Index du forum » Palmiers pratiques » Bourse de palmiers / le coin des bons plans / avis sur les fournisseurs de graines et palmiers en fin de page 111
Tout à donc commencé par ces quelques lignes innocentes et les 3 photos accompagnant le texte.Jcj a écrit :trouvés aujourd'hui aux pépinières de l'esterel a frejus , un armata clara et un drole de butia srtictior , je connais pas les prix par contre , mais deux sujets qu'on croise rarement pour les poster ici.
Mais voilà, le mal était fait, le neurone "Achats compulsifs" était entré en collision frontale avec le seul autre neurone actif de mon abyssal vide intra-crânien, j'ai nommé "ymelefô". Toute tentative rationelle d'analyser objectivement la situation était irrémédiablement vouée à un échec retentissant.
J'aurais beau eu à argumenter que je n'avais ni la place, ni la trésorerie, ni le temps, ni les moyens physiques pour mener à bien une telle entreprise, rien n'y a fait.
Je me suis donc retrouvé un beau matin de mai au volant de ma brouette à palmiers, en direction de Fréjus où m'attendais un nain connu ( inconnu ) ( JcJ )qui devait bien se marrer de voir débarquer ce crazy Coucouswiss.
Maman, propriétaire du lieu où Clara devait résider, a demandé à être du voyage afin de mesurer le degré de folie de son rejeton. Ben on peut dire qu'elle a pas été déçue!!!

Après presque 3 heures de route, nous sommes chaleureusement accueillis par le nain connu, qui est pas çi nain que ca et qui gagne franchement à être connu.
L'accueil, la gouaille, la générosité, la modestie, la culture ( je ne parle pas de son jardin, bandes d'ignares ), le mode de vie et la philosophie de cet hôte hors du commun nous laisserons à maman et à moi, un impérissable souvenir.
Jean-Cri, trouve içi l'expression de ma plus sincère gratitude et de notre profonde admiration pour la formidable famille que vous formez.
Inutile de vous décrire son jardin, ma mâchoire a laissé un profond sillon dans les allées qu'il nous à fait spontanément visiter. Dire que 2 heures de visite sont passées en un claquement de doigts est un doux euphémisme! On en a oublié les heures de repas!!!

L'après-midi ne nous laisse guère le temps de digérer, Jean-Cri ayant décidé que je repartirais la brouette ( pont de 2 x 3 m ) pleine de rejets, stolons, pousses sauvages récoltées tous azimut dans son jardin. Impossible de le freiner le bougre, "prends donc encore ceci, pis celà, et n'oublies pas ceux-là et je vais encore te chercher quelques agaves et yuccas" Déjà que je ne savais où j'allais mettre Clara, là ça devient de la folie furieuse. Mais quelle générosité, c'en est presque gênant.

Voilà, nous sommes prêts à aller chercher la "chose" pour laquelle nous nous étions initialement déplacés, heureusement que ce n'est "qu'un" pot de 250L...
Arrivés à la pépinière, je me retrouve devant Clara et + rien d'autre n'existe pour moi, je suis irrémédiablement en amour pour cette splendeur argentée et délicieusement retombante aux extrémités, ma langue s'est posée sur le gravier sans même que je ne m'en rende compte. ( Façon loup dans Tex Avery )
Je me tourne vers maman pour guetter son approbation et je la vois tourner de l'oeil, visiblement au bords de la syncope. Une joie indescriptible m'envahi: elle est conquise par sa belle-fille...

Non, en fait elle me demande d'une voix tremblotante, le teint blaffard, comment je compte charger cette "chose" sur le camion?
C'est un détail lui dis-je tout en espérant le soutien de Jean-Cri. Pas fou, le gaillard est déjà parti chercher un Manitou qui nous hisse ma dulcinée avec grâce et légerté sur le pont. A tout hasard, je demande le poids approximatif de ma promise, on me réponds " Bof, dans les 800/1000!!! En fait, après avoir couché la belle, je vois l'inscription sur le contenant... 375L.
Ma mère ne me parle plus, Jean-Cri est hilare et me fait un hue tagada pour relativiser les choses... Pour les âmes sensibles, le cadrage de la photo cache délibérément les suspensions de ma brouette...
A contre-coeur, nous prenons congé de notre Hôte et un long, très long, très très long et très très silencieux voyage de retour commence. Maman et moi n'échangons pas une parole durant près de 200 Km. mais je sens qu'elle bouillonne. A 20 Km. de l'arrivée, la marmite explose.
"Non mais c'est pas possible, t'es complètement frapadinge, et tu vas le descendre comment, tu vas le mettre où, et compte pas sur moi pour t'aider, t'es vraiment inconscient, j'pensais qu'à passé 50 piges tu deviendrais enfin adulte" Bref, j'en passe et des meilleures. J'ai divorcé pour ne pas avoir ce genre d'emmerdes et c'est ma propre mère qui prends la relève!!! Mais elle n'a pas tout tort...
Le lendemain, j'enrôle le paternel pour décharger, en le suppliant de ne pas prononcer une parole, mais son regard en dit bien plus que tous les mots...
Bien, me dis-t'il, mais on le mets où?
LA question qui tue. On décharge, on verra après, je réponds. Exclu rétorque t'il, je ne vais pas faire ce genre déplacement tous les 2 jours. Tu trouves la place définitive et basta.
La place définitive, la place définitive, il en a de bonnes le paternel, JE NE SAIS PAS OÙ LE METTRE!!! Bon, au milieu du terrain ce serait pas mal, les distances d'un point à un autre sont égales... ( Théorie foireuse, le terrain monte et descends de tous les cotés.
Bon, jusque là, ça c'est au moins bien passé...
Merci Papa, tout seul je n'y serais pas arrivé, c'est certain
Bon, voilà Clara déposée temporairement en une place pas trop moche, mais beaucoup trop exposée au Mistral qui la décoiffe quelque peu.
Désolé pour le peu de photos du déchargement, mais Maman n'avait pas décoléré, alors décharger ET photographier, faut pas trop m'en demander, j'ai mes priorités.
Dans un prochain post, je vous décrirais la Quête de l'emplacement idéal...
That's all for today, Folk's