voici un autre article evoqué au grenelle de l' environnement sur sa decouverte récente dans Nice (aie aie aie )
JARDINS - ESPACES VERTS
ALERTE A NICE AU « PAYSANDISIA ARCHON »
Stupeur d'un passant devant le Muséum d'Histoire Naturelle, en plein centre de Nice. A ses pieds, un gros papillon velu de plusieurs centimètres. Etonné, le passant va porter sa découverte au musée scientifique tout proche. Un verdit qui ne souffre pas de contradiction : les ailes supérieures marron foncé, les ailes postérieures aux reflets rouges orangé striées de taches blanches et noires, un corps un peu épais. Aucun doute, il s'agit du « paysandisia archon », le papillon tueur de palmiers.
Forte inquiétude dans la région
C'est la première fois qu'un tel spécimen est découvert dans la capitale azuréenne. Et lorsqu'on connaît les ravages causés par les larves de l'insecte, on ne peut être que très vigilant. Très voraces, ces dernières perforent le tronc des palmiers et plus particulièrement ceux des « chamaerops » et des « trachycarpus ». Elles creusent des galeries à la manière d'une taupe, à la base des palmes. L'arbre ne tarde pas à se dessécher et à dépérir. Il faut alors l'abattre puis le broyer ou le brûler au plus vite pour éviter la colonisation.
Originaire d'Argentine, ce papillon palmivore a été détecté pour la première fois à Hyères dans le Var et depuis, il a fait des ravages à Antibes (Alpes Maritimes). Les palmiers atteints ont été détruits.
A Nice, l'état d'alerte a été décrété et Jean-Michel Meuriot, le directeur des espaces verts de la ville, de dire « nous lançons un appel à la population et en particulier aux propriétaires de palmiers pour qu'ils soient vigilants et qu'ils contactent le service de protection des végétaux dès qu'apparaît le moindre symptôme. »
Comment combattre l'insecte ravageur ?
Malheureusement, à notre connaissance, il n'existe aucun produit chimique ou de moyens de lutte biologique suffisamment efficaces pour enrayer l'invasion. Et pour François Bertaux, responsable du SRPV : « le problème, c'est qu'il n'est pas facile de repérer les attaques. Les dégâts ne sont pas visibles tout de suite, tout se passe à l'intérieur du tronc ».
Toutefois, mêmes un peu tardif, il faut s'inquiéter si l'on voit apparaître de la sciure un peu brunâtre sur le tronc. De même si l'on constate une perforation des palmes dessinant un arc de cercle.
C'est la preuve qu'elles ont été attaquées par les larves alors qu'elles étaient encore repliées dans le cà…“ur du palmier.
Un espoir cependant, un moyen de lutte mécanique à base de glu est en cours d'étude à l'INRA de Montpellier (J.B Peltier) ; pour en savoir plus (
http://www.montpellier.inra.fr/paysandi ... esentation)
Service de protection des végétaux des Alpes Maritimes : 04 93 18 46 95