Re: (91) mon humble jardin dans l'essonne
Posté : 23 avr. 2015 12:12
Ça change d'ambiance.
Attention par contre à la plantation des rhododendrons persistants, il y a des précautions à prendre lors de leur plantation (pour ceux cultivé en pot en pépinière, ceux en motte c'est différent), pour ne pas être déçu d'ici 2 à 3 ans. Ils ont un système racinaire en chevelu bien particulier qui ne favorise leur reprise, surtout quand ils sont cultivés en pot. Leurs racines contrairement aux autres arbustes sont incapable d'explorer la terre en place sauf si on prépare les racines à passer
En gros pour faire simple, dans les grandes lignes et ça peu servir à tout le monde, pour ma part c'est la méthode que j'applique (elle ne vient pas de moi, elle est gentillement décrite par Marc COLOMBEL, éminent hybrideur de Rhododendron - il a un site et forum: www.rhododendron.fr) :
1° Pas de plantation pendant qu'ils sont en fleurs, période de plantation favorable entre octobre et mars (hors période de gel). Et oui les jardineries proposent les rhododendrons quand ils sont en fleurs c'est un peu normal, mais c'est en inadéquation avec leur période de plantation. Mais il y a une technique qui est éprouvée pour en profiter plus de 2 à 3 saisons.
2° Si feutrage de la motte, travailler la motte sur 2 cm pour démêler le chevelu avec un jet d'eau (pas de Karcher), soit plantation en pleine terre si le rapport motte/masse foliaire est équilibré, soit plantation en pot dit système du conteneur bis (plantation dans un pot de 10 cm plus grand que celui d'origine) dans un mélange de terre de jardin, écorce de pin compostée, tourbe ou terre de bruyère véritable et éventuellement paillis de lin), tailler si nécessaire la masse foliaire et attendre une saison pour que le rapport système racinaire et masse foliaire soit en équilibre. Cette solution permet d'augmenter le plus rapidement possible la motte initiale de racines Et ensuite plantation en pleine terre entre automne et hiver en faisant un apport de terreau, terreau de bruyère et écorce de pin compostée. Pas de paillage la première année. Il faut obliger le Rhododendron à aller chercher l'eau en profondeur, si il y a un paillage et va faire ses racines en surface et à la moindre période de sécheresse il va stresser plus vite.
3° Attention, éviter de planter dans 100% de terre de bruyère véritable, c'est incompatible! Bizarrement me direz-vous c'est marqué sur l'emballage! Business is business...! La terre de bruyère est pauvre et sous notre climat quand elle sèche, difficile à réhydrater, tout ce que déteste notre cher Rhodo.
Tout d'abord, se renseigner sur le ph de son sol, si trop calcaire on prend un risque. Mais on peu faire un massif surélevé de 50 cm par rapport au terrain, sur une grande surface, le système n'est pas profond.
Si le sol à un ph de 7 (neutre) ou légèrement acide il faut amender le sol en matériaux riche en humus et drainant, ce sont les besoins des rhododendrons. J'ajoute de la tourbe, un peu de terre de bruyère, beaucoup d’écorce de pin composté que je mélange à ma terre. Je paille la surface du sol l'année N+1 pas avant. En N+1 aussi je fais aussi un bêchage de la terre à l'aplomb de la masse foliaire. Il faut retourner le sol sur 20 cm, soit la largeur d'un fer de bêche. Pas la peine de se soucier de l'aspect du travail, les pluies d'automne et les gelées ameubliront la terre. C'est le dernier travail avant que les racines viennent en contact avec la terre non travaillée du jardin.
Ce n'est pas exhaustif! Il y a d'autres choses à surveiller pour savoir si tout ce travaille à bien été fait.
Je ne voulais pas trop polluer et ton post David et désolé si j'ai été long.
Attention par contre à la plantation des rhododendrons persistants, il y a des précautions à prendre lors de leur plantation (pour ceux cultivé en pot en pépinière, ceux en motte c'est différent), pour ne pas être déçu d'ici 2 à 3 ans. Ils ont un système racinaire en chevelu bien particulier qui ne favorise leur reprise, surtout quand ils sont cultivés en pot. Leurs racines contrairement aux autres arbustes sont incapable d'explorer la terre en place sauf si on prépare les racines à passer
En gros pour faire simple, dans les grandes lignes et ça peu servir à tout le monde, pour ma part c'est la méthode que j'applique (elle ne vient pas de moi, elle est gentillement décrite par Marc COLOMBEL, éminent hybrideur de Rhododendron - il a un site et forum: www.rhododendron.fr) :
1° Pas de plantation pendant qu'ils sont en fleurs, période de plantation favorable entre octobre et mars (hors période de gel). Et oui les jardineries proposent les rhododendrons quand ils sont en fleurs c'est un peu normal, mais c'est en inadéquation avec leur période de plantation. Mais il y a une technique qui est éprouvée pour en profiter plus de 2 à 3 saisons.
2° Si feutrage de la motte, travailler la motte sur 2 cm pour démêler le chevelu avec un jet d'eau (pas de Karcher), soit plantation en pleine terre si le rapport motte/masse foliaire est équilibré, soit plantation en pot dit système du conteneur bis (plantation dans un pot de 10 cm plus grand que celui d'origine) dans un mélange de terre de jardin, écorce de pin compostée, tourbe ou terre de bruyère véritable et éventuellement paillis de lin), tailler si nécessaire la masse foliaire et attendre une saison pour que le rapport système racinaire et masse foliaire soit en équilibre. Cette solution permet d'augmenter le plus rapidement possible la motte initiale de racines Et ensuite plantation en pleine terre entre automne et hiver en faisant un apport de terreau, terreau de bruyère et écorce de pin compostée. Pas de paillage la première année. Il faut obliger le Rhododendron à aller chercher l'eau en profondeur, si il y a un paillage et va faire ses racines en surface et à la moindre période de sécheresse il va stresser plus vite.
3° Attention, éviter de planter dans 100% de terre de bruyère véritable, c'est incompatible! Bizarrement me direz-vous c'est marqué sur l'emballage! Business is business...! La terre de bruyère est pauvre et sous notre climat quand elle sèche, difficile à réhydrater, tout ce que déteste notre cher Rhodo.
Tout d'abord, se renseigner sur le ph de son sol, si trop calcaire on prend un risque. Mais on peu faire un massif surélevé de 50 cm par rapport au terrain, sur une grande surface, le système n'est pas profond.
Si le sol à un ph de 7 (neutre) ou légèrement acide il faut amender le sol en matériaux riche en humus et drainant, ce sont les besoins des rhododendrons. J'ajoute de la tourbe, un peu de terre de bruyère, beaucoup d’écorce de pin composté que je mélange à ma terre. Je paille la surface du sol l'année N+1 pas avant. En N+1 aussi je fais aussi un bêchage de la terre à l'aplomb de la masse foliaire. Il faut retourner le sol sur 20 cm, soit la largeur d'un fer de bêche. Pas la peine de se soucier de l'aspect du travail, les pluies d'automne et les gelées ameubliront la terre. C'est le dernier travail avant que les racines viennent en contact avec la terre non travaillée du jardin.
Ce n'est pas exhaustif! Il y a d'autres choses à surveiller pour savoir si tout ce travaille à bien été fait.
Je ne voulais pas trop polluer et ton post David et désolé si j'ai été long.