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Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 08:47
par palmvienne
pilou a écrit :
palmvienne a écrit : Tu as senti le vent du boulet qui n'est pas passé loin!!!
c'est vrais qu'on n'est pas des experts!!!! re ouffff!!!!!
Tu ne veux pas être le grand expert pour cette fois-ci ??? :wink:
C'est étrange mais depuis que cette discussion est en marche, visiblement, les grands experts du forum se font touuuuuuuuuuuuuuut petit :lol: :lol: :lol:
L'humilité aussi est en marche!!!

L'humilité est le comble de la vanité 'La rochefoucauld'

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 10:36
par civodulbx
Bon ben dans tout ça, toujours pas de semblant de réponse... :mrgreen:

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 11:17
par civodulbx
Voici quelques éléments de réponse après quelques recherches :wink: :

Conditions de croissance des palmiers en extérieur


Sans entrer dans les considérations concrètes relatives à  l'utilisation d'un individu ou d'un groupe de plantes dans un environnement précis, il faut néanmoins connaître :

- Leurs caractéristiques botaniques et leur vitesse de croissance.

- Leur habitat naturel et la manière dont pourraient influer les conditions environnementales et le sol.

- Et ce qui peut être le plus important, les conditions dans lesquelles les plants ont été produits et leur degré d'acclimatation disponible, notamment s'ils ont poussé dans des régions climatiques largement plus chaudes, ou dans des serres où ils ont été soumis à  des programmes de surfertilisation ou à  un ensoleillement différent de celui auquel ils étaient destinés au début..

Sols :

Les palmiers peuvent pousser sur une grande variété de sols, bien que, en général, ils préfèrent les sols bien drainés. Neutres ou légèrement acides et organiquement riches s'ils proviennent des bois humides ou des forêts, et basiques et plus pauvres, pour ceux d'origine désertique ou qui proviennent d'une région où les périodes saisonnières de sécheresse sont normales.

Les sols argileux sont froids, posent des problèmes d'asphyxie radiculaire et sont difficiles à  travailler, qu'ils soient humides ou secs. Au contraire, les sols excessivement sableux ont l'inconvénient de mal retenir l'eau et d'être nutritionnellement pauvres. Dans les deux cas, le meilleur système pour améliorer la structure du sol consistera dans des apports réguliers et importants de matière organique.

L'excès de calcaire dans le sol, sans qu'il s'agisse d'un facteur limitant pour un grand nombre d'espèces, pourra supposer pour d'autres espèces le blocage de certains éléments minéraux comme le fer, le magnésium, le manganèse et le zinc, provoquant une chlorose et des problèmes de carence.

Les sols salins manquent de structure et rendent difficile l'établissement de nombreux palmiers. Tout d'abord apparaît une nécrose des folioles ou des segments des feuilles plus adultes, puis les nouvelles feuilles émergent chlorotiques, les racines se nécrosent et la plante en général montre un ralentissement de sa croissance.

L'amélioration des sols salins ne peut être obtenue que partiellement avec des risques importants - sans permettre que le sol arrive à  sécher complètement avec l'objectif de ratisser une partie des sels - en effectuant des apports de matière organique de l'ordre de 40 tonnes de fumier par hectare, et en utilisant des engrais comme le superphosphate de calcaire et le sulfate ou le nitrosulfate d'ammoniaque..
Températures:

Certains palmiers ne prospèrent que dans des endroits où les températures dépassent rarement les 25°C (77°F) et où l'amplitude thermique est minimale, comme c'est le cas pour Ceroxylon andicola, qui poussent sur les versants humides des Andes, de la Colombie au Venezuela. Mais, en général, ce sont les basses températures qui constituent le facteur le plus limitant pour la culture des palmiers en extérieur.

Le froid réduit l'activité radiculaire, le transport des nutriments et la croissance en général, affaiblissant les plantes et les rendant plus sensibles aux attaques des maladies.

Les palmiers peuvent perdre une partie de leurs feuilles et rester fortement affectés pendant tout l'hiver où se sont produits des basses températures, ou bien les feuilles qui ne sont pas encore ouvertes ou qui ne montrent aucun signe de dommage (taches nécrosées ou déformations) vont le faire au printemps ou à  l'été suivant, en même temps que le tronc souffrira d'une réduction de son diamètre, bien que cela ne puisse se voir qu'au bout de quelques années.

Dans tous les cas, il est difficile de déterminer exactement la véritable résistance des palmiers aux basses températures, car les facteurs à  prendre en compte sont nombreux :

- Caractéristiques individuelles.

- Age des plantes. Les palmiers adultes seront plus résistants puisque leur système vasculaire ainsi que le "coeur", ou le bourgeon de croissance, seront plus protégés.

- Degré d'acclimatation ou différence existante entre les conditions de la région de production et la destination.

- Etat végétatif de la plante au moment des basses températures, car les dommages seront plus importants si le palmier est en croissance active.

- Conditions de culture : une plante saine sans carence minérale sera plus résistante vis-à  -vis de conditions environnementales adverses.

- Degré d'humidité du sol et ambiante : les vents forts et, en général, une humidité relative importante, accentueront les dommages.

- Pendant le froid et les températures atteintes lors des gelées : ce n'est pas la même chose de subir des basses températures quelques heures pendant une nuit et dépasser les 15°C (60°F) le matin suivant, que de les subir pendant plusieurs nuits consécutives et dépasser ensuite de peu le point de congélation.

- Enfin, le microclimat est aussi à  prendre en compte, puisque des différences de température importantes peuvent être atteintes dans un jardin ou dans un parc, selon l'emplacement concerné.

Dans le cas des palmiers à  un seul tronc, la récupération sera toujours possible si le bourgeon terminal n'a pas souffert. Au contraire, les palmiers à  plusieurs troncs peuvent perdre toute la partie aérienne mais repartir ensuite de leur base si leur système radiculaire n'a pas été affecté de manière trop importante.

Pour prévenir de possibles gelées, il faudra faire dans le sol un apport de sulfate de potassium en automne, pour obtenir un durcissement des plantes et/ou de sulfate de manganèse, pour éviter au maximum une carence de cet élément, provoquée par la faible activité des racines pendant l'hiver.

Le sol peut être recouvert par une épaisse couche de mulch pour protéger les racines. De même, il est possible de construire de petites "serres" autour des plantes plus jeunes, pour les protéger des vents et augmenter la température pendant la journée, et d'attacher et de couvrir les feuilles avec de la toile de jute ou du plastique transparent, en prenant soin que cette protection ne retienne pas une humidité excessive à  l'intérieur et en la retirant lorsque les températures remontent.

Après les gelées et pendant les semaines suivantes, il est recommandé d'effectuer des traitements fongicides avec des produits comme l'hydroxyde de cuivre et le manebe ou le bénomyl et le captan, mélangés à  50% et en répétant le traitement 7-10 jours après. Les composés cupriques peuvent être utilisés, y compris avant les gelées, avec pour objectif de réduire la population bactérienne, mais il faut prendre soin de ne pas répéter le traitement plus de deux fois, car cela pourrait provoquer des problèmes de phytotoxicité.

De même, il est recommandé de pulvériser les feuilles au printemps et en été avec du manganèse et des micro-éléments (A.R. Chase - Broschat, 1991).

Vents et proximité de la mer:

La nature spéciale de leurs troncs font que les palmiers sont extraordinairement flexibles et résistants aux vents forts, et des espèces comme Dictyosperma album arrivent à  résister à  des ouragans, même en perdant la totalité de leur feuillage.

De toute façon, il sera toujours préférable de protéger les palmiers des vents forts si nous souhaitons obtenir de beaux exemplaires. Rhapis excelsa et de nombreuses autres espèces possèdent des feuilles fragiles et sensibles à  la déshydratation.

La proximité de la mer suppose d'un autre côté que les vents déposent du sel sur les feuilles, en les endommageant et en les nécrosant. Même ainsi, Allagoptera arenaria, Coccothrinax argentata, Chamaerops humilis, etc. peuvent pousser en première ligne du front de mer dans leurs régions d'origine.

Les vents secs sont, de plus, un autre facteur important à  prendre en compte si nous ne voulons pas nous tromper en choisissant une espèce. Des feuilles épaisses et séreuses nous indiquent son adaptation à  ces conditions.

Degré d'ensoleillement:

De nombreux palmiers préfèrent des emplacements ensoleillés dès le début pour atteindre une croissance optimale ou, au moins, quand ils sont adultes, et seules les espèces qui, sur leur lieu d'origine, occupent des régions plus ombrées et se contentent d'une croissance réduite (Reinhardtia elegans, etc.), préfèrent des emplacements complètement à  l'ombre.

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 12:05
par pilou
palmvienne a écrit :...grotte, avec un buffle, un âne et Bernadette Soubirou, un sanctuaire en quelque sorte!!!, et là  miracle les palmiers poussent tout seuls!!!! voilà  le secret de la réussite!!!!

Plus sérieusement, un chamaerops humilis, c'est quand même pas un rhododendron!!!!!
MDR :lol: Ce n'est pas ma faute si mon chamaerops aime la crotte de buffle !!! :lol: :lol:

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 12:22
par pilou
Tout en fait est assez théorique car dans la pratique, on se rend vite compte que ce qui est mentionné dans les bouquins correspond à  l'environnement du palmier dans sa région d'origine... mais ne veut pas dire que le palmier ne peut pas pousser ou ne peut pas se plaire dans d'autres conditions !
Ici, mon terrain est argilo-sablonneux et très pauvre en nutriment... l'eau stagne partout... et tous les palmiers que je plante le sont dans un mélange de terre achetée provenant de la montagne voisine + crotte de buffle + écorces de riz brulées...
Tous, en dehors de la saison des pluies où le sol est détrempé, sont arrosés tous les jours... voire 2 fois par jour...
Ce qui semble ne pas pardonner en revanche, c'est la lumière ! Trop de soleil tropical pour certaines espèces les brûle sur pied :?

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 12:23
par Michel Greco
Ludovic, quand tu reproduis le texte d'un auteur, il est d'usage de citer tes sources pour ne pas risquer d'être accusé de plagiat et par correction aussi vis-à  -vis de lui, et accessoirement de dégager la responsabilité du site hébergeur.
Pour la classification des palmiers suivant leurs exigences, je ne suis bien sur pas là  , d'ailleurs vous ne m'avez jamais vu ,et d'abord qu'est-ce que c'est ce truc, un pal, un pal..mier vous dites? :lol:

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 12:30
par Serkan
bravo ludovic, tu deviens très fort par tes propres recherches! :D
si nous ne voulons pas affirmer des choses qui risquent d'être inexactes, je pense que le mieux à  faire est de décrire les climats et conditions de culture de nos jardins avec les espèces cultivées et après seulement, nous pourrons avoir une vision d'ensemble et en tirer des conclusions :wink:

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 12:45
par pilou
Michel Greco a écrit : Pour la classification des palmiers suivant leurs exigences, je ne suis bien sur pas là  , d'ailleurs vous ne m'avez jamais vu ,et d'abord qu'est-ce que c'est ce truc, un pal, un pal..mier vous dites? :lol:
Fo tout lui expliquer à  celui là  !!! :lol:
Un palmier c'est un truc avec des machins verts en haut (mais parfois d'une autre couleur) qu'affectionnent certaines bébettes (mais pas les koalas) et qui peut servir de support à  certains champignons (mais pas ceux de Paris... ni les truffes ou les girolles...) et qui peut rendre marteau...
C'est un peu comme un gros radis, mais sans la couleur !
Tu vois là  ou il te faut plus d'explications ??? :lol:

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 12:50
par pilou
Serkan a écrit :si nous ne voulons pas affirmer des choses qui risquent d'être inexactes, je pense que le mieux à  faire est de décrire les climats et conditions de culture de nos jardins avec les espèces cultivées et après seulement, nous pourrons avoir une vision d'ensemble et en tirer des conclusions :wink:
Très juste... je suis d'ailleurs en train de mettre à  jour mon petit site où je vais préciser, pour chaque espèce, si je l'ai plantée en plein soleil, mi ombre ou ombre...

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 13:10
par civodulbx
Oui désolé, j'aurais dû citer l'auteur :arrow: http://www.palmerasyjardines.com
Michel Greco a écrit :Ludovic, quand tu reproduis le texte d'un auteur, il est d'usage de citer tes sources pour ne pas risquer d'être accusé de plagiat et par correction aussi vis-à  -vis de lui, et accessoirement de dégager la responsabilité du site hébergeur.
Pour la classification des palmiers suivant leurs exigences, je ne suis bien sur pas là  , d'ailleurs vous ne m'avez jamais vu ,et d'abord qu'est-ce que c'est ce truc, un pal, un pal..mier vous dites? :lol:

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 14:20
par palmvienne
pilou a écrit :
palmvienne a écrit :...grotte, avec un buffle, un âne et Bernadette Soubirou, un sanctuaire en quelque sorte!!!, et là  miracle les palmiers poussent tout seuls!!!! voilà  le secret de la réussite!!!!

Plus sérieusement, un chamaerops humilis, c'est quand même pas un rhododendron!!!!!
MDR :lol: Ce n'est pas ma faute si mon chamaerops aime la crotte de buffle !!! :lol: :lol:
Les miens aiment le crottin de cheval!!!! En gros chez moi c'est plutôt le Sinaï pas de terre pas d'eau tout pousse très très lentement, le contraire
de chez toi!!!!!
La deuxième ligne c'était pour Samirbouag.

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 16:06
par samirbouag
^^ :lol: crotte alors!!

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 21:03
par Isagave
C'est très bien Ludovic, de la recherche, de la passion.bravo, va falloir décanter mais c'est un super sujet. :wink:

Vivent les courges...ça c'est pour Pilou car les radis c'est d'un banal... :lol:

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 02 août 2010 22:12
par civodulbx
Oh je n'ai fait que rechercher et copier/coller mais c'est un sujet intéressant !
Isa a écrit :C'est très bien Ludovic, de la recherche, de la passion.bravo, va falloir décanter mais c'est un super sujet. :wink:

Vivent les courges...ça c'est pour Pilou car les radis c'est d'un banal... :lol:

Re: Les palmiers, l'eau et leur exposition

Posté : 03 août 2010 13:22
par pilou
Isa a écrit :Vivent les courges...ça c'est pour Pilou car les radis c'est d'un banal... :lol:
Bein non, ici les courges, c'est tres banal :lol:
Vive les radis... roses ! :lol: :lol: