Pritemps locarnais, camélias et séquelles de l'hiver
Posté : 01 avr. 2012 10:12
Hier je suis allé à Locarno, sur la vraie, l'unique et la seule "Swiss Riviera", n'en déplaise aux grands pontes du marketing touristique de Montreux-Vevey, qui devraient repabtiser la zone "Lake Geneva Riviera" pour plus d'objectivité.
Evidemment, pas le même climat à Locarno et pas les mêmes dégâts suite à la vague de froid de février. Parmi les palmiers, seuls les phoenix canariensis ont bien morflé, mais les bases des pétioles et le coeur restent bien verts. Le service des parcs et jardins les a déjà élagués.
Jubaea: rien à dire, toujours aussi beaux
Brahea: pratiquement pas de dégâts, seules quelques feuilles externes ont quelque peu roussi sur les plus jeunes
Chamaerops humilis: aucun dégât. La plante symbole de la nette différence climatique entre Montreux et Locarno. A Montreux, les plantes sont défoliées à 85-90%.
Cordyline: pas de dégâts, où alors les quelques feuilles externes séchées ont déjà été coupées.
Cycas revoluta: feuilles roussies à 50-60%, mais ils en referont de nouvelles
Trachycarpus: quelle question, aucun dégât bien sûr... J'ai essayé de prendre des photos de la jungle de trachy qui se répand à tâche d'huile dans les forêts tessinoises, mais le train allait trop vite (et pourtant il est bien lent!) A se demander si le trachy n'est pas désormais autant originaire du Tessin que de l'Himalaya!
Trithrinax (vu un exemplaire): pas de dégât
Agaves: pas de dégât
Mimosas: quelques branches ont morflé, mais dégât somme toute très limités. Une autre plante symbole de la différence "nord-sud". A Montreux, les mimosas sont complètement grillés.
Lauriers-roses: pratiquement pas de dégâts à Locarno, plus grillés dans les vallées internes à distance du lac
Agrume: vu un exemplaire de loin (mandarinier?). Dégâts foliaires importants mais les branches les plus abritées sont toujours vertes et feuillues.
Voilà le petit bilan. A part ça, un océan de fleurs: camélias d'une splendeur incroyable, rhodos et azalées, prunus variés... Bref, le coup de bourdon en repassant au nord des Alpes pour devoir s'extasier devant nos quelques forsythias, pourtant jolis (appelé comunément mimosa de Paris, ou plutôt, comme je dis, le mimosa du pauvre (pigeon climatique bien entendu).
Evidemment, pas le même climat à Locarno et pas les mêmes dégâts suite à la vague de froid de février. Parmi les palmiers, seuls les phoenix canariensis ont bien morflé, mais les bases des pétioles et le coeur restent bien verts. Le service des parcs et jardins les a déjà élagués.
Jubaea: rien à dire, toujours aussi beaux
Brahea: pratiquement pas de dégâts, seules quelques feuilles externes ont quelque peu roussi sur les plus jeunes
Chamaerops humilis: aucun dégât. La plante symbole de la nette différence climatique entre Montreux et Locarno. A Montreux, les plantes sont défoliées à 85-90%.
Cordyline: pas de dégâts, où alors les quelques feuilles externes séchées ont déjà été coupées.
Cycas revoluta: feuilles roussies à 50-60%, mais ils en referont de nouvelles
Trachycarpus: quelle question, aucun dégât bien sûr... J'ai essayé de prendre des photos de la jungle de trachy qui se répand à tâche d'huile dans les forêts tessinoises, mais le train allait trop vite (et pourtant il est bien lent!) A se demander si le trachy n'est pas désormais autant originaire du Tessin que de l'Himalaya!
Trithrinax (vu un exemplaire): pas de dégât
Agaves: pas de dégât
Mimosas: quelques branches ont morflé, mais dégât somme toute très limités. Une autre plante symbole de la différence "nord-sud". A Montreux, les mimosas sont complètement grillés.
Lauriers-roses: pratiquement pas de dégâts à Locarno, plus grillés dans les vallées internes à distance du lac
Agrume: vu un exemplaire de loin (mandarinier?). Dégâts foliaires importants mais les branches les plus abritées sont toujours vertes et feuillues.
Voilà le petit bilan. A part ça, un océan de fleurs: camélias d'une splendeur incroyable, rhodos et azalées, prunus variés... Bref, le coup de bourdon en repassant au nord des Alpes pour devoir s'extasier devant nos quelques forsythias, pourtant jolis (appelé comunément mimosa de Paris, ou plutôt, comme je dis, le mimosa du pauvre (pigeon climatique bien entendu).