LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Tu sais moi non plus je ne crois pas sur parole tout ce que je lis
à  ce sujet sinon j'aurais déjà  commencé à  les planter
de cette façon.
justement je cherche plus d'éléments pour avancer.
Je ne détiens pas la solution miracle! sinon je ferais fortune avec
Il faut savoir taire certains préjugés et oser essayer! même si ça paraît inhabituel!

Je me dis que les connaissances en matière de plantation
de palmier (même s'il existe des plantation de dattiers commerciales)
sont plus limitées que pour les autres "arbres".

On ne peut pas systématiquement appliquer les mêmes méthodes que
si on plantait un cerisier.

Notre connaissance évolue avec ce genre d'expériences.
Je pars du principe que dans la nature le palmier se débrouille
avec une terre sèche et tassée alors...

Oui le résultat se voit rapidement dans le cas d'un amendement de la terre
le palmier explore peut-être cette zone, mais est-ce que sur 5 ans
le résultat n'est il pas le même?

Ton expérience n'est pas valable Eric tu compares une plantation avec un tracto
sur terre meuble à  une plantation au transplantoir sur terre de remblai tassé lol
je te taquine. bien sur que je te crois.
mais combien de temps auparavant as-tu fait cette expérience? il faut que les conditions
soient les mêmes.
et tes palmiers qui poussent à  la dure?

Mon allée de Trachy. est planté dun côté à  la main de l'autre à  la mini pelle, ceux plantés à  la mini pelle ont été plantés 2 ans après, de taille plus petite au départ et en plus transplantés d'un terrain donc avec racines coupées , alors que les autres ont été achetés en pot résultat les derniers plantés sont en train de rattraper les autres

Autre exemple un Butia capitata de 30cm de diamètre de stipe, planté à  la mini pelle est passé l'année d'après à  40cm puis l'année suivante 55cm et commencer à  monter.
Un Phoenix canariensis de 60cm de haut planté à  la main devant la maison n'a pratiquement pas poussé de 2 ans, puisque il a atteint la taille de 80cm avec très peu de palmes supplémentaires, ensuite c'est l'explosion année par année 1m60 (0,80m à  1m60 dans l'année), 2m30, 3m aujourd'hui il a bien grillé j'espère que cet automne il n'y aura plus trace.

Désolé de remettre en question des techniques qui fonctionnent chez toi.
C'est vrai que mon sol est différent ça explique aussi les différences.
Tu vois, ton Phoenix canariensis a peut-être rattrapé son retard que tu as cru
observer.

Toutes les plantules que j'ai mises en terre très amendées n'ont pas plus poussé
que celles plantées dans la terre d'origine peu remuée.

C'est normal que ça (la méthode de plantation la moins pénible)
paraisse contre nature c'est liée à  l'image que véhicule l'agriculture
un travail forcément difficile, pénible, le labour travail long... etc...

mais récemment on s'est rendu compte qu'on avait fait des erreurs à  ce niveau là  ,
que l'on pouvait avoir des résultats similaires ou même de meilleurs rendements sans aucun
labour, à  conditions de suivre des techniques nouvelles.

Allez expliquer à  un vieil agriculteur (très expérimenté sans aucun doute) que son labour
ne sert à  rien vous verrez ce qu'on vous répondra.ça n'a rien a voir avec les palmiers
me direz vous.

Pour moi l'agronomie est une science basée sur des techniques ancestrales qui sont
comme gravées dans la roche, c'est comme ça, on vous dira.
J'ai l'impression que c'est le domaine le plus figé depuis le XIXe siècle.

Non moi je crois que comme toute science les techniques évoluent, sans renier ce
qui a été fait auparavant.
En plus on ne peut pas parler d'agriculture alternative sans passer pour un écolo illuminé
qui prone le retour à  l'age de pierre.(je n'en suis pas un j'utilise de l'ammonitrate
et un peu d'aliette )

pour rester dans le sujet, je vous donne l'exemple des agrumes, des recherches aux Etats-Unis
ont prouvé que ceux ci poussaient mieux et plus vite s'ils étaient plantés dans le trou le plus petit
possible...

Moi je trouve cette observation très intéressante et finalement pas très étonante. Le seul point choquant est d'enfouire du plastique non dégradable.
Plus que de longs discours, il faut faire le test. Je vais le faire en pépinière avec 3 trachy de même tailles : un dans son pot hors sol, un autre avec son pot enterré et l'autre planté sans le pot.
Je vais aussi faire l'expérience dans mon jardin avec un arenga engleri,un dypsis decipiens et un parajubaea tvt.
Cette expérience confirmerait que la régulation thermique au niveau des racines est au moins aussi importante, voir plus, que les partie aériennes et que la sensibilité des racines au changement de contact et de substrat est un choc provoquant un stress important. Malgré tout, je pense tout de même rayer les pots au cutter pour faciliter l'éclatement de celui-ci et aussi découper tous le rebord périphérique avec un retour bien plus épais.
Il est vrai que gagner les 2 ou 3 années de létargie après la plantation serait un très très gros avantage, surtout lorsque survient un hiver comme ce dernier aussitôt après.

2 ou 3 annees ça se discute par ex lorsque tu fais un rempotage de palmier,on est pas loin du stress de plantat° et pourtant,fait en saison,la reprise est tres rapide
A mon avis tout se joue au niveau du derangement de la motte,c'est cette phase qui conditionnera la duree de la reprise Une decoupe tres soigneuse du pot,meme sur des gros gabarits,limite cette duree

HARRYMANAE a écrit :2 ou 3 annees ça se discute par ex lorsque tu fais un rempotage de palmier,on est pas loin du stress de plantat° et pourtant,fait en saison,la reprise est tres rapide
A mon avis tout se joue au niveau du derangement de la motte,c'est cette phase qui conditionnera la duree de la reprise Une decoupe tres soigneuse du pot,meme sur des gros gabarits,limite cette duree

Oui mais dans ce cas l'on reste dans une condition hors sol ce qui ne change pas trop les variations thermiques précedentes.
Pour ma part, j'observe en plantation extérieur et en pleine terre un ralentissement notable en général. Ce ralentissement est aussi probalement du aux nouvelles conditions de cultures sur des plantes habitués aux températures des pays producteurs habituels.
Il n'y a forcément pas qu'un seul facteur entrant en jeux pour expliquer le redémarrage d'un palmier mais l'expérience est intéressante.

Autre chose, vous avez remarqué une culture en pot donne souvent des feuilles qui se divisent avant une culture en pleine terre et en pot ces premières feuilles qui sont des palmes caractéristiques sont plus petites que les premières palmes caractérisées de ceux cultivés en pleine terre. Je parle d'un plant germé en pot et d'un germé en pleine terre. Je pense qu'en pleine terre le plant se préoccupe plutôt de s'implanter et à  fabriquer des racines et des racines profondes, alors qu'en pot (le plant etant intelligent ) il forme des feuilles quand il ne rencontre plus de terre à  conquérir, alors attention à  ce que la plantation du pot en pleine terre ne privilège pas ce qui ce voit (en surface), au détriment de l'enracinement, certes on gagne sur le stress du dépotage, mais lorsque que le palmier aura bien fait son travail en sous sol il le rendra plus en surface, autrement dit patience. Je suis quand même partisans de bien remuer le sol lorsqu'il est bien tassé par des années de passage d'engins ou plus courament piétons, chez moi beaucoup de sable et quand je creuse sur un lieu de passage boujours le béton, l'eau ne pénètre plus, ruissèle parce qu'en plus mon terrain est en pente, si vous avez un terrain humifère effectivement mieux vaut pas trop le remuer, si vous avez un terrain humifère vous ête vernis .

BLACHERE Eric a écrit :Autre chose, vous avez remarqué une culture en pot donne souvent des feuilles qui se divisent avant une culture en pleine terre et en pot ces premières feuilles qui sont des palmes caractéristiques sont plus petites que les premières palmes caractérisées de ceux cultivés en pleine terre. Je parle d'un plant germé en pot et d'un germé en pleine terre.

C'est aussi vrai pour le floraison, je l'ai constaté chez des jeunes butias, humilis et dernièrement sur mes ceriferas achetés

Je pense tout de même qu'il faut bien favoriser l'éclatement du pot par un pré découpage car sous terre l'éclatement doit être plus difficile qu'en extérieur, surtout si la terre est tassé. Je vais tester en découpant la colerette du pot ,en agrandissant partiellement les trous d'écavuation en prenant garde de ne pas toucher aux racines et aussi en prédécoupant au cutter dans le sens de la hauteur sans traverser.

chlorophylle a écrit :Moi je trouve cette observation très intéressante et finalement pas très étonante. Le seul point choquant est d'enfouire du plastique non dégradable.

Ou utiliser un pot en terre cuite qui finira par se désagréger naturellement

Oui mais aucun producteur ne produit dans ce type de pots qui favorise l'évaporation et nécessite un arrosage plus important...et qui sont surtout plus chers !

mick_madinina a écrit :

chlorophylle a écrit :Moi je trouve cette observation très intéressante et finalement pas très étonante. Le seul point choquant est d'enfouire du plastique non dégradable.

Ou utiliser un pot en terre cuite qui finira par se désagréger naturellement

et pourquoi pas les pots de tourbes ? c'est top ça!

j'en ai acheté un en fécule de mais pour rempoter ma bouture de bougain " de toulouse" et hop après j'enterre directement le pot !

Alors quelqu'un a essayé?
Je l'ai fait pour des plantules, la croissance est satisfaisante mais
je ne peux pas dire s'il y a une différence avec une plantation directe
sans le pot.
Ce que je remarque c'est que l'arrosage est plus efficace avec le pot
(on remplit le pot et l'eau s'infiltre jusqu'en bas, c'est peut-être là  que
se fait la différence !)

J'envisage de planter mes Parajubaea avec leur pot, pour voir.
ça me permettra éventuellement de les déplacer en cas de gros gel annoncé.

je suis persuadée que ce sera un échec au bout de quelques années: l'humidité stagnante en hiver, une croissance anormale des racines , une partie de la motte restant prisonnière des parois en plastique(bien épaisse parfois!)....mais si tu as beaucoup de palmiers, pourquoi pas!