ci n'aura jamais une jupe très développée, car les palmes finissent par se décrocher avant mais je vais maintenant attendre que les palmes sèches tombent toutes seules, ça m'évitera de passer du temps à faire des acrobaties au bout d'une échelle à couper des trucs avec des épines dangereuses.



Pour se remettre de cette question existentielle, un peu de verdure entretenue par cet été souvent gris et humide comme aujourd'hui.

Bananiers avec devant de gauche à droite Trachycarpus princeps, Colocasia Jack's Giant et Jubutiagrus.



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Je termine par ce début de mûrissement pour les jujubes