Bonjour
Alors C KI C KIKI KIAVE RESON pour la VDF C MOOOOAAAAA!!!!
Bon j'ai eu chaud

: si ça avait été le contraire, j'en aurais entendu des noms d'oiseaux HEIN COLIBRI!!!
Alors J'ai lu avec grand intérêt tout ce qui c'est dit ici à propos du gel. On vois bien combien tout ça est assez complexe. souvent d'ailleurs, selon le type de froid, ce qui était bon pour une telle situation devient subitement inefficace voir néfaste. Il faut aussi faire un distinguo entre le gel par rayonnement le plus souvent inoffensif ( gelée blanche et givre ) et le gel par advection apporté par une masse d'air froid toujours accompagné par un vent plus ou moins fort?
Le gel par rayonnement peut facilement être combattu par du bon sens ( certains ici nous en ont donné quelques ex, )ou par des protections naturelles ou pose de voiles d'hivernage et autres protections passives qui en atténuent les effets.
Le gel par advection est plus pernicieux et plus difficile à combattre, d'autant que le vent en accentue ses effets.
les protections que l'on peut alors mettre en place deviennent alors moins efficaces voir nuls selon la violence des paramètres qui accompagnent la période de froid : force du vent, importance de la baisse de la température ainsi que sa durée. Ajoutez à cela la présence d'humidité ou pas avant ou après cette période, sa précocité, la composition de votre sol, l'exposition du jardin, et on multiplie les difficultés à l'analyse des effets de ce type de gelée.
Alors température ressentie ou pas, pour les végétaux, cela n'à plus aucune espèce d'importance ; c'est juste que le vent diminue fortement l'efficacité de votre microclimat ou ( et ) les protections mis en place. les effets de ce gel sur les végétaux seront donc différents selon le type de végétaux, et même l'individu au sein d'une même variété ( sa bonne santé, et si cultivé avec l'optimum de ses exigences culturales auront aussi une grande importance dans la réussite d'une acclimatation.)Voila en partie ce qui peut expliquer que dans telle région à priori moins favorable certains arrivent à garder par ex un palmier qui normalement n'est pas dans sa zone USD de prédilection, et à contrario là ou la zone paraissait inapproprié, le même palmier n'aura pas survécu.
Je voudrai en profiter aussi pour parler des effets pernicieux du paillis : pas toujours aussi efficace qu'on peut le penser, surtout si votre sol et peu drainant ; il à tendance à empêcher l'apport de chaleur par convection ( réchauffement du sol par journée ensoleillée et restitution la nuit ) mais pour que cette convection se fasse de façon optimum, il faut un sol foncé de préférence ( d'où l'importance de la couche d'humus,) bien tassé et dépourvu de végétation. en revanche un paillis épais et qui se ressuie bien après la pluie ( aiguilles de pin /ex ) peu sauver une plante fragile ; dans ce cas il faut l'écarter par température positives et surtout l'enlever tôt au printemps pour favoriser le réchauffement du sol. On peut aussi améliorer l'efficacité du paillis en lui ajoutant sous sa couche du fumier frais, mais dans ce cas attention danger si le paillis touche le collet des plantes.
Voila c'est pas simple vous en conviendrez, mais c'est aussi ce qui est passionnant pour nous. En définitif il faut oser et savoir rester humble face à nos réussites et zen face à nos échec. Personne ici n'à la science infuse
Serge
