Deuxième journée de l'A.G.
Pour la deuxième journée, nous étions répartis en trois groupes pour visiter alternativement les jardins de trois fous de palmiers.
Le premier fut le jardin de Joël où nous avons été accueillis par le maître des lieux.
Dans ce jardin, abrités par une forêt de bambous, on trouve des Butia, Washingtonia, Brahea, etc...
Une protection avait été laissée en place pour montrer ce qui était fait pour les jeunes palmiers pendant l'hiver.
Quand je pense au mal que je me donne pour protéger les petits palmiers ! Ici, on coupe les inflorescences pour empêcher la prolifération . . . .
Alerte ! Deux fous de palmiers se sont perdus dans la forêt de trachy. . . Une expédition est partie à leur recherche.
Un jardin mexicain est en cours d'élaboration.
La visite se poursuit dans le patio où fleurissent l'Archontophoenix et le strélitzia (entre-autre)
Oui, c'est haut!
Un petit rafraichissement et. . . . en voiture pour le deuxième jardin. . . . . . .
. . . . . . où nous sommes accueillis par celui auquel je décerne la palme du plus fou . .
Ici en compagnie de l'ancien président de l'association, pensif devant un Syagrus !
La première serre abritant une collection de succulentes, cactus, sedum et autres sempervivum, se révélant trop exigüe, il en construisit une deux ième puis une troisième. Chaque été, les plantes sont sorties sur des tables de métal pour respirer l'air pur de la région.
Certaines bénéficient d'une présentation plus soignée.
Un palmier a bénéficié d'un traitement particulier avec une serre pour lui seul, chauffage et contrôle de l'hygrométrie, aération, (veinard!)
Ses voisins vont être jaloux !
Le clou de la visite fut ce Jubaea, transporté avec une motte de 3,5 tonnes depuis Narbonne. Souhaitons lui longue vie dans la Drome.
Vite - On nous attend à l'Auberge de Crussol à Saint Perray. L'auberge est perchée sur une petite montagne escarpée d'où la vue sur la vallée du Rhône est magnifique.
15 h 30. Nous arrivons au jardin d'Eric pour la dernière visite de la journée.
Ce jardin est un ancien potager qui s'étale, tout en longueur, jusqu'a la maison d'habitation, invisible de la rue.
Ce qui n'aurait pu être qu'un couloir est bordé par une succession de plantes méditéranéennes d'une grande variété.
Acca sellowiana en fleur.
Caesalpinia gilliesii.
Au lieu d'arracher cet arbre mort, Eric a eu l'idée de le peindre en bleu lumineux, ce qui donne une touche graphique à ce coin de jardin.
En approchant la maison d'habitation, le passage entre les plantes se rétrécit et préserve l'intimité du lieu.
Enfin, la maison apparait au détour d'un méandre de l'allée.
Même les appliques électriques sont "palmiformes"
Malgré l'urbanisation environante, on se sent ici, isolé du monde.
Retour à l'Epervière, assemblée générale, bourse aux plantes (je connais un toulousain qui a fait bien des heureux) et repas aux "Berges du Rhône".
Attention! demain matin rendez-vous au bus à 7 heures 45. c'est pas humain !