J'ai vu le reportage, et il y a une nouvelle fois une erreur d'échelle liée à la méconnaissance des téléspectateurs, un problème récurent en vulgarisation scientifique que la majorité des journalistes, hormis certains grands spécialistes bien connus et appréciés (ou non

), ne fait rien pour arranger : ils n'y connaissent la plupart du temps pas grand chose eux-même et ne font que répéter ce qu'ils ont appris superficiellement juste avant.
Pour résumer, les scientifiques sont nuls en vulgarisation, et les journalistes lambda sont nuls en sciences !
Il s'agit ici clairement d'une faille très locale (il y en a de très nombreuses un peu partout, y compris en France), déconnectée des limites des grandes plaques tectoniques dont aucune ne passe en Chine. Ces limites mettent en jeu des forces colossales, que l'Homme ne peut guère influencer dans un sens ou dans l'autre.
L'expérience "du cylindre" tend juste à prouver que de l'eau, mise sous pression par un barrage par exemple, peut localement "lubrifier" une petite zone de faille et favoriser ainsi la survenue d'un séisme qui aurait de tout façon eux lieu un jour ou l'autre. L'orientation de la faille par rapport au barrage serait primordiale dans l'évaluation du risque engendré etc...
C'est donc un phénomène très local, loin des limites tectoniques où il ne devrait de tout façon pas y avoir de barrages en raison du risque sismique.
Quand à l'impact de l'Homme, la question n'est pas s'il peut porter atteinte aux équilibres naturels, puisqu'il le fait très concrètement en permanence et presque partout sur la planète, mais bien jusqu'à quel niveau peut-il le faire ? Au-delà (tectonique, astronomique etc...), son impact est insignifiant voire parfaitement nul. La question de départ de ce sujet est, en fait : le climat planétaire est-il à la portée de l'influence de l'Homme ?