Je ne vais pas en vanter les qualités, l'atmosphère angoissante, les caractères bien trempés, etc.
Non, je voudrais parler de l'amateurisme comique des décors, de leur naïveté.
Pour un film censé se passer au Guatemala, on voit un décor de garrigues bien de chez nous parsemé chichement dans quelques scènes de quelques Phoenix bizarres, et non identifiés, apparemment artificiels, plantés de manière incongrue et irréaliste en plein rochers.
Ce film a été tourné en divers coins du Gard, dont la bambouseraie d'Anduze.
A un moment un des protagonistes demande à son partenaire d'aller chercher une "branche" de palmier. Il utilisera ensuite le pétiole comme gouttière pour transvaser de la nitroglycérine. Le palmier a eu là sa minute de gloire dans ce film.
