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Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 10 janv. 2009 22:37
par Serkan
oui parce que quand ça vous arrive quand on a 18 ans et plein de belles idées, ça n'est pas encourageant :roll:

Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 10 janv. 2009 22:53
par Benoit BINSON
Quelle coincidence !

En avril 1984, je plantais mon premier Eucalyptus globulus (semi de graines ramenée de la région de Torrelavega) dans l'ancien poulailler de mon père (qui est devenu mon premier jardin d'essais). La passion pour les Eucalyptus avait commencé. Celle des palmiers et autres plantes a suivi rapidement !

Et ...

Janvier 1985 est arrivé, suivi de février 1986, puis janvier 1987, pour plomber de nombreux rêves !!! Une série exceptionnelle, il est vrai.

Depuis, j'essaie de me raisonner. Mais ce n'est pas toujours facile. Alors semis et jeunes plants pour limiter les regrets d'avoir cassé ma tirelire ...

Et en plus après de tels hivers, il faut jouer de la tronçonneuse ...

Benoit

Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 11 janv. 2009 00:08
par Michel Greco
Puisque on est dans les souvenirs, je m'y mets aussi. Je n'ai pas eu l'occasion de planter avant 86, heureusement, donc je n'ai pas eu à  subir le froid de 85 ni de février 86. Je me souviens à  l'époque, des mimosas qu'on débitait partout.
Ma première plantation a été un Phoenix canariensis, le 25 octobre 86, je sais ça ne se fait pas à  cette époque là  mais je ne le savais pas. Il mesurait 2 m hors-tout, cadeau de mon épouse, et il avait fallu le chercher à  50 km, on n'en trouvait pas à  Pau de cette taille là  . Il a quand même du subir l' hiver suivant avec 30 à  40 cm de neige qui a tenu 15 jours. Je l'avais mis sous un plastique avec d'abord une ampoule électrique, puis un petit radiateur électrique soufflant.
Vite après en 87/88 j'ai planté agaves americana, caroubier, Brahea armata, Trachycarpus, opuntia sp.
Malgré les viscissitudes du climat ces plantes "historiques" sont toujours là  sauf les agaves qui sont morts après avoir fleuri, mais ils ont eu beaucoup de descendance.
A l'époque je n'avais pas accès aux statistiques météo ni à  des témoignages de rusticité des plantes, je découvrais tout, je n'avais aucun contact avec quelque autre amateur que ce soit, et choisissais les plantes surtout à  l'intuition, supposant qu'elles avaient suffisamment de rusticité, et je recherchais au hasard de nouvelles espèces, surtout dans les pépinières de la région de Perpignan, parce qu'ici, pour trouver des végétaux méditerranéens, c'était loin d'être ça.
Je pensais être le seul à  faire ces introductions et ces genres de tests (il n'y avait pas beaucoup de monde non plus) ,l'association des FdP n'existait pas, et je passais mon temps à  réinventer le monde alors que tant d'acclimateurs avaient fait ce cheminement avant moi. :)

Serge je suis épaté que tu aie eu si tôt un Jubaea.
A la fin des années 80 je ne savais même pas qu'il en avait de plantés en France et qu'on pouvait en trouver. J'avais raté tout l'épisode de l'acclimatation depuis les années 1850, pourtant j'étais allé plusieurs fois sur la côte d'Azur, mais à  l'époque je n'avais remarqué que des Phoenix.:oops:

Pour en revenir au sujet , après les destructions doit venir la reconstruction. Pour ceux qui viennent de planter et qui vont avoir des pertes, c'est pas de chance mais il faut vite réessayer, qui dit qu'il n'y aura pas comme dans mon cas 22 ans ou plus d'hivers suffisamment cléments? Il faut aussi privilégier des espèces raisonnablement rustiques sans sacrifier l'aspect exotique, il y a des possibilités.

Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 11 janv. 2009 09:25
par Isagave
Bonjour Ruddy,

Je suis triste pour toi, tu dois être bien malheureux, il faut toujours garder un peu d'espoir, tu auras sûrement des surprises au printemps.
Et puis tu es jeune, il faut semer, planter et continuer à  rêver... :wink:

Courage...

Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 11 janv. 2009 10:30
par Serkan
michel, j'avais fait venir par correspondance un jubaea et un livingstona australis; proposés sur le catalogue des pepinieres Battlle à  Ille-sur-Têt, en 1980; je les avais plantés en 1983.

Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 11 janv. 2009 10:54
par Renaud
Plein soleil sur Gerpinnes comme sur toute la Belgique aujourd'hui! et dégel avec ca!
Allez le bon temps revient.
Il était temps, même les bambous étaient sur le point de lâcher, ils mourraient de soif suite au 2 semaines de gel intense.

Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 11 janv. 2009 11:41
par G-PALM
Franchement je te soutiens profondément, parceque j'arrive tout à  fait à  imaginer le désarroi que ça peut occasionner dans de telles situations... Ca doit être tout simplement "horrible" :(

Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 22 janv. 2009 21:07
par Ruddy_yoritomo
bon he bien je vous donne quelques nouvelles, 2 semaines après le désastre, ca n'a pas l'air si mal que ca, apparement
- Jubaea Chilensis, n'a aucune trace d'engelure,
- Butia Capitata, n'a que les palmes extérieures grillées,
- Sabal Etonia, semble perdu, mais qui sait,
- Trachycarpus fortunei qui est complètement défolié , j'attend un miracle.
- Chamaerops humilis, la moitié des palmes grillées, j'ai vu pire.
- Sasa Hypermetrocula (bambou) , toutes les feuilles déséchées.

sans doute perdu : rhododendron, Arbutus Unedo, Passiflora,

Bon alors je vais quand même rappeler qu'aux environs du Butia Capitata et du Trachycarpus Fortunei j'ai relevé -21C et près du jubaea et du Chamaerop Humilis -18c
Je vais donc vous faire partager ce petit miracle:

Le jubaea Chilensis et le Butia capitata sont planté sur une butte, un trou de 1m de diamètre sur 1m de hauteur a été creusé pour chacun d'eux, mélange de la terre dorigine avec 2 sacs 50kg de sable de rivière et 3 sacs de 20kg de graviers volcaniques
Ils ont bébéficié d'un toit amovile constitué d'une paire de grillages à  béton soudés ensemble a l'aide de charnières et couverts de polycarbonates gauffré, sur les angles sont soudées de grosses entretoises.
Le tout monté sur quatres piquets surmontés de boulons se fixant dans les entretoises du toit.
Les pieds des palmiers sont couvert de foin et sur le foin est enroulé une guirlande duralight de 3m, ils sont emballés dans un voile d'hivernage.
Les abris sont entourés d'une paillasse de roseau pour laisser aérer en brisant la pluie directe.
Le toit garde le pied au sec de ses palmiers de climat sec, qui supportent très mal l'humidité hivernale.

Pour le Chamaerop humilis seulement un voile d'hivernage doublé le recouvrait, et en sont pied était enroulé une duralight. Voila.

Comme ca avis aux amateurs, ce n'est pas tout les jour que l'on est confronté a ce froid, c'est l'occasion de faire le bilan de sécurité.

Ruddy

Re: Ici plus d'espoir, table raz :-(

Posté : 10 mars 2009 12:47
par Lami
Salut as tous,

Dans mon village le froid n a jamais ete aussi persistant depuis l hiver 1985. j ai eu 2 semaine a -18° et - 14° au meilleur de la journée pendant la vague de froid. Le mois de fevrier il a fait tout le temps - 13° en nocturne et de - 4° a - 7° au meilleur de la journée; avec 3 jour seulement de degel pour tout le mois. :twisted:

Trachycarpus fortunei a - 10°

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Trachycarpus fortunei apres la vague de froid a - 18°

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