LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

bonjour a tous, je souhaiterais acquérir un jubaea chilensis en 30L et de le planter d ici peu . seul ombre au tableau, j aimerais vraiment lui trouver une place de choix dans mon jardin par rapport a ses caractéristiques mais également l harmoniser à merveille au milieu de ses confrères trachy, humilis, washingtonia et autres ... est ce que le beau milieu du jardin en plein sud (alpes de haute Provence), faiblement exposé au vent, ensoleillé du matin au soir (max -10°c l hiver et max 50°c l été), dans une terre relativement argileuse, serait un emplacement idéal pour lui ??? Je voudrais faire de lui mon "préféré" !!! dans l attente de conseils spécialisés !!!!

Je ne saurais pas te répondre mais les 50° en France, jusqu'à preuve du contraire, ça n'a jamais existé...
En Rhône Alpes, les plus hauts ont du atteindre au doigt mouillé 42° sauf erreur.

50... on s entend parler !!!! non je dirais simplement que la chaleur y est étouffante l été (très sec). ne vaudrait il pas mieux l exposer un peu moins au soleil ???

Je ne connais pas bien cette espèce, mais étant donné qu'il pousse très haut, je dirais que le plein soleil est parfait pour lui. Ensuite la chaleur n'est pas un problème s'il dispose d'eau, soit en sous-sol soit par arrosage copieux l'été. En 1 mot : fonce !

!!!! super merci beaucoup. penses tu que cette variété peut très facilement se développer dans ces conditions (exposition au vent, plantation dans terre argileuse et FROID passager l hiver ... sinon j opte pour autre une variété a cet emplacement et préconise un autre emplacement pour mon futur chilien ?

La terre argileuse n'est jamais idéale, j'ai le même soucis ici, mais je ne suis pas sur que ce soit un vrai problème pour cette espèce, d'autres te répondront plus pertinemment. Pour le vent, les feuilles pennées y sont moins sensibles, ça ne me semblerait pas rédhibitoire à priori.

!!!!! c pas faux, tu dois avoir raison ... moi meme je pense comme toi mais je ne voudrais pas commettre d imprudence pour un sujet si rare et lent a croitre dans notre région !!!! je suis plus que motivé

Tu peux aller faire un tour par ici http://www.france-palmier.com/especes-r ... lensis.htm

et ici http://www.fousdepalmiers.fr/html/forum ... m.php?f=64

Je ne vois aussi que le problème du terrain argileux, étant donne que c'est plutôt un palmier xérophile, bien qu'il apprécie des sols profonds et frais. Donc, cela dépend aussi de la pluviosité locale et des capacités de drainage de ton terrain, afin qu'il n'ait pas trop les "genoux" dans l'eau en hiver, ce qui diminuerait sa résistance au froid.
En clair, l'humidite froide n'est pas sa tasse de the.
L'idéal serait de le planter dans une pente ou sur une grosse butte (5-6 m de diamètre - pas un monticule rikiki qui risquerait d'exposer ses racines de surface au gel), ce qui permettrait d'évacuer rapidement l'eau froide de surface, puisqu'il va puiser l'eau en profondeur.

merci pour cette info très précieuse pour moi. il est vrai que mon terrain est légèrement pentu, cela devrait faire l affaire

Ici il est planté dans l'argile, assez riche en cailloux cependant, et subit la forte humidité bien froide de l'hiver, pour ce début d'année 40 jours de pluie sur les premiers 45 jours et 450 mm de pluie, plus la neige, le manque d'ensoleillement, cependant il reste bien vert et sans taches et ne semble pas en souffrir.
Ces conditions ne semble problématiques pour aucun palmier d'ailleurs, même le Dypsis decipiens ou les Phoenix theophrasti et atlantica, alors que certains ont la cuvette d'arrosage saturée d'eau par moments.
Les palmiers sont des plantes très adaptables et tolérantes de ce point de vue là je trouve.

Michel, arrive-t-il aussi que le gel atteigne - 10 degrés par chez toi ?

Exceptionnellement oui tous les 20 à 30 ans, (et pas plus tard qu'en février 2012 ), mais ce fut bref.
Le Jubaea est demeuré intact.
Un Jubaea centenaire a traversé les vagues de froid du siècle dans un environnement similaire au mien pas loin d'ici, avec des températures au pire de l'ordre de -13°/-14° pour les minis et -8° pour les maxi.
De plus il est mal placé, un cèdre lui fait de l'ombre sans l'abriter.

Tes propos sont très rassurants Michel et il est évident que le Jubaea est un bon candidat pour les climats moins privilégies.
A Opatija, un Jubaea avait succombe suite a l'hiver 1956, par - 10,6 degres. Or, un vieux jardinier de la région pense que l'humidite y etait pour beaucoup et qu'un traitement et des soins adaptes auraient pu peut-etre le sauver, raison de ma question concernant le cocktail gel/humidité.

5 des 7 Jubaea de la propriété Naudin sont morts à Collioure en 1956, pas uniquement à cause du froid qui n'a pas du dépasser -10°, mais de combinaison avec la neige et l'humidité qui ont stagné dans ce vallon.