Le problème avec ces explications, c'est que ce ne sont que des affirmations qui n'expliquent rien... Et faire du sensationnel en considérant qu'une situation météo exceptionnelle (canicule 2012 en AMN) est désormais la norme climatique relève d'un gros problème d'échelle temporelle.cheun a écrit :Boomslang, je l'ai expliqué dans le texte plus haut, l'automne dernier en mer de beaufort, tant qu'il n'y avait pas de banquise il n'y faisait pas froid, l'excédent de température y atteignait 14°C! Si la banquise a fini par s'y former c'est parce qu'il y a encore de la glace plus haut vers le pôle mais cette banquise se réduit et perd d'année en année de son épaisseur et est attaquée par les températures de plus en plus hautes d'année en année! Et l'été ou il n'y aura plus de banquise du tout la mer sombre (pas d'albédo) absorbera toute l'énergie des rayons de soleil empêchant la banquise de se reformer, il y en aura le long des côtes mais pas au delà!
Quand les moyennes de tempés auront pris 10 à 15°C, la température de l'océan arctique grimpera!
Il n'y a que deux états stable en mer arctique, libre de glace ou englacée en permanence avec fonte aux marges parce que l'énergie solaire reçue en mars et septembre est la même et il faut une grande quantité d'énergie pour faire basculer cette stabilité dans un sens ou dans un autre.
On peut voir sur la courbe de couverture de la banquise que malgré un été 2012 exceptionnellement bas, le niveau moyen des dernières années a été rattrapé cet automne, et ce malgré là aussi un record tardif de formation en Mer de Beaufort.
Il en est de même pour la courbe d'épaisseur, qui semble avoir atteint un seuil ces 3 dernières années, certes plus bas que les années précédentes, mais de seulement 20 cm... Il semble que l'on soit loin de la catastrophe annoncée.
En l'absence de banquise en été, l'énergie solaire de toute façon rasante ne réchauffera que faiblement l'immensité de l'océan (en admettant qu'il fasse beau, ce qui est loin d'être garantie sous ces latitudes. L'obscurité polaire venue, les quelques degrés supplémentaires acquis seront évidemment perdus, certes plus tard, mais la glace se reformera toujours.
QUI peut croire à un océan imperturbablement liquide par une interminable nuit à -40°C (à -30°C, c'est pareil) pendant des mois ? Certains scientifiques devraient lever le nez de leurs ordinateurs et de leurs formules erronées.