LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Confirmation aussi pour acanthocoma, il est de faible rusticité et cet hiver lui a été fatal.

Belle collection Michel, merci.
La liste des échecs est très instructive. Elle le serait encore plus si après chaque plante tu notais la taille de la plante introduite et le nombre d'hiver(s) où la plante a résisté. Le L.saribus avait-il pu passer un hiver ?
Je n'ai pas osé encore mettre en terre Livistona nitida : le tien est-il protégé ?
C'est dommage que le Guihaia ( je suis tjrs obligé de rechercher l'orthographe ) ne vienne pas chez toi, c'est un superbe palmier, qui a passé chez moi -7°C sans pb ( comme T.acanthocoma d'ailleurs ), climat plus humide certainement. Je posterai une vue de chez moi en contexte asiatique.
papou1

L'acanthocoma a été planté au 2/3 de la taille qu'il a actuellement il y a une quinzaine d'années, autant dire qu'il n'était pas poussant.
Il a résisté 2 fois à -8° avec perte de lance.
Il y a eu aussi certaines fois des désordres dans les nouvelles pousses, signes d'intolérance au froid conjugué à l'humidité.

Le Livistona saribus, en fait j'en ai eu 2. Le premier est mort sans protection à -8°, le deuxième sans protection à -10°.
Je les ai conservés une dizaine d'années avec protections sommaires, mais ils ne poussaient pas du tout.

Mon Livistona nitida est protégé tout aussi sommairement par une serviette posée dessus plus un pot plastique renversé. Avec ces mesures il est sorti du dernier hiver intact, ce qui augure bien de ses bonnes dispositions.

Le Livistona decora avait passé 14 ans en terre sans jamais perdre de lance ni subir de défoliation complète, et ce sans aucune protection.

Le décora se détache des autres livistonas , car en effet pendant une vdf , les livistonas crament des palmes extérieurs jusqu'au cœur , alors que le décora C'est le contraire , il perd le cœur en premier et grille sur les feuilles extérieur après.

Jcj a écrit :Le décora se détache des autres livistonas , car en effet pendant une vdf , les livistonas crament des palmes extérieurs jusqu'au cœur , alors que le décora C'est le contraire , il perd le cœur en premier et grille sur les feuilles extérieur après.

Tiens, je n'ai pas remarqué ce comportement sur le mien, il grillait de l'extrémité des plus vieilles palmes et gardait celles de l'année plutôt verte, ainsi que la lance.

Une dernière série de palmiers:

Serenoa repens
14 ans de plantation et toujours très petit. En compensation résistance à toute épreuve. Sabal peut-être bermudana Détail de la fructification pour tentative d'identification Trithrinax campestris
Je n'ai pas voulu en acheter un trop grand -> trop cher, et ce qui m'intéressait en priorité c'était l'expérimentation, pas le décor.
A contempler de dessous dans une centaine d'années. Rhapis excelsa
A perdu des lances, certaines ne se sont pas reformées. La densité de la touffe a diminué au fil des vagues de froid. Il doit être en place depuis une dizaine d'années. Les Trachycarpus fortunei
Celui-ci est le plus poussant, il a une vingtaine d'années de plantation, à partir d'un jeune plant de 3/5 ans issu de pousse spontanée. Un autre d'environ le même âge et issu également d'un jeune plant spontané récupéré.
Certaines de ses palmes ont des hastulas dissymétriques comme le nainital. Le pied double a gauche a été sauvé de la déchetterie il y a une vingtaine d'années, un des stipes devait faire 1,50 m, le deuxième 50 cm, et il ne restait pas grand chose comme racines. Celui de droite est encore un jeune plant spontané récupéré dans le jardin et planté postérieurement. Il a presque rattrapé les deux autres. Rhapidophyllum hystrix
Planté en terrain dégagé exposé au soleil, dans une terre pauvre et drainée, il n'est sans doute pas dans des conditions optimales pour acquérir un feuillage vert foncé et luxuriant.

Les palmiers c'est comme les trains chez toi Ton Rhapidophyllum hystrix a été planté grand, et/ou depuis longtemps en terre ?

Je pense à du bermudana pour ton sabal , la feuille grande et fissurée, légèrement bleu à l'intérieur.
Si tu as de la cochenille au cœur , c'est du bermudana , c'est le seul sabal qu'elles adorent , je sais pas pourquoi.
Les autres elles y vont pas. Si quelqu'un a une réponse d'ailleurs ,je suis preneur.

Le Rhapidophyllum a été planté petit avec quand même un bon début de stipe il y a une quinzaine d'année.

Merci JCJ pour tes réflexions sur le bermudana.
je vais donc prélever diverses cochenilles et tenter l'infestation de ce palmier pour valider l'identification.

Bonjour Michel,

Content de voir que l'ensemeble se maintient bien malgré quelques pertes dues a ce terrible hiver! par quoi vas tu remplacer les palmiers morts? Certaines espèces mérietent d'etre réessayées comme le Trithrinax acanthocoma qui est un très beau palmier! le mien un peu plus petit que le tien pousse très bien au bord de l'océan...

Victor

Je pense compléter avec les palmiers qui sont pour le moment en pot, je n'ai pas prévu de remplacer les espèces disparues. j'ai testé ce que ça pouvait donner toutes ces années, je passe le relais aux jeunes générations.

Michel Greco a écrit :Le Rhapidophyllum a été planté petit avec quand même un bon début de stipe il y a une quinzaine d'année.

Merci JCJ pour tes réflexions sur le bermudana.
je vais donc prélever diverses cochenilles et tenter l'infestation de ce palmier pour valider l'identification.

Bonsoir Michel,

dans la liste des pertes, je suis surpris de voir le Trachycarpus nova quand on voit par ailleurs ce que tu parviens à acclimater ?!

Crimson44

Le nova n'est pas mort que de froid mais de l'action conjuguée du froid (perte de lance à -6°/7° deux années consécutives) et d'avoir été en grande partie mangé par les ânes alors que les palmes étaient restées vertes.

Merci Michel,

Donc, dans le classement des plus grands ennemis du palmier, l'âne passerait devant le froid et l'homme ?

Crimson44

Les ânes sont à mes palmiers ce que l'épée fut à Damoclès.
J'ai intérêt à tenir mes clôtures en état, ils lorgnent dessus, surtout en hiver.
Quand les palmiers deviennent suffisamment hauts pour que les palmes soient hors d'atteinte, j'enlève la clôture. Je l'ai fait l'an dernier pour un Phoenix, et cette année pour un autre Phoenix et le Brahea armata, et c'est en quelque sorte une étape symbolique, et elle me réjouit.
Il y a des plantes très pratiques qu'ils ne touchent jamais: les toxiques comme laurier rose, Cytisus, Gymnocladus, Cestrum, mais aussi les Phormium, Yucca et Agave qui à ma connaissance ne le sont pas, et aussi les Eucalyptus dont je ne connais pas la toxicité.
Les pins et épiceas sont parfois goûtés, mais aussitôt dédaignés. Les cyprès sont un peu plus appréciés.