S'il émet moins de feuilles que les Washingtonia (une vingtaine contre une soixantaine), il s'élève presque aussi vite.
J'en ai planté une douzaine il y a dix ans (pots de 5 à 10 litres) et les plus hauts ont 3 mètres de stipe aujourd'hui. Ils n'ont jamais souffert du froid.
Livistona australis est un peu moins rapide. J'en ai planté un seul à la même époque. Il a deux mètres de stipe et donne une douzaine de feuilles par an. Les feuilles les plus anciennes sont souvent marquées par le froid.
Livistona nitida est encore juvénile et n'a passé que deux hivers.
Livistona chinensis est pour moi un magnifique palmier de sous-bois. Planté à l'ombre au milieu des fougères, il déploie d'immenses pétioles et un feuillage extraordinaire (vert et brillant). Le moins bien exposé des spécimens que je cultive a beaucoup souffert l'hiver dernier (plusieurs gelées nocturnes). L'extrémité de tous les segments a grillé, ne laissant que le centre du limbe vert : une atteinte à la décence jardinière. Aussi ai-je décidé -pour lui laisser ce peu de chlorophylle tout en faisant disparaître toute paille sèche de mon regard horrifié- de couper la poire en deux.
Voici ce qu'il en résulte, un x Liviscuala :

