LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

C'est un plaisir de découvrir une petite histoire sur chacun de tes palmiers et de les voir ainsi s'épanouir, Michel

Content que ça vous plaise.
Je continue, tant pis pour vous.

Acoelorrhaphe wrightii, un vrai os dans une dictée de Pivot.
Planté en 97, a vraiment du mal à pousser, et à se débarasser des stigmates du dernier hiver. Il concourre avec le Nannorrhops ritchieana pour le titre de palmier le plus dificile à orthographier (notez le rrh commun aux deux), et du palmier le plus lent. Tiens, quand on parle du loup, on en voit la queue, ici la palme.
Nannorrhops ritchieana, planté en des temps immémoriaux.
Bien résistant au froid, il s'est pris -10°, peut-être plus au ras du sol, sans sourciller. (Mais a t-il des sourcils?) Un petit intermède fruitier?
Jujubes Grenades Poncirus Butia capitata/odorata, un fruitier aussi
Planté en 93. Fruits murissant toujours en octobre novembre. Excellents après un été chaud. Butia eriospatha, lui n'a encore jamais fleuri.
Plantation plus récente, aux alentours de 2000. Jubaea chilensis planté en 2004. Mon regret est de ne pas en avoir planté 15 ans plus tôt.
Je mangerai les pissenlits par la racine avant d'avoir eu l'opportunité de goûter à ses coquitos, à moins de marcher sur les traces de Jeanne Calmant. Dypsis decipiens.
Pour ne pas terminer sur une note triste. Chaque victoire sur l'hiver est une grande satisfaction.

Bien sympa aussi cette 2ème série de photos Il est balaise le butia !

Ton jardin reprend doucement son visage d'avant l'hiver 2012 (a quelques exceptions près ). Étonnant le Dypsis quand même !

Une petite précision au sujet du P. sylvestris du JB de Nice : il est considérer maintenant comme une forme hybride voire un porphyrocarpa, désolé.

gimli a écrit :
Une petite précision au sujet du P. sylvestris du JB de Nice : il est considérer maintenant comme un hybride, désolé.

Je ne suis pas surpris ni déçu, de toutes façons la graine ne pouvait donner qu'un sujet hybridé, ce palmier du JB étant le seul au milieu de canariensis ou dactylifera.

Michel Greco a écrit :
Je ne suis pas surpris ni déçu, de toutes façons la graine ne pouvait donner qu'un sujet hybridé, ce palmier du JB étant le seul au milieu de canariensis ou dactylifera.

J'ai édité mon précédent message car j'avais oublié qu 'il est même considéré comme un porphyrocarpa au feuillage un peu bleu. En tout cas le specimen du JB est un très beau palmier et j'espère que ton spécimen deviendra aussi beau .

Salut Michel,
tu est un "mentor" concernant l'acclimatation du Dypsis decipiens...

Dommage pour le L. decora, mais dans l'ensemble finalement pas trop de perte, je craque pour le Sabal palmetto, mais aussi pour le trachycarpus martianus. Etonnant la taille du Wash. rob. gracilis, si petiit .

Ce qu'il y a de bien dans ton jardin, c'est qu'il y a toujours plein de merveilles à découvrir!
C'est vrai que la croissance de tes washingtonias semblent bien timides: nature du sol, climat trop humide à leur goût?
Ton sabal minor est effectivement impressionnant: est-ce un minor louisiana?

Le robuta devant la maison pousse vite, les autres lentement, le sol et l'humidité doivent y être pour beaucoup.
J'avais planté le plus grand dans un mélange de terre et de gravats, avec pierres et ciment, en 93.
Aucune idée pour le minor, je ne me suis jamais intéressé aux variétés, hybrides ou provenances diverses. A l'époque où je l'ai acheté je ne connaissais que Sabal minor tout court.

Ah là là ce Dypsis ..., j'en rêve !

Les dypsis decipiens n'ont pas l'air d'avoir une croissance rapide mais ils poussent quand même. Ils font toujours deux palmes par an ? (si ma mémoire est bonne). La protection leur a donc permis de garder les vieilles palmes après cet hiver ?
Même question concernant parajubaea. Le tor tor a l'air peu résistant au vent, les pinnules sont pliées et il me semble même voir des bouts de palmes sectionnées.

Dernière question sur le Rhapis humilis x laoensis. Il a bénéficié d'une protection ? Il a conservé ses vieilles palmes ? Il a l'air d'être costaud !

Oui les vieilles palmes du dypsis des 2 années précédentes sont conservées.
Il fait au mieux 2 palmes par an par pied, c'est plus proche d'une et demi.

Pour Parajubaea ce n'est pas un problème de vent. Les palmes sont très ténues au sommet et plient sous le poids des pinnules, quand ce n'est pas une amputation due au gel.

Le Rhapis hybride n'a bénéficié que de l'abri relatif des murs. Je ne pense pas que l'appoint de température ait été de plus de 2° ou 3°, soit -7° à -8° endurés.
En comparaison le Rhapis excelsa encore plus enfoncé dans le même type d'angle et la même exposition, protégé par des planches fermant le coin et un chapeau dessus a lui bien souffert.

Merci pour les bonnes nouvelles dans l'ensemble de tes beaux palmiers.
Avec une note particulière pour l'hybride de Rhapis, original beau, rustique et rappelant le souvenir d'un grand amateur et ami, que demander de plus à une plante ! Mais aussi au Dypsis decipiens, exceptionnel ; le mien se traîne toujours ds son pot, l'an prochain, c'est juré, il va en terre et concoure avec le tien ! papou1

Michel, Ils sont très beaux tes palmiers. Tu as quelle superficie?