LE FORUM DES FOUS DE PALMIERS

Bonjour,

J'ai trois petits Kentia dans un pot, en intérieur.

Il y a quelques mois, j'ai remarqué que la base d'une lance était
- marron clair
- suintante de la sève brillante et transparente.
Mais elle a continué à pousser, avec une grosse zone marron au milieu.
Quand la palme s'est ouverte, la zone marron a fini par sécher et tomber : une grande partie du rachi est donc parti, avec ses folioles.
Voir photo "Rachis antérieur bouffé"
Plus tard, la lance suivante, une fois parvenue a une certaine longueur (environ 20cm) a exhibé le même problème.
Voir photo "Base de lance marron" : notez les reflets du flash sur la partie suintante de sève.

Je suspecte donc un problème plus bas, caché au coeur de ce (petit) palmier.

La surface de la terre est souvent atteinte de petites moisissures blanches. Est-ce que cela pourrait en être la cause ?
(Mais les deux autres palmiers dans le pots se portent bien...)

Je vous remercie par avance de votre aide pour identifier le problème et suggérer un remède,
SamuelH.

La terre est probablement trop humide.
Chose que l'Howea n'aime pas du tout

Merci pour votre avis. J'espère que ce n'est que ça.
je vais donc espacer les arrosages et vous tiendrai au courant (dans quelques mois a priori, ça pousse pas vite !)
Merci encore,
SamuelH

Le Howea forsteriana ne pousse effectivement pas vite et c'est tant mieux, car sinon, il faudrait rapidement créer des duplex, voire des triplex pour les laisser grandir.
Le Chamaedorea elegans, p.ex., peut aussi "pleurer" par excès d'eau et hormis la correction au niveau des arrosages et du substrat (dont on peut améliorer le drainage avec du sable grossier ou de la Perlite), on peut éventuellement ajouter de la poudre de charbon à l'eau d'arrosage pour lutter contre les attaques fongiques.
En fait, lorsque le Howea a soif, il abaisse ses palmes et les redresse après l'arrosage.
Mais, pour être certain, on peut aussi vérifier l'humidité du substrat en y enfonçant une fine baguette en bois, jusqu'au fond du pot. Ça ne doit jamais rester constamment trempé au fond, là où les racines commencent à pourrir le cas échéant.