LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Bonsoir,

oui d'accord avec toi, l'acclimatation de plantes réputées frileuses est un challenge et l'erreur serait de se lamenter sur nos malheurs (comme certains l'on dit sur un autre forum, les SDF ça m'a l'air plus grave...) Donc on tente, on connait de nombreux échecs et de temps en temps c'est le succès. Pour les dégâts, on resème (si on est jeune) et on replante si les poils au menton commencent à blanchir, car ces bougres de palmiers ça ne pousse pas bien vite les premières années...


Bonne soirée à tous

Je suis sûr que quand on aime les palmiers on ne devient jamais SDF parce qu'on a de nobles aspirations .
Si vraiment "ils" nous foutent sur la paille les palmiers nous tendront toujours une palme secourable!!!
Même dans les moments les plus difficiles les plantes m'ont toujours empêché de "plonger" et même après cet hiver un peu meurtrier je trouve plein de raisons de rester optimiste......Amen!

LeFaysan25 a écrit :A Nicolas:tu vois aunordunord c'est tropical par rapport à l'estdel'est alors plante vite une forêt de trachys de tous poils!

Même mes trachys ont bien dégusté cet hiver, tout comme les bambous d'ailleurs
C'était aussi leur premier hiver en pleine terre, ça n'a pas aidé.

Je ne me décourage pas, les lances tiennent bon

Je vous montre l'état de mon Trachycarpus martianus (khasia hills?) après la vague de froid et -10° en pointe.
Il avait fait sa première floraison l'été précédent.
La lance est bien ferme et verte pour le moment.
Et voici avec le même aspect seyant style "couleurs d'automne" un Washingtonia robusta "gracilis".
Lance ferme et verte aussi.

Intéressants ces constats Michel, j'aurais pensé que le Trachy aurait fait un peu mieux que ça, mais bon la lance va repartir et ça c'est une bonne nouvelle !
Je crois que tu avais un Quillaja saponaria, comment s'est-t-il comporté ? Chez moi un jeune plant mis en terre l'été dernier (pas de bol pour son premier hiver !!) a le feuillage totalement cuit, et je ne sais pas encore ce qu'il en est du bois qui été bien jeune, donc pas certain que ça reparte...!! (j'en ai en réserve, je retenterai le coup si jamais...)

Domi a écrit :Intéressants ces constats Michel, j'aurais pensé que le Trachy aurait fait un peu mieux que ça

Le Martianus est moins rustique qu'un Fortunei ou Wagnerianus....
Il me semble que sa limite est -10 -12°.

Bonjour,

L'état de nos plantes amène une question à laquelle je n'ai pas de réponse mais certains d'entre l'ont vous sans doute : pourquoi le coeur des plamiers et autres cycas tient le coup alors que les feuilles périphériques brûlent ? Est-ce comme les humains, le sang ayant tendance à se concentrer en période de froid dans les zones vitales telles que le cerveau en laissant les extrémités se refroidir sérieusement ? Mais pour cela, il faut que la plante concentre sa sève dans les zones vitales je suppose.

Quel est votre avis ?

Cordialement

Les palmes sont plus exposé au vent qui les assèches. Et la lance est une palme compactée

Je ne sais pas si c'est la bonne réponse, mais une piste de plus.

Domi a écrit :!
Je crois que tu avais un Quillaja saponaria, comment s'est-t-il comporté ? Chez moi un jeune plant mis en terre l'été dernier (pas de bol pour son premier hiver !!) a le feuillage totalement cuit, et je ne sais pas encore ce qu'il en est du bois qui été bien jeune, donc pas certain que ça reparte...!! (j'en ai en réserve, je retenterai le coup si jamais...)

Il n'a pas du tout souffert, il est impeccablement vert.
Tant qu'on est dans les chiliennes peu répandues et à la limite de rusticité mal connue, Maitenus boaria n'a pas bronché d'une feuille non plus.
Chez les Myrtacées, Ugni molinae semble intact, mais les feuilles sont coriaces et les dégats ne se montrent peut-être pas tout de suite.
Luma apiculata et chequen sont défoliés mais toutes les branches restent vertes, enfin Blepharocalix cruckshanksii est intact.

De mon coté j'ai du mal à comprendre comment mon petit b. Eriospatha vien de perdre toutes ses lances (3) alors que le feuillage n'a absolument rien...Pareil pour un C. Humilis.

cortejuan a écrit :Bonjour,

L'état de nos plantes amène une question à laquelle je n'ai pas de réponse mais certains d'entre l'ont vous sans doute : pourquoi le coeur des plamiers et autres cycas tient le coup alors que les feuilles périphériques brûlent ? Est-ce comme les humains, le sang ayant tendance à se concentrer en période de froid dans les zones vitales telles que le cerveau en laissant les extrémités se refroidir sérieusement ? Mais pour cela, il faut que la plante concentre sa sève dans les zones vitales je suppose.

Quel est votre avis ?

Cordialement

Je pense que c'est en partie une question d'exposition au froid, la lance et le coeur sont mieux protégés, mais pas seulement. Souvent les palmes les plus anciennes souffrent en premier, et les plus récentes en dernier. Dans ce cas on peut émettre l'hypothèse que les jeunes feuilles ont la capacité de mieux stocker sucres et sels minéraux qui ont une fonction antigel.
Enfin certains palmiers ont leurs palmes déployées plus résistantes que la lance, du moins que la partie de la lance non déployée qui est une partie bien tendre non soumise à la photosynthèse , c'est le cas de certains palmiers aux palmes coriaces, Thritrinax acanthocoma, Butia, Brahea armata.

Merci Michel pour ces précisions.

Du coup les derniers à perdre leur lances (si ils le doivent) seront les palmiers dont les lances sont les plus conséquentes. Jubaea après brahea qui sera après butia...J'ai pas fini d'aller dans le jardin

Michel Greco a écrit :

Domi a écrit :!
Je crois que tu avais un Quillaja saponaria, comment s'est-t-il comporté ? Chez moi un jeune plant mis en terre l'été dernier (pas de bol pour son premier hiver !!) a le feuillage totalement cuit, et je ne sais pas encore ce qu'il en est du bois qui été bien jeune, donc pas certain que ça reparte...!! (j'en ai en réserve, je retenterai le coup si jamais...)

Il n'a pas du tout souffert, il est impeccablement vert.
Tant qu'on est dans les chiliennes peu répandues et à la limite de rusticité mal connue, Maitenus boaria n'a pas bronché d'une feuille non plus.
Chez les Myrtacées, Ugni molinae semble intact, mais les feuilles sont coriaces et les dégats ne se montrent peut-être pas tout de suite.
Luma apiculata et chequen sont défoliés mais toutes les branches restent vertes, enfin Blepharocalix cruckshanksii est intact.

Merci pour ces info, ça me conforte dans l'idée qu'il faut que je persévère !
Le Maitenus, je ne connaissais pas (ou j'avais oublié !) très joli !!

Différence de brûlure entre washs filiféra et robusta, placés sous le même voile 30gr, précision les washs étaient de taille identique lors de l'achat!!

Voici pour ici, une bonne et une moins bonne conséquence du gel ventilé.
Le froid a été conforme à notre zone 9 ( mini absolu de -5°C ), mais le wind-chill a été majeur, supprimant la plupart des abris et micro-climats, par exemple le gel s'est insinué sous canopée, les micro-climats habituellement très protégés de la Côte Vermeille, ont été aussi atteints que la plaine.
La bonne surprise c'est Lachenalia aloïdes, très en avance, avec gros boutons de fleurs dès la mi-janvier, a été bloqué par le froid, mais contrairement au fleurs de Kniphofia, Aloe...les inflorescences n'ont pas gelé et s'épanouissent maintenant.
Parmi les dégâts importants, les feuillages des agrumes, comme mon mandarinier.( voir à droite Butia yatay et Kumquat intacts, le -5°C a dû être bref car les fruits de Kumquat n'ont pas gelé, ce qui est le risque avec cet agrume, dont les parties végétatives sont résistantes au froid ).
papou1