Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 18 sept. 2012 23:18
J'ai déjà entendu ça, et Ber en a parlé aussi.
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Réflexions sur la rusticité des palmiers
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Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 18 sept. 2012 23:24
Michel, Il y a un débat sur le blog? On doit imputer cela, Seulement aux carences en fer?
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 18 sept. 2012 23:36
Un débat, je ne crois pas. Je ne connais pas du tout les phénomènes en jeu, je n'ai pas creusé le sujet, je ne sais même pas si c'est prouvé.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 19 sept. 2012 08:49
Vu comme ça on ne voit pas trop pourquoi. Il est possible néanmoins que certaines plantes sans être forcement calcifuges mais se trouvant en milieu "trop" calcaire, souffrent de carences (chlorose, ..) et effectivement deviennent alors plus fragiles.GerardCarry a écrit :On m'a affirmé qu'une plante plantée en terre acide, Est plus résistante qu'en sol calcaire!
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 19 sept. 2012 09:54
Il faut dire qu'en europe on n'est pas aussi avancés qu'aux usa,on a l'impression d'avoir du mal à cerner les réactions d'une plante car il nous manque des données sur leurs besoins.
La-bas non seulement la zone usda est prise en compte mais aussi la heat zone et la sunset zone sur la cote ouest http://www.sunset.com/garden/climate-zones/
La-bas non seulement la zone usda est prise en compte mais aussi la heat zone et la sunset zone sur la cote ouest http://www.sunset.com/garden/climate-zones/
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 20 sept. 2012 10:56
Je confirme, selon ma petite expérience. Je peux comparer entre chez moi ( terrain calcaire) et chez mes parents (placage argileux) à quelques kilomètres de distance où les plantes ont été beaucoup moins abimées (oponces, agaves et palmiers).GerardCarry a écrit :On m'a affirmé qu'une plante plantée en terre acide, Est plus résistante qu'en sol calcaire!
Par contre, je mettrais un bémol sur les sols sablonneux, car il peuvent geler très profondément. (je connais quelqu'un dans l'ouest du département, où les sols sont semblables à ceux de Gironde ou des Landes, qui m'a affirmé que sa terre avait gelé sur 50 cm en février dernier !!!)
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 20 sept. 2012 11:39
Tu es sûr que ces argiles sont acides ? 
Ber a écrit :Je confirme, selon ma petite expérience. Je peux comparer entre chez moi ( terrain calcaire) et chez mes parents (placage argileux) à quelques kilomètres de distance où les plantes ont été beaucoup moins abimées (oponces, agaves et palmiers).GerardCarry a écrit :On m'a affirmé qu'une plante plantée en terre acide, Est plus résistante qu'en sol calcaire!
Par contre, je mettrais un bémol sur les sols sablonneux, car il peuvent geler très profondément. (je connais quelqu'un dans l'ouest du département, où les sols sont semblables à ceux de Gironde ou des Landes, qui m'a affirmé que sa terre avait gelé sur 50 cm en février dernier !!!)
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 20 sept. 2012 11:48
Tout à fait, la végétation est caractéristique : Bois à châtaigniers, pins maritimes, landes à genêts, ajoncs, bruyères, etc. ils ne poussent ici que sur ces placages silico-argileux.gimli a écrit :Tu es sûr que ces argiles sont acides ?
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 20 sept. 2012 12:05
Alors là, OK je m'incline
Ber a écrit :
Tout à fait, la végétation est caractéristique : Bois à châtaigniers, pins maritimes, landes à genêts, ajoncs, bruyères, etc. ils ne poussent ici que sur ces placages silico-argileux.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 20 sept. 2012 21:31
Les facteurs qui déterminent la résistance au froid d'un palmier sont donc:
-son âge
-son état de santé
-son "hérédité"
-la durée du froid
-la façon dont il est arrivé
-le taux d'humidité de l'air et du sol
-la force et la direction du vent
-la nature du sol
-la présence ou non de protection naturelle ou d'un micro-climat........
conclusion: il est impossible d'établir un tableau correct de rusticité et je ne sais toujours pas ce que signifie exactement une plante rustique!
GDB donne cette définition:"Se dit d'une plante qui résiste aux diverses conditions hivernales."
qui n'en meurt pas ou qui s'en tire sans dommage????
je vais prendre une aspirine...
-son âge
-son état de santé
-son "hérédité"
-la durée du froid
-la façon dont il est arrivé
-le taux d'humidité de l'air et du sol
-la force et la direction du vent
-la nature du sol
-la présence ou non de protection naturelle ou d'un micro-climat........
conclusion: il est impossible d'établir un tableau correct de rusticité et je ne sais toujours pas ce que signifie exactement une plante rustique!
GDB donne cette définition:"Se dit d'une plante qui résiste aux diverses conditions hivernales."
qui n'en meurt pas ou qui s'en tire sans dommage????
je vais prendre une aspirine...
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 21 sept. 2012 12:09
Je suis d'ac'Tropikal a écrit :Il est évident qu'un -12° annoncé, c'est dans les meilleures conditions.
, en général c'est au sec, sans vent, et de brève durée.Par ex. sur les fiches GB, il donnent la température supposée de défoliation et la température supposée létale. Par contre la zone USDA est indexée automatiquement sur cette dernière, donc c'est la zone limite inférieure où cette plante peut-être plantée mais où elle ne survivra pas aux hivers les plus froids.
Butia capitata indexé en zone USDA 8 (-12°) => mais en zone 8, il ne passera pas les hivers exceptionnels et risque d'être défolié régulièrement... donc pas forcément un bon choix, pour avoir un beau Butia qui a une chance de devenir adulte il faut être au moins en zone 9.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 21 sept. 2012 12:48
mais enfin: la t° tu la donnes en tête de liste!Tropikal a écrit :à ta liste tu as oublié "températures"
puisque ça change à chaque fois!ex, comme dit Ber: -12° pour le butia!
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 22 sept. 2012 08:45
Comment font alors les arbres fruitiers qui produisent de nouvelles feuilles chaque année, des milliers de feuilles et des centaines de fruits et qui ne reçoivent pas d'engrais?
Un trachycarpus qui produit 10 à 15 palmes par an épuise-t-il vraiment le sol?
Un trachycarpus qui produit 10 à 15 palmes par an épuise-t-il vraiment le sol?
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 22 sept. 2012 11:49
Conclusion laisser les fruits des palmiers tomber par terreTropikal a écrit :Un arbre fruitier produit ses fruits sur du bois déjà existant,et ses racines grossissent d'années en années.Andres74 a écrit :Comment font alors les arbres fruitiers qui produisent de nouvelles feuilles chaque année, des milliers de feuilles et des centaines de fruits et qui ne reçoivent pas d'engrais?
Un trachycarpus qui produit 10 à 15 palmes par an épuise-t-il vraiment le sol?
Ils ont souvent à leur pied des réserves énergétiques qui se renouvellent.Les feuilles et les fruits qui tombent à terre,qui se décomposent et enrichissent la terre...etc.Ce sont des arbres de chez nous pour la plupart,donc ils sont dans leur élément.Nos palmiers ,eux,ne sont jamais dans leur élément d'origine.
Et pour les producteurs de fruitiers,je peux vous dire qu'ils font tout le nécessaire pour avoir des fruits gôuteux,savoureux,et en quantité...
Pour la question du trachy:OUI.C'est pour cette raison qu'ils n'ont jamais le port typique de l'espèce.
Re: Réflexions sur la rusticité des palmiers
Posté : 22 sept. 2012 14:28
Il est mal, tropi-delaire(ou Baude-kal!)