LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Je suis daccord avec vous aussi mais...
Je ne connais pas les comptes des communes, les budgets etc mais je sais qu' il y a quelques annees en arriere la mairie de saint cyprien etais financierement trés mal car l'ancien maire a vu trés grand.
Vers chez moi dans presque chaque jardin il y a 1 palmier, le nombre de palmiers chez les particuliers est impressionant, sur 100 particuliers combien traiteront leur palmiers
je dit pas que tout les palmiers vont disparaitre, mais eradiquer a vie le charancon et le paysandisia me semble impossible c'est trop tard dans beaucoup d'endroit, freiner sa prolifiration ok c'est possible.
Comment dire, tu traite ta haie de lauriers roses contre les pucerons il y en aura plus, mais tu peux etre certains que l'annee prochaine ils reviendront...
Comme je disais plus haut je pense que vu l'ampleur des degats dans certaines villes, seul les palmiers qui seront traiter resteront dans les années a venir...
Je veux decourager personne au contraire, je dit juste comment je vois la chose vers chez moi.

Le père Noël n'a pas oublié les palmiers cette année ! Il est même un peu en avance :
Voici un communiqué de Michel Ferry suite à une réunion à Paris, au ministère de l'agriculture.

Une étape décisive dans la lutte contre le charançon rouge.

Une délégation conduite par les députés Jean-Pierre Giran et Josette Pons et
comprenant de nombreux représentants de la chambre d'agriculture et des
professionnels du palmier a été reçue mardi 13 au ministère de
l'agriculture.

Un accord très important a été conclu pour la mise en place de
l'endothérapie, une méthode très efficace de lutte contre le charançon rouge
mise au point par l'INRA. Elle sera assortie d'une protocole de précautions
environnementales élaboré par les professionnels et l'INRA.

Il a également été décidé la mise en œuvre d'une vaste campagne de
communication nationale. Elle associera les collectivités locales et sera
également destinée aux particuliers. En outre les préfets adresseront aux
maires des communes concernées une lettre rappelant les responsabilités de
chacun et l'urgence à agir.

Enfin, le ministère va étudier sur la base des recommandations formulées par
les professionnels et l'INRA la possibilité de formuler une nouvelle demande
de subvention à la Commission européenne.

OUF !!! Quelle bataille et que de temps perdu pour arriver à ce résultat !!!

Ouf,merci pour l'info
Combien de temps va t il se passer,a ton avis,avant que toutes les communes palmees et concernees soient equipees et pretes a traiter ?
J"espere que la reponse sera en mois en non en annees

Merci pour l'info
Mais avant qu'une commune commence ...à bouger plus que sa voisine!

enfin c est pas trop tot un nouvel avenir pour nos chers et trendres palmiers adores merci tibanu surtout a michel ferry notre sauveur c est aussi efficace sur le papillon

sans oublier jean benoit peltier avec la glu contre le papillon
chacune des personnes citées ci dessus contribuent à divers degrés à la sauvegarde des palmiers,michel fery biensur et aussi sans oublier des membres du forum ....
un grande etape a été franchie,mais la route sera encore longue.......

Merci pour vos messages d'appui.
En complément à cette nouvelle, je précise que la méthode que nous avons mise au point ne nécessite qu'un équipement très simple dont le coût ne déoasse pas 100 euros et que le coût de revient du traitement (main d'oeuvre incluse) est de l'ordre de 2-3 euros par palmier et par an. Nous savions que le facteur coût était essentiel pour que l'endothérapie ait des chances d'être appliquée de manière massive, seule garantie d'efficacité et c'est pourquoi nos recherches ont pris sans cesse en compte cet aspect. Le budget correspondant àla protection des palmiers devient tout à fait accessible pour les mairies et les particuliers mais il est fondamental pour que ce volet essentiel de la stratégie intégrée d'éradication fonctionne que:
- tous les autres volets soient appliqués (en particulier mobilisation, information, formation, inspection suivie d'un assainissement immédiat si détection)
- l'on cesse de travailler au coup par coup, ce qui est très onéreux et finalement inefficace, et que l'organisation des traitements soient conçue et réalisée secteur par secteur.
C'est cela qu'il faut exiger des mairies qui doivent aussi assurer le rôle de coordination correspondant à cette organisation collective de la lutte et accepter enfin de communiquer de manière transparente et fréquente.
Depuis toujours, je suis convaincu que la bataille contre Paysandisia n'a de chance d'aboutir que si elle repose sur la même strtatégie que celle mise au point contre le CRP. Il faut bien évidemment faire d'une pierre deux coups.
Bien amicalement.
Michel

Très bonne nouvelle, merci à ceux qui ont dépensé autant de temps et d'énergie pour aboutir.
Se rappeler quand même qu'éradiquer une maladie peut être très long, environ 100 ans pour la variole humaine.
papou1

FerryMichel a écrit :Merci pour vos messages d'appui.
En complément à cette nouvelle, je précise que la méthode que nous avons mise au point ne nécessite qu'un équipement très simple dont le coût ne déoasse pas 100 euros et que le coût de revient du traitement (main d'oeuvre incluse) est de l'ordre de 2-3 euros par palmier et par an. Nous savions que le facteur coût était essentiel pour que l'endothérapie ait des chances d'être appliquée de manière massive, seule garantie d'efficacité et c'est pourquoi nos recherches ont pris sans cesse en compte cet aspect. Le budget correspondant àla protection des palmiers devient tout à fait accessible pour les mairies et les particuliers mais il est fondamental pour que ce volet essentiel de la stratégie intégrée d'éradication fonctionne que:
- tous les autres volets soient appliqués (en particulier mobilisation, information, formation, inspection suivie d'un assainissement immédiat si détection)
- l'on cesse de travailler au coup par coup, ce qui est très onéreux et finalement inefficace, et que l'organisation des traitements soient conçue et réalisée secteur par secteur.
C'est cela qu'il faut exiger des mairies qui doivent aussi assurer le rôle de coordination correspondant à cette organisation collective de la lutte et accepter enfin de communiquer de manière transparente et fréquente.
Depuis toujours, je suis convaincu que la bataille contre Paysandisia n'a de chance d'aboutir que si elle repose sur la même strtatégie que celle mise au point contre le CRP. Il faut bien évidemment faire d'une pierre deux coups.
Bien amicalement.
Michel

Bravo pour le travail accompli, ca pas du etre facile pour en arriver la...
Combien de temps faut il a peu prés pour traiter un wash de quelques metres de stipe ou un phoenix ...
A quel endroit ce pratique l' endothérapie
Combien de temps le produit reste t'il actif
Je crois que je vais arreter la les questions j'en ai beaucoup trop
Il existe un lien ou autre ou on peu savoir un peu tout cela
Un grand merci a toutes les personnes qui ont pris le temps de mener a bout des projets comme celui ci ou autres...

Félicitations pour vos efforts récompensés. Espérons que les autorités publiques soient réactives.

FerryMichel a écrit :- l'on cesse de travailler au coup par coup, ce qui est très onéreux et finalement inefficace, et que l'organisation des traitements soient conçue et réalisée secteur par secteur.
Michel

Loin de critiquer ceux qui ont fait quelque chose seuls dans leur coin en attendant mieux, voilà bien la clef d'une lutte enfin efficace
Merci pour ton énorme investissement dans cette âpre bataille

Le protocole d'injection qui devrait être approuvé sous peu par le Ministère est le suivant:
- injection sans pression d’une solution insecticide d’émamectine benzoate à 4%

- 4 injections par Phoenix canariensis

- injections réalisées à hauteur d’homme et à 90 degrés l’une de l’autre.

- Volume de solution injectée par injection : 12 ml.

- trou d’injection dans le stipe de 8 mm de diamètre et 25 cm de profondeur, incliné à environ 45 degrés vers le bas.

L'intérêt considérable de cette méthode est qu'elle est très peu coûteuse à mettre en oeuvre et qu'un traitement par an suffit.
Je reviens sur l'un des messages comparant l'éradication du CRP avec celle de la variole. Fort heureusement, les situations sont très différentes. J'ai moi-même participé dans ma jeunesse à la certification par l'OMS de l'éradication de la variole dans le dernier secteur où cela devait être vérifié, la région afar en Afrique de l'Est. Croyez moi c'était une autre paire de manche que de repérer tous les palmiers de nos villes.
Je crois au contraire que non seulement l'éradication est possible en un temps très court (2 ou 3 ans) mais qu'en plus c'est cet objectif qu'il faut se fixer afin de se donner les moyens en conséquences pour l'atteindre. La raison en est bien simple: plus on traîne pour atteindre cet objectif moins on a de chance de l'atteindre car plus le temps passe plus il devient difficile de maintenir la mobilisation, la vigilance et les budgets nécessaires à l'application de la stratégie intégrée. Il faut s'organiser non pas dans la perspective d'une répartition des activités et des moyens sur plusieurs années mais en tapant un grand coup la première année afin de stopper l'extension du ravageur et d'avoir les années suivantes à consacrer de moins en moins de moyens à l'application de la stratégie. Faute de prendre en considération cette approche et d'appliquer la stratégie intégrée dans son intégrité (y compris en communicant intensément ce qu'elles se sont toujours refusées à faire), les villes qui se sont mobilisées dans la bataille (je pense en particulier à Hyères et à Six Fours) se sont mise à dépenser toujours plus d'argent d'année en année jusqu'à ce qu'elles se retrouvent obliger à jeter l'éponge faute de moyens. C'est doublement catastrophique. La plupart des éradications réussies l'ont été en un temps court.
Amicalement.
Michel

bonjour

est ce que cette technique ,et avec des produits similaires peut elle etre adaptée à la lutte contre le papillon?

chris

J'ai écrit dans un message précédente:
"Depuis toujours, je suis convaincu que la bataille contre Paysandisia n'a de chance d'aboutir que si elle repose sur la même strtatégie que celle mise au point contre le CRP. Il faut bien évidemment faire d'une pierre deux coups."
Il nous reste quand même à vérifier que l'EMAB agit de la même façon sur Paysandisia que sur le CRP. Avec la méthodologie des bio-essais que nous avons mise au point, cela serait facile à démontrer ou à infirmer. J'espère que nous allons pouvoir le faire.

C'est une sacré bonne nouvelle J’espère que les premiers résultats positifs apparaissent rapidement