vertpamplemousse a écrit :john74 a écrit :pour moi cela ne fait toujours pas de toulouse une zone 9!d accord des phoenix on passés la vdf,mais combien sont morts,les moin abrités?je pense que les hivers sont en général doux a toulouse ,mais pas toujours

prévoit quand même un peu de protection!un autre exemple ma sibérie(chez moi),le zonage ne me sert a rien,j explique je suis en zone 8a depuis 86,et pourtant pas de grand palmier de zone 8,pour cause:trop d humidité et de jour sans dégel.cette hiver avec -9 au plus froid,mais de la neige a répétition ,si je n avais pas protégé mes palmiers les plus fragiles(butia ,wash filiffera)ils seraient ko.a l inverse j ai des plantes de zone 9 qui passent l hiver chez moi,car proche d un mur sous un avant toit,cela ne fait pas de chez moi une zone 9,c est bien la galère ici!si tu regardes les jardins ou il y a des grands sujets de zone 8,ils sont quand même tous proche des côtes,ou alors le propriétaire se donne la peine de protégé un minimum ces palmiers,mais bon c est mon avis.
Le problème c'est que tu mets de l'affecte dans ta réponse. Statistiquement, il y a plein d'endroits à Toulouse (et pas je ne sais où dans la Pampa) où on trouve du 9a, il suffit d'observer certaines plantes comme des bougainvilliers par exemple. Mais c'est parce que l'on est en agglomération. Il n'y a donc rien de choquant à ce que je mette 8b/9a dans ma signature puisque je suis à Toulouse intra-muros. Ensuite, on peut discuter et dire que ça ne sert pas à grand chose pour X ou Y raison, mais là on rendre dans le subjectif. Enfin, comme tu le soulignes, ce n'est pas parce qu'on est en 8b ou 9a ou 10 ou je ne sais quoi que l'on peut garantir la survie des plantes puisque des anomalies surviennent régulièrement (VDF), et après ? On est bien au courant en effet, même sur la cote d'azur, on perd des plantes lors des hivers trentenaires et sans doute dans tous les pays du monde ou presque, mais je ne vois pas trop ou en tout cas mal le rapport avec le zonage. SI ce concept ne te convient pas ne l'utilise pas ou n'y fais pas référence mais n'essaie pas de l'adapter selon des critères personnels sinon on ne s'y retrouve plus ou en tout cas nous n'y trouvons plus de sens.
bon; en ce qui me conçerne je suis un
vrai toulousain, né au coeur de la ville il y a bientôt 50 ans; et plantant des palmiers depuis l'âge de 15 ans dans le coin; donc si il y a quelqu'un qui connait le climat d'ici c'est bien moi.
Je m'adresse surtout aux nouveaux arrivants qui s'installent par ici sans trop connaitre le climat, notamment hivernal .
Or les hivers ici sont très inégaux, non seulement au niveau temperatures , mais aussi pluviometrie.
Niveau temperatures hivernales, il faut se méfier de la "traîtrise" de l'endroit; qui se trouve à la croisée des influences méditerranéennes, atlantiques et continentales. Donc les maitre-mots sont "variabilité" et "risque".
pendant beaucoup d'années on peut avoir l'impression de pouvoir cultiver des plantes et palmiers de zone 9 ; qui peuvent d'ailleurs y atteindre un développement très important et magnifique, et qui se trouvent d'un seul coup éliminées par un hiver inhabituellement rigoureux par influence continentale.
La périodicité y est à peu près de 17/18 ans avec, bien sûr hélas, les risques d'hiver trentenaires.
Bien que les possibilitées soient là, prudence et méfiance sont de mise.
Avant 1985, vers l'âge de 16 ou 17 ans je faisais pousser dans mon ancien jardin de la banlieue nord de Toulouse les plantes suivantes:
phoenix canariensis (2 exemplaires de 2metres de feuillage)
Cycas revoluta (bel exemplaire avec stipe de 1m50 metre de large)
Acacia retinodes ( arbre de 5 metres de haut) ils étaient fréquents à cette époque dans les jardins ici, absents actuellement.
plusieurs trachycarpus fortunei (toujours vivants)
Jubaea ( jeune exemplaire de 1m50 de haut)
livinstona australis (jeune plante d'1m 50)
Opuntia robusta
agave americana
eucalyptus gunnii (arbre de 10 metres de haut)
aloe striatula (appelé alors "cornes de cerf" )
cordyline australis (plante de 3 metres de haut)
janvier 1985 m'a tout enlevé, hormis les trachys ressortis après défoliation totale due au froid et au vent. le gunnii est ressorti du sol par trois pousses et la cordyline aussi mais c'est tout.
ah j'allais oublier, je fais souvent le trajet nocturne du centre-ville jusqu'à chez moi l'hiver, et je constate la plupart du temps une temperature plus élevée en ville de l'ordre de 5 degrés . Ce qui fait un écart important.