Cartes de végétation du CNRS
Posté : 14 févr. 2013 13:12
Intéressant sujet.
Sur le littoral atlantique, il n'y a plus de chênes verts spontanés au sud de La Teste alors que le chêne-liège remonte jusqu'aux environs du Porge en Gironde, ce qui fait que les deux espèces sont présentes ensembles autour et juste au nord du Bassin d'Arcachon.
La carte de végétation est une carte des groupements végétaux spontanés optimaux (climax), assemblages d'espèces d'affinités communes mais où toutes les espèces n'apparaissent pas forcément (jamais la plupart du temps d'ailleurs), ce qui peut expliquer certaines surprises. Par exemple, le chêne vert est quasiment absent de la zone jaune 22221 "chênaie verte en îlots dans la zone de chêne pubescent" des coteaux rive droite de la Garonne au nord et à l'est d'Agen où ce sont d'autres espèces de la même série qui caractérisent le groupement (alaterne, filaires) dans les minuscules lambeaux qui n'ont pas été détruits et mis en culture. Dans cette région, cette zone appartient d'ailleurs certainement à l'étage collinéen et non à l'étage moyen... c'est tout le problème des correspondances méd. / atlantique, où la nature du sol peut avoir au moins autant d'importance que le climat dans la répartition des climax.
Les 2 grandes zones à chêne-liège des Landes de Gascogne me paraissent être en 23311, donc équivalentes au Roussillon et au Var ; elles auraient certainement mérité un code spécifique (j'aurais bien vu un 21132 : chênaie mixte pédonculée acide avec tauzin et liège), car les cortèges floristiques ne sont pas les mêmes. Il est en revanche clair qu'entre ces 2 zones, le chêne-liège n'est pas caractéristique ni co-dominant, mais plutôt anecdotique voire uniquement anciennement cultivé ou carrément absent de larges zones trop humides et froides.
La côte aquitaine est blanche car il s'agit d'une zone dunaire naturellement instable où il ne devait pas y avoir de forêts ni même de végétation très développée avant les plantations anthropiques de pins maritimes, et il s'agit bien ici uniquement des climax.
Sur le littoral atlantique, il n'y a plus de chênes verts spontanés au sud de La Teste alors que le chêne-liège remonte jusqu'aux environs du Porge en Gironde, ce qui fait que les deux espèces sont présentes ensembles autour et juste au nord du Bassin d'Arcachon.
La carte de végétation est une carte des groupements végétaux spontanés optimaux (climax), assemblages d'espèces d'affinités communes mais où toutes les espèces n'apparaissent pas forcément (jamais la plupart du temps d'ailleurs), ce qui peut expliquer certaines surprises. Par exemple, le chêne vert est quasiment absent de la zone jaune 22221 "chênaie verte en îlots dans la zone de chêne pubescent" des coteaux rive droite de la Garonne au nord et à l'est d'Agen où ce sont d'autres espèces de la même série qui caractérisent le groupement (alaterne, filaires) dans les minuscules lambeaux qui n'ont pas été détruits et mis en culture. Dans cette région, cette zone appartient d'ailleurs certainement à l'étage collinéen et non à l'étage moyen... c'est tout le problème des correspondances méd. / atlantique, où la nature du sol peut avoir au moins autant d'importance que le climat dans la répartition des climax.
Les 2 grandes zones à chêne-liège des Landes de Gascogne me paraissent être en 23311, donc équivalentes au Roussillon et au Var ; elles auraient certainement mérité un code spécifique (j'aurais bien vu un 21132 : chênaie mixte pédonculée acide avec tauzin et liège), car les cortèges floristiques ne sont pas les mêmes. Il est en revanche clair qu'entre ces 2 zones, le chêne-liège n'est pas caractéristique ni co-dominant, mais plutôt anecdotique voire uniquement anciennement cultivé ou carrément absent de larges zones trop humides et froides.
La côte aquitaine est blanche car il s'agit d'une zone dunaire naturellement instable où il ne devait pas y avoir de forêts ni même de végétation très développée avant les plantations anthropiques de pins maritimes, et il s'agit bien ici uniquement des climax.