Michel, ce sont les points de surveillance ?Michel Greco a écrit :Un lien pour suivre les variations de radioactivité sur la France(rayonnement gamma).
http://www.irsn.fr/FR/Documents/france.htm
Conseil sanitaire du médecin jardinier
Règles du forum
Avant de poster
› Merci de prendre connaissance du Réglement
› Restez poli, courtois et respectueux, cela commence par savoir dire Bonjour ou Bonsoir et Merci.
› Merci d'utiliser la fonction "Rechercher" avant de poster
› Le flood, les doubles-posts (deux messages consécutifs), la polémique et les propos déplacés sont interdits
>Merci de limitez la taille de vos photos, une taille de 640 x 480 pixels est largement suffisante, 1024 x 768 pixels sera le maximum accepté, sinon l’équipe de modération se réserve le droit de la supprimer.
Pour poster
› Veillez à poser votre question dans la bonne rubrique.
› Veillez à donner un titre explicite à vos sujets.
› Afin d'être compréhensible, abstenez vous d'écrire en langage SMS ou d'utiliser des abréviations.
Pour finir
› Sachez vous montrer patient, un UP (message visant à remonter votre sujet) n'est permis qu'après 24 heures sans réponse.
Avant de poster
› Merci de prendre connaissance du Réglement
› Restez poli, courtois et respectueux, cela commence par savoir dire Bonjour ou Bonsoir et Merci.
› Merci d'utiliser la fonction "Rechercher" avant de poster
› Le flood, les doubles-posts (deux messages consécutifs), la polémique et les propos déplacés sont interdits
>Merci de limitez la taille de vos photos, une taille de 640 x 480 pixels est largement suffisante, 1024 x 768 pixels sera le maximum accepté, sinon l’équipe de modération se réserve le droit de la supprimer.
Pour poster
› Veillez à poser votre question dans la bonne rubrique.
› Veillez à donner un titre explicite à vos sujets.
› Afin d'être compréhensible, abstenez vous d'écrire en langage SMS ou d'utiliser des abréviations.
Pour finir
› Sachez vous montrer patient, un UP (message visant à remonter votre sujet) n'est permis qu'après 24 heures sans réponse.
Re: Conseil sanitaire du médecin jardinier
Isabelle
Re: Conseil sanitaire du médecin jardinier
Voici un communiqué du CRIIRAD de ce matin
COMMUNIQUE CRIIRAD
22 mars 2011 - 7h
PANACHES RADIOACTIFS :
Quels sont les risques attendus sur la France ?
Au vu du nombre impressionnant de demandes qu'elle a reçues, et plus encore de l'inquiétude exprimée par la
plupart des messages, la CRIIRAD a décidé de rédiger un texte d'information destiné à rassurer, autant qu'il
est possible, les personnes qui l'ont interpellée sans pour autant aller au-delà de ce que permettent les
données disponibles. C'est difficile car les données utilisables sont encore très rares. C'est d'autant plus
choquant que des résultats d'analyse existent mais qu'ils ne sont pas publiés. Nous reviendrons dans un
prochain communiqué sur les nombreux dysfonctionnements qui provoquent depuis 10 jours notre indignation
et notre colère.
LA PROGRESSION DES MASSES D'AIR CONTAMINE EN DIRECTION DE L'EUROPE
Les mécanismes qui diminuent de la radioactivité de l'air
La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi rejette dans l'atmosphère, depuis 10 jours, tout un cocktail de
produits radioactifs. Schématiquement, 3 mécanismes concourent à abaisser les niveaux de contamination et
par conséquent les niveaux de risque :
1/ les émissions radioactives sont progressivement diluées dans des volumes d'air de plus en plus importants.
Ceci conduit évidemment à une baisse de la concentration de l'air en produits radioactifs (ou plus
exactement à une baisse de l'activité de l'air qui s'exprime en Bq/m 3). L'air que les populations sont
susceptibles de respirer est ainsi de moins en moins radioactif.
Note : c'est ce que Roger Belbéoch appelle la démocratisation du risque : les niveaux d'exposition sont plus
faibles mais un bien plus grand nombre de personnes est touché.
2/ les produits radioactifs présents dans l'air se déposent progressivement au sol, ce qui conduit à appauvrir
progressivement le panache et à abaisser d'autant sa dangerosité. Deux mécanismes convergent : les dépôts
secs, qui se produisent en permanence, quelles que soient les conditions météorologiques, et les dépôts
humides, plus intenses, qui sont provoqués par la pluie ou la neige. En tombant, elles lessivent en effet les
masses d'air contaminé, précipitant au sol (ou sur les océans) les particules radioactives en suspension
(aérosols) et les gaz solubles (c'est le cas des iodes radioactifs). Il faut espérer à ce propos que les panaches
radioactifs restent le plus longtemps possible sur le Pacifique et l'Atlantique où l'impact des retombées est
moindre d'un point de vue sanitaire.
3/ l'activité des produits radioactifs diminue dans le temps : pour certains, comme le césium 137 ou le
krypton 85, très lentement ; pour d'autres, assez rapidement. Le rythme de décroissance est déterminé par
la période radioactive de chaque radionucléide. Celle de l'iode 131 est de 8 jours. Cela signifie qu'en 1
période, soit 8 jours, l'activité initiale est divisée par 2 ; en 2 périodes, soit 16 jours, par 4 ; en 3 périodes, par
8, etc.
NB : la période radioactive ne suffit pas à déterminer le temps pendant lequel un produit radioactif
reste dangereux. Il faut également tenir compte de l'activité initiale. Si l'activité initiale de l'iode est de
80 Bq, un mois plus tard, soit après 4 périodes, elle sera divisée par 16. Il ne restera « que » 5 Bq ; mais
si l'activité initiale est de 8 000 Bq, un mois plus tard, il reste encore 500 Bq.
L'impact de ces 3 mécanismes – dilution, dépôts, désintégration – augmente évidemment avec le
temps et la distance.
Le passage des panaches radioactifs sur l'Amérique du Nord
Via l'océan pacifique, la France est située à près de 15 000 km des côtes japonaises. En utilisant le logiciel
HYSPLIT du NOAA américain (http://ready.arl.noaa.gov/HYSPLIT.php), la CRIIRAD a modélisé les trajectoires
des rejets émis à Fukushima (voir pdf « trajectoires » ci-joint).). Il s'agit du parcours des produits radioactifs
rejetés le 12 mars à 12h TU (soit 21h Japon). La simulation est basée sur les données météorologiques du 12
mars 12h TU au 21 mars 06h00 TU archivées par le NOAA. Trois trajectoires sont considérées en fonction de
l'altitude de départ des radionucléides : en vert notamment la trajectoire des particules radioactives émise à
50 mètres de hauteur (en bleu 500 mètres, en rouge 1 000 mètres, assez peu réaliste dans le cas de
Fukushima).
Selon cette modélisation, les premiers rejets radioactifs de la centrale de Fukushima Daiichi devaient
atteindre la côte ouest des Etats-Unis et du Canada vers les 17-18 mars.
Nous avons alors recherché des sites Internet susceptibles de donner des résultats d'analyse ce qui nous
aurait permis d'établir un bilan intermédiaire des niveaux de contamination et de risque. En suivant
l'évolution des concentrations tout au long de la traversée des Etats-Unis, nous espérions pouvoir anticiper
plus précisément l'impact sur la France.
Nous avons effectivement trouvé des résultats, notamment auprès de l'Environmental Protection Agency
(voir lien ci-dessous). Malheureusement, ces résultats ne portent pas sur l'activité volumique mais sur les
taux d'émission bêta et gamma des dépôts collectés sur des filtres à air. Ils ne permettent d'apprécier ni les
risques d'inhalation de radionucléides, ni l'intensité des dépôts au sol. L'évolution dans le temps de ces
paramètres montre en revanche une augmentation qui est, selon toutes probabilités, liée au passage de
masses d'air contaminé, vu sa cohérence avec les dates qui figurent sur les modélisations de trajectoires.
Les estimations publiées par l'IRSN
L'IRSN a annoncé qu'en France, l'activité de l'air en césium 137 serait de l'ordre de 1 mBq/m3.
Pour quantifier les rejets, l'IRSN indique qu'il « n'a pas de données de mesure directe sur la composition et
l'ampleur des rejets radioactifs, mais dispose d'informations techniques sur les installations accidentées. »,
précisant : « l'interprétation de ces informations a permis à l'IRSN d'élaborer des scénarios probables de
Site d'accès aux données :
http://www.epa.gov/japan2011/rert/ra
dnet-data.html
Les données analysées par la CRIIRAD
concernent les stations de mesure
suivantes :
Etat de l'Alaska :
o Anchorage
o Juneau
Etat de Washington :
o Seattle
Etat de Californie :
o San Francisco
o Anaheim
dégradation des 3 réacteurs depuis le 12 mars, en s'assurant de leur cohérence avec les mesures de débit de
dose obtenues sur le site. L'IRSN a également retenu l'hypothèse que ces rejets se poursuivent jusqu'au 20
mars. ». A noter que le dossier scientifique associé n'a pas été publié.
A partir des rejets estimés par l'IRSN, Météo France a simulé la dispersion des rejets radioactifs à très grande
distance, projetée jusqu'au 26 mars.
Pour visualiser la modélisation : http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/irsn- ... 9mars.aspx
Selon cette simulation, le panache radioactif devrait atteindre la France à partir du 23 ou du 24 mars. L'IRSN
précise que « Les concentrations attendues à terme, d'après cette modélisation, pourraient être de l'ordre de
0,001 Bq/m3 en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer de l'hémisphère nord. Comme
attendu, l'hémisphère sud n'est pas significativement affecté par cette dispersion à grande échelle. »
Pour accéder aux commentaires :
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse ... actif.aspx
ESTIMATION PRELIMINAIRE DES NIVEAUX DE RISQUE PAR LA CRIIRAD
Sur la base des éléments qu'elle a pu collecter, la CRIIRAD considère que :
· le risque d'irradiation1 par les masses d'air contaminé sera négligeable (les personnes qui disposent d'un
radiamètre ne devraient pas mesurer d'augmentation du bruit de fond ambiant mais nous invitons les
personnes qui sont équipées à le vérifier : une mesure vaut mieux qu'une prévision) ;
· le risque associé à l'inhalation des aérosols et halogènes radioactifs présents dans l'air devrait être très
faible (voir note)2 . Les calculs de dose précisés ci-dessous indiquent que la mise en oeuvre de contremesures,
notamment la prise de comprimés d'iode stable3, n'est pas justifiée.
Nous avons essayé d'estimer les niveaux de dose résultant de l'inhalation des radionucléides dont la
présence est documentée : césium 137, césium 134, iode 131, iode 132, iode 133 et tellure 132. Le
premier calcul a été conduit pour une activité de 1 mBq/m3 pour le césium 137 (estimation donnée par
l'IRSN) et de 125 mBq/m3 pour l'iode 131 (sur la base du rapport isotopique mesuré par TEPCO devant la
centrale de Fukushima Daiichi le 19 mars 2011 à 12h - heure locale). Le calcul a été effectué en supposant
que les panaches radioactifs restent présents sur la France pendant 1 semaine et sans que leur
activité diminue.
Conclusion : une personne (adulte ou enfant) qui respirerait l'air contaminé 7 jours durant, recevrait une
dose de rayonnement inférieure à 1 μSv, soit un niveau de dose négligeable ;
En prenant une marge de sécurité par rapport à l'évaluation de l'IRSN (soit 10 mBq/m3 en césium 137 au
lieu de 1 mBq/m3), les doses s'élèvent à 2 μSv pour l'adulte et à 8 μSv pour l'enfant.
· le risque d'irradiation des personnes par les produits radioactifs déposés sur les sols sera négligeable,
n'induisant aucune augmentation mesurable du bruit de fond ambiant (là encore ceci pourra être
facilement vérifié par des mesures radiamétriques) ;
1 Il s'agit de l'exposition des personnes aux rayonnements émis par les produits radioactifs présents dans les panaches
et qui se désintègrent. Un peu comme on peut être exposé aux rayonnements ultra-violets émis par le soleil. Il n'y a pas
d'incorporation de produits radioactifs ;
2 Sous réserve cependant que les radionucléides significatifs sur le plan dosimétrique, mais qui n'ont pas fait l'objet de
mesures, restent dans les rapports attendus. Il s'agit notamment des isotopes du strontium et du plutonium.
3 En revanche, le contexte actuel peut amener chacun à réfléchir à l'équilibre de son régime alimentaire et à vérifier s'il
n'est pas carencé en iode (la thyroïde a besoin d'iode stable pour fabriquer les hormones nécessaires au bon
fonctionnement de l'organisme). Rappelons également que lorsque la thyroïde est carencée en iode, elle fixe d'autant
plus l'iode radioactif.
· le risque lié à l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés par les retombées radioactives devrait rester
limité. Le laboratoire de la CRIIRAD évaluera le plus rapidement possible les quantités de radioactivité
déposées au sol (dépôts sec et dépôts liés aux précipitations) afin de vérifier les ordres de grandeurs
attendus dans les aliments et de donner, si nécessaire, des conseils adaptés.
En conclusion, le passage des masses d'air contaminé sur la France ne doit pas générer trop d'inquiétude.
Cependant, compte tenu du manque crucial de données, la CRIIRAD est contrainte de laisser certaines
affirmations au conditionnel. Ceci devrait pouvoir être corrigé très rapidement.
Son laboratoire a procédé, dès aujourd'hui, sur plusieurs de ses balises à des prélèvements de filtres à
poussières et de filtres à charbon actif afin de vérifier que l'air que l'air que nous respirons n'est pas encore
contaminé.
Les premiers résultats, qui concernent la balise implantée à Romans-sur-Isère, dans la Drôme, confirment
l'absence de contamination mesurable dans l'air jusqu'à la date du prélèvement, le lundi 22 mars 2011 à 10
heures : pas de césium 137 dans le filtre aérosols, ni d'iode 131 dans la cartouche à charbon actif.
Ces contrôles seront intensifiés dans les jours à venir de façon à confirmer aussi rapidement que possible
(et le cas échéant à corriger) les informations rassurantes données ci-dessus.
Si les conditions météorologiques le permettent, seront également effectuées des analyses d'eau de pluie
qui renseigneront sur l'ordre de grandeur des dépôts au sol. Dans tous les cas, il sera procédé à des
mesures des dépôts secs afin de vérifier le niveau de risque pour la chaîne alimentaire.
Rappelons que la contamination des aliments type lait, fromage, viande ne s'effectue qu'avec un certain
délai : la CRIIRAD disposera d'ici là de données chiffrées et tous les résultats seront rendus publics.
COMMUNIQUE CRIIRAD
22 mars 2011 - 7h
PANACHES RADIOACTIFS :
Quels sont les risques attendus sur la France ?
Au vu du nombre impressionnant de demandes qu'elle a reçues, et plus encore de l'inquiétude exprimée par la
plupart des messages, la CRIIRAD a décidé de rédiger un texte d'information destiné à rassurer, autant qu'il
est possible, les personnes qui l'ont interpellée sans pour autant aller au-delà de ce que permettent les
données disponibles. C'est difficile car les données utilisables sont encore très rares. C'est d'autant plus
choquant que des résultats d'analyse existent mais qu'ils ne sont pas publiés. Nous reviendrons dans un
prochain communiqué sur les nombreux dysfonctionnements qui provoquent depuis 10 jours notre indignation
et notre colère.
LA PROGRESSION DES MASSES D'AIR CONTAMINE EN DIRECTION DE L'EUROPE
Les mécanismes qui diminuent de la radioactivité de l'air
La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi rejette dans l'atmosphère, depuis 10 jours, tout un cocktail de
produits radioactifs. Schématiquement, 3 mécanismes concourent à abaisser les niveaux de contamination et
par conséquent les niveaux de risque :
1/ les émissions radioactives sont progressivement diluées dans des volumes d'air de plus en plus importants.
Ceci conduit évidemment à une baisse de la concentration de l'air en produits radioactifs (ou plus
exactement à une baisse de l'activité de l'air qui s'exprime en Bq/m 3). L'air que les populations sont
susceptibles de respirer est ainsi de moins en moins radioactif.
Note : c'est ce que Roger Belbéoch appelle la démocratisation du risque : les niveaux d'exposition sont plus
faibles mais un bien plus grand nombre de personnes est touché.
2/ les produits radioactifs présents dans l'air se déposent progressivement au sol, ce qui conduit à appauvrir
progressivement le panache et à abaisser d'autant sa dangerosité. Deux mécanismes convergent : les dépôts
secs, qui se produisent en permanence, quelles que soient les conditions météorologiques, et les dépôts
humides, plus intenses, qui sont provoqués par la pluie ou la neige. En tombant, elles lessivent en effet les
masses d'air contaminé, précipitant au sol (ou sur les océans) les particules radioactives en suspension
(aérosols) et les gaz solubles (c'est le cas des iodes radioactifs). Il faut espérer à ce propos que les panaches
radioactifs restent le plus longtemps possible sur le Pacifique et l'Atlantique où l'impact des retombées est
moindre d'un point de vue sanitaire.
3/ l'activité des produits radioactifs diminue dans le temps : pour certains, comme le césium 137 ou le
krypton 85, très lentement ; pour d'autres, assez rapidement. Le rythme de décroissance est déterminé par
la période radioactive de chaque radionucléide. Celle de l'iode 131 est de 8 jours. Cela signifie qu'en 1
période, soit 8 jours, l'activité initiale est divisée par 2 ; en 2 périodes, soit 16 jours, par 4 ; en 3 périodes, par
8, etc.
NB : la période radioactive ne suffit pas à déterminer le temps pendant lequel un produit radioactif
reste dangereux. Il faut également tenir compte de l'activité initiale. Si l'activité initiale de l'iode est de
80 Bq, un mois plus tard, soit après 4 périodes, elle sera divisée par 16. Il ne restera « que » 5 Bq ; mais
si l'activité initiale est de 8 000 Bq, un mois plus tard, il reste encore 500 Bq.
L'impact de ces 3 mécanismes – dilution, dépôts, désintégration – augmente évidemment avec le
temps et la distance.
Le passage des panaches radioactifs sur l'Amérique du Nord
Via l'océan pacifique, la France est située à près de 15 000 km des côtes japonaises. En utilisant le logiciel
HYSPLIT du NOAA américain (http://ready.arl.noaa.gov/HYSPLIT.php), la CRIIRAD a modélisé les trajectoires
des rejets émis à Fukushima (voir pdf « trajectoires » ci-joint).). Il s'agit du parcours des produits radioactifs
rejetés le 12 mars à 12h TU (soit 21h Japon). La simulation est basée sur les données météorologiques du 12
mars 12h TU au 21 mars 06h00 TU archivées par le NOAA. Trois trajectoires sont considérées en fonction de
l'altitude de départ des radionucléides : en vert notamment la trajectoire des particules radioactives émise à
50 mètres de hauteur (en bleu 500 mètres, en rouge 1 000 mètres, assez peu réaliste dans le cas de
Fukushima).
Selon cette modélisation, les premiers rejets radioactifs de la centrale de Fukushima Daiichi devaient
atteindre la côte ouest des Etats-Unis et du Canada vers les 17-18 mars.
Nous avons alors recherché des sites Internet susceptibles de donner des résultats d'analyse ce qui nous
aurait permis d'établir un bilan intermédiaire des niveaux de contamination et de risque. En suivant
l'évolution des concentrations tout au long de la traversée des Etats-Unis, nous espérions pouvoir anticiper
plus précisément l'impact sur la France.
Nous avons effectivement trouvé des résultats, notamment auprès de l'Environmental Protection Agency
(voir lien ci-dessous). Malheureusement, ces résultats ne portent pas sur l'activité volumique mais sur les
taux d'émission bêta et gamma des dépôts collectés sur des filtres à air. Ils ne permettent d'apprécier ni les
risques d'inhalation de radionucléides, ni l'intensité des dépôts au sol. L'évolution dans le temps de ces
paramètres montre en revanche une augmentation qui est, selon toutes probabilités, liée au passage de
masses d'air contaminé, vu sa cohérence avec les dates qui figurent sur les modélisations de trajectoires.
Les estimations publiées par l'IRSN
L'IRSN a annoncé qu'en France, l'activité de l'air en césium 137 serait de l'ordre de 1 mBq/m3.
Pour quantifier les rejets, l'IRSN indique qu'il « n'a pas de données de mesure directe sur la composition et
l'ampleur des rejets radioactifs, mais dispose d'informations techniques sur les installations accidentées. »,
précisant : « l'interprétation de ces informations a permis à l'IRSN d'élaborer des scénarios probables de
Site d'accès aux données :
http://www.epa.gov/japan2011/rert/ra
dnet-data.html
Les données analysées par la CRIIRAD
concernent les stations de mesure
suivantes :
Etat de l'Alaska :
o Anchorage
o Juneau
Etat de Washington :
o Seattle
Etat de Californie :
o San Francisco
o Anaheim
dégradation des 3 réacteurs depuis le 12 mars, en s'assurant de leur cohérence avec les mesures de débit de
dose obtenues sur le site. L'IRSN a également retenu l'hypothèse que ces rejets se poursuivent jusqu'au 20
mars. ». A noter que le dossier scientifique associé n'a pas été publié.
A partir des rejets estimés par l'IRSN, Météo France a simulé la dispersion des rejets radioactifs à très grande
distance, projetée jusqu'au 26 mars.
Pour visualiser la modélisation : http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/irsn- ... 9mars.aspx
Selon cette simulation, le panache radioactif devrait atteindre la France à partir du 23 ou du 24 mars. L'IRSN
précise que « Les concentrations attendues à terme, d'après cette modélisation, pourraient être de l'ordre de
0,001 Bq/m3 en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer de l'hémisphère nord. Comme
attendu, l'hémisphère sud n'est pas significativement affecté par cette dispersion à grande échelle. »
Pour accéder aux commentaires :
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse ... actif.aspx
ESTIMATION PRELIMINAIRE DES NIVEAUX DE RISQUE PAR LA CRIIRAD
Sur la base des éléments qu'elle a pu collecter, la CRIIRAD considère que :
· le risque d'irradiation1 par les masses d'air contaminé sera négligeable (les personnes qui disposent d'un
radiamètre ne devraient pas mesurer d'augmentation du bruit de fond ambiant mais nous invitons les
personnes qui sont équipées à le vérifier : une mesure vaut mieux qu'une prévision) ;
· le risque associé à l'inhalation des aérosols et halogènes radioactifs présents dans l'air devrait être très
faible (voir note)2 . Les calculs de dose précisés ci-dessous indiquent que la mise en oeuvre de contremesures,
notamment la prise de comprimés d'iode stable3, n'est pas justifiée.
Nous avons essayé d'estimer les niveaux de dose résultant de l'inhalation des radionucléides dont la
présence est documentée : césium 137, césium 134, iode 131, iode 132, iode 133 et tellure 132. Le
premier calcul a été conduit pour une activité de 1 mBq/m3 pour le césium 137 (estimation donnée par
l'IRSN) et de 125 mBq/m3 pour l'iode 131 (sur la base du rapport isotopique mesuré par TEPCO devant la
centrale de Fukushima Daiichi le 19 mars 2011 à 12h - heure locale). Le calcul a été effectué en supposant
que les panaches radioactifs restent présents sur la France pendant 1 semaine et sans que leur
activité diminue.
Conclusion : une personne (adulte ou enfant) qui respirerait l'air contaminé 7 jours durant, recevrait une
dose de rayonnement inférieure à 1 μSv, soit un niveau de dose négligeable ;
En prenant une marge de sécurité par rapport à l'évaluation de l'IRSN (soit 10 mBq/m3 en césium 137 au
lieu de 1 mBq/m3), les doses s'élèvent à 2 μSv pour l'adulte et à 8 μSv pour l'enfant.
· le risque d'irradiation des personnes par les produits radioactifs déposés sur les sols sera négligeable,
n'induisant aucune augmentation mesurable du bruit de fond ambiant (là encore ceci pourra être
facilement vérifié par des mesures radiamétriques) ;
1 Il s'agit de l'exposition des personnes aux rayonnements émis par les produits radioactifs présents dans les panaches
et qui se désintègrent. Un peu comme on peut être exposé aux rayonnements ultra-violets émis par le soleil. Il n'y a pas
d'incorporation de produits radioactifs ;
2 Sous réserve cependant que les radionucléides significatifs sur le plan dosimétrique, mais qui n'ont pas fait l'objet de
mesures, restent dans les rapports attendus. Il s'agit notamment des isotopes du strontium et du plutonium.
3 En revanche, le contexte actuel peut amener chacun à réfléchir à l'équilibre de son régime alimentaire et à vérifier s'il
n'est pas carencé en iode (la thyroïde a besoin d'iode stable pour fabriquer les hormones nécessaires au bon
fonctionnement de l'organisme). Rappelons également que lorsque la thyroïde est carencée en iode, elle fixe d'autant
plus l'iode radioactif.
· le risque lié à l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés par les retombées radioactives devrait rester
limité. Le laboratoire de la CRIIRAD évaluera le plus rapidement possible les quantités de radioactivité
déposées au sol (dépôts sec et dépôts liés aux précipitations) afin de vérifier les ordres de grandeurs
attendus dans les aliments et de donner, si nécessaire, des conseils adaptés.
En conclusion, le passage des masses d'air contaminé sur la France ne doit pas générer trop d'inquiétude.
Cependant, compte tenu du manque crucial de données, la CRIIRAD est contrainte de laisser certaines
affirmations au conditionnel. Ceci devrait pouvoir être corrigé très rapidement.
Son laboratoire a procédé, dès aujourd'hui, sur plusieurs de ses balises à des prélèvements de filtres à
poussières et de filtres à charbon actif afin de vérifier que l'air que l'air que nous respirons n'est pas encore
contaminé.
Les premiers résultats, qui concernent la balise implantée à Romans-sur-Isère, dans la Drôme, confirment
l'absence de contamination mesurable dans l'air jusqu'à la date du prélèvement, le lundi 22 mars 2011 à 10
heures : pas de césium 137 dans le filtre aérosols, ni d'iode 131 dans la cartouche à charbon actif.
Ces contrôles seront intensifiés dans les jours à venir de façon à confirmer aussi rapidement que possible
(et le cas échéant à corriger) les informations rassurantes données ci-dessus.
Si les conditions météorologiques le permettent, seront également effectuées des analyses d'eau de pluie
qui renseigneront sur l'ordre de grandeur des dépôts au sol. Dans tous les cas, il sera procédé à des
mesures des dépôts secs afin de vérifier le niveau de risque pour la chaîne alimentaire.
Rappelons que la contamination des aliments type lait, fromage, viande ne s'effectue qu'avec un certain
délai : la CRIIRAD disposera d'ici là de données chiffrées et tous les résultats seront rendus publics.
Gitoun


-
- Messages : 6140
- Enregistré le : 23 juin 2006 19:30
- Localisation : Béarn-Sud-Ouest-France
Re: Conseil sanitaire du médecin jardinier
C'est le réseau permanent de surveillance, chaque point est un capteur.Isa a écrit :Michel, ce sont les points de surveillance ?Michel Greco a écrit :Un lien pour suivre les variations de radioactivité sur la France(rayonnement gamma).
http://www.irsn.fr/FR/Documents/france.htm
En passant le curseur sur un point on a la localisation, le rayonnement instantané et la moyenne du lieu. On peut zoomer la carte.
Re: Conseil sanitaire du médecin jardinier
metamorphose a écrit :MDR Pilou , je suis stupéfait que tu connaisses Pierre Hermé .. c'est ... comment dire ... très parisien des beaux quartiers !
en tout cas très bon goût ! j'adore ses macarons . surtout le Mogador chocolat au lait / Passion . à se damner !




Mon petit pécher : un ispahan 8 personnes... mais pour 2

Tiens, si tu ne sais pas quoi faire lundi 28, c'est mon anniversaire... Tu peux donc passer chez Pierre Hermé et m'apporter 1kg de Macarons... ou un enooooorme Ispahan

-
- Messages : 3110
- Enregistré le : 12 janv. 2010 10:40
- Localisation : Paris et Gigaro (83)
Re: Conseil sanitaire du médecin jardinier
le Ispahan est à tomber aussi ! j'ai gouté la version bûche à Noel , autant te dire que j'ai apprécié le dessert !
1kg de macaron ? tu veux que j'entre en guerre avec mon banquier ? =)
le gateau infiniment vanille , aux trois vanilles et un délice , tu connais ?
au pire , tu peux toujours commander tes macarons au cornershop de shangai ou Tokyo ! surtout celui de Tokyo!
je te conseille celui au Césium137 , il est scotchant !

1kg de macaron ? tu veux que j'entre en guerre avec mon banquier ? =)
le gateau infiniment vanille , aux trois vanilles et un délice , tu connais ?
au pire , tu peux toujours commander tes macarons au cornershop de shangai ou Tokyo ! surtout celui de Tokyo!
je te conseille celui au Césium137 , il est scotchant !


- mick_madinina
- Messages : 1109
- Enregistré le : 16 nov. 2008 15:07
- Localisation : VIENNE (38) Alt 284m, Zone 8b
Re: Conseil sanitaire du médecin jardinier
Nuage radioactif en France : Une carte pour suivre son évolution :
[url]source: http://www.ginjfo.com/espace-environnem ... n-20110323
[/url]
A+
[url]source: http://www.ginjfo.com/espace-environnem ... n-20110323
[/url]
A+