LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Je me répète, mais ces 'reportages' sont super!!

Quel végétation fantastique

Superlatifs épuisés

La Cordyline neocaledonica J'la voudrais bien en test chez moi

Merci pour vos appréciations si ça vous plait je continue alors

Chez les araucariacées, outre les araucaria on trouve aussi le genre Agathis.
Voici de vieux Agathis ovata endémiques













Dacrydium araucarioides, qui ressemble à un araucaria comme son nom d'espèce l'indique, mais de la famille des podocarpacées









Melaleuca dawsonii de la famille des myrtacées aux rosettes de feuilles que je trouve d'une fascinante beauté









Des peuplements de jeunes Xeronema moorei, espèce bien plus confidentielle que le Xeronema callistemon néo-zélandais







Et pour finir l'étonnante fougère Schizaea dichotoma

Vraiment on se croirait sur une autre planète grâce a toi et surtout aux identifications que tu nous fournis

Je te le redis continue de nous faire voyager.

Zifool a écrit :Vraiment on se croirait sur une autre planète grâce a toi et surtout aux identifications que tu nous fournis

Je te le redis continue de nous faire voyager.

+1!

Des peuplements de jeunes Xeronema moorei, espèce bien plus confidentielle que le Xeronema callistemon néo-zélandais

Qu'est ce qui les différencie ... en apparence rien, mais peut-être en exigences culturales?

Serge

serge17 a écrit :Qu'est ce qui les différencie ... en apparence rien, mais peut-être en exigences culturales?

Ces espèces sont en effet visuellement très semblables. Pour ce qui est de la comparaison en terme d'exigence de culture, j'aurais du mal à te répondre car l'espèce néo-zélandaise est totalement inconnue ici.
Pour ce qui est de X. moorei, elle se plait à merveille dans son milieu naturel en "altitude" (entre 500 et 1000m) mais toutes les tentatives de culture menées à basse altitude (y compris par les instituts de recherche locaux) se sont toutes soldées par des échecs, la plante dépérissant lentement au bout de quelques mois ou au mieux de quelques années. Il faut donc se contenter de l'admirer in situ.
Pour le plaisir, quelques photos de sujets en fleurs cette fois

Quel plante magnifique !
c'est quand même incroyable qu'une plante soit si capricieuse au point de dépérir simplement pour une question d'altitude si je comprends bien, alors même qu'elle reste dans son pays d'origine? D'autant plus incroyable que tant d'autres arrivent à s'acclimater bien loin de leurs biotope et de leurs exigences culturales habituelles!
Les mystères de la nature...
Serge

Une hygrométrie insuffisante en basse altitude très certainement. si on fait un comparatif avec X. callistemon, il est impossible de le maintenir sans avoir une humidité d'au moins 90%.

serge17 a écrit :c'est quand même incroyable qu'une plante soit si capricieuse au point de dépérir simplement pour une question d'altitude si je comprends bien, alors même qu'elle reste dans son pays d'origine? D'autant plus incroyable que tant d'autres arrivent à s'acclimater bien loin de leurs biotope et de leurs exigences culturales habituelles!

C'est tout à fait courant ici, la plupart des endémiques sont extrêmement difficiles de culture en dehors de leur milieu naturel. C'est surtout vrai pour les espèces de maquis minier.

En effet hygrométrie et précipitations sont des facteurs importants mais aussi et surtout la nature du substrat. Elles sont acquis de telles stratégies de croissance et d’adaptabilité par rapport à ces substrats si spécifiques que ces stratégies ne sont pas du tout adéquates pour une culture en terre classique.
Jugez plutôt : ces sols sont extrêmement pauvres en N, P, K et très riches en métaux : Nickel (4ème producteur mondial), Manganèse, Fer, Chrome,...
Inversement, pour donner une idée, si on souhaitait acclimater un hibiscus ou un manguier en maquis minier d'altitude, je ne donnerai pas cher de sa durée de vie Cela se traduit d'ailleurs par un taux d'endémisme de plus de 90% dans ces milieux, très bien protégés des espèces invasives qui par ailleurs pullulent dans le pays mais sont incapables de résister à de tels substrats.

Ne généralisons pas bien sûr, car certains espèces sont "polyvalentes" et peuvent très bien s'adapter dans un autre milieu, mais ce sont quelques tentatives d'explications

fascicularia a écrit :Une hygrométrie insuffisante en basse altitude très certainement.

Cette hygrométrie n'est en effet pas toujours évidente à reproduire en jardin, et en plus ce n'est certainement pas le seule explication comme évoqué ci-dessus

Je poursuis sur le sentier



La petite fougère Stromatopteris moniliformis





L'endémique Myodocarpus crassifolius







La rutacée Neoschmidia pallida





La bignoniacée endémique Deplanchea speciosa, famille assez peu représentée en NC







Et pour finir Lomandra insularis

Ah la couleur de ce chemin!

tu vas rire j'ai voulu faire un petit sentier en mélangeant du sable coloré rouge à du sable clair, le résultat est....curieux!

malaga a écrit :Ah la couleur de ce chemin!
tu vas rire j'ai voulu faire un petit sentier en mélangeant du sable coloré rouge à du sable clair, le résultat est....curieux!

Ce sont mes paysages qui t'ont inspiré cette drôle d'idée
Tu n'as peut-être pas mis assez de sable rouge ? Persévère car plus ce sera rouge, et plus ce sera curieux, et plus ce sera réussi !

Cette terre rouge ressemble exactement à celle que nous avons ici en Guyane, mais elle est recouverte par une végétation beaucoup plus dense et n'apparait que là où il eu des travaux! Très beau mais stérile et même toxique pour beaucoup de végétaux!