BLACHERE Eric a écrit :Moi ce que je trouve étonnant c'est que personne ne parle des prédateurs du CRP et du Paysandisia

, forcément ils existent sinon les palmiers auraient disparu de la terre. Quand on voit le nombre d'oeufs qu'un papillon pond on comprend tout de suite que même dans les pays où le palmier pousse partout comme de la mauvaise herbe, ils ne se reproduiraient pas assez vite pour survivre, donc forcément il y a un prédateur

l'idée est séduisante mais pas sans risque, l'Australie à payé cher ce genre de lutte, et plus récemment j'ai entendu un reportage sur la mouche contre la vigne marronne sur l'Ile de la Réunion qui fait des dégats maintenant sur d'autres plantes natives ...donc si c'est introduire un autre parasite...on n'en finit pas...mais bon je n'ai pas la réponse...!!
Tibanu, tu vois ça comme une abdication alors que selon mon point de vue, c'est tout l'inverse, c'est essayer de préserver toute la richesse botanique que l'on peut avoir dans le pays ; si chacun essaye de sauver son palmier alors que le palmier chez le voisin est contaminé, c'est peine perdue ! si par contre on essaye de sauver des 'sanctuaires', alors là c'est sauver la ressource...mais bon, je comprends aussi que comme tout le monde je n'ai pas envie que mes palmier soient contaminés ; cependant je ne suis pas à l'abri que mon voisin achète un Trachy dans la jardinerie à 5 min de chez moi où l' on sait que ¨Paysandisia se promène allègrement.
Et je vous assure que ça me fait mal au ventre de dire ça !!!
ça me ferait quand même chier grave que des Jubaea centenaires, des Brahea clara et autres palmiers remarquables disparaissent comme ça du pays...
Si je perds un Trachy dans mon jardin..c'est quand même moins grave...
Désolé pour le vocabulaire
....je précise ma pensée :
j'ai le sentiment qu'il serait plus efficace de gérer des spots bien déterminés de collections de palmiers rares ou anciens sur le territoire, en bref remarquables, et de faire le maximum pour les sauver, plutôt que d'essayer de gérer l'ensemble du territoire où toute reprise du parasite est possible à tout moment et selon mon avis ingérable étant donnée la maigre ressource de moyens de lutte...
Avec un peu de chance, si les parasites n'ont plus à bouffer par manque de ressource ou du fait des distances qui séparent les lieux de lunch...ils devraient rapidement s'épuiser...
c'est juste mon avis...
En fait c'est triste à dire, mais je vois ça un peu comme la fièvre ebola...on isole l'endroit contaminé, le parasite fait son ménage...puis s'en va...pour pas mal de temps...
sauf que là on isole l'endroit 'non contaminé', on laisse le parasite faire son ménage autours...jusqu'à ce qu'il parte...
c'est peut-être naïf mais c'est ce que je ferai...
Cette idée me vient aussi d'une idée plus personnelle :
Celle de l'histoire de la graphiose de l' Orme ;
Lorsque l'on a commencé à parler de la graphiose, mon père à toujours traité un vieil Orme sous lequel on se mettait à l'ombre en été pour travailler (on emballait les melons sous son ombre). Tous les Ormes aux alentours dans la campagne sont morts, le seul qui soit encore debout est celui que l'on a traité depuis le début de la contamination et sous lequel on se tient encore à l'ombre en été....je pense qu'il pourrait en être pareil des palmiers, d'autant plus qu'un champignon est plus difficile à éloigner, je crois, qu'un insecte !!