Merci à vous tous pour vos commentaire

!

Harrymanae, la moyenne climatologique sur les trente ans 61-90 donne une valeur qui se situe dans le 9a supérieur et 9b inférieur selon les localités lacustres. Ronco sopra Ascona doit se situer 9a inférieur, si je me base sur la station de colline de Locarno monti. Perso, mais je sais que je suis très seul à le penser

, la classification USDA doit tenir compte des données climatologique sur les périodes de 30 ans normalisée mais en plus elle doit être corrigée sur la base des plantes indicatrices donnée par le système américain lui même. Cela fait que en zone 9a on doit pouvoir par exemple cultiver sans problème un Bauhinia variegata sans bénéficier d'exposition particulière (telle un mur bien exposé). Che moi le Bauhinia pousse bien, mais seulement s'il bénéficie d'une façade plein sud.
L'oranger doux et Phoenix canariensis, sont selon le le système USDA des indicateurs de zone 8b.
En synthèse je peux dire, que si on se base exclusivement sur les critères climatologiques, les zones des lacs insubriens sont 9a et 9b selon les localités, mais si on utilise la correction de plantes indicatrices (à l'américaine

) alors on est 8b.
Pour le Syagrus, ça peut marcher dans les zones de bord de lac les plus douces. Cela surtout parce que le Syagrus craint la neige plus que les températures. A 350 m d'altitude, la neige bien que assez rare et tombant généralement en faible quantité, elle peut faire plus de dégâts que les températures. Syagrus a des palmes frêles qui ne sont pas faite pour soutenir de la neige (lourde), peu abondante soit-elle.
Je ferai un post dans le futur où je présenterai des photos et des explications plus spécifique et des documentations.

Bikoro, j'ai pensé la même chose et j'ai aussi un faible pour Clara
Swkotor 2, merci beaucoup

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Boomslang

, noooonnn la méditérannée ça ne se quitte pas

! C'est si merveilleux avec tous ces parfums et toutes ces possibilités acclimatatoires. Chez nous tout le monde rêve du climat méditérannéen avec ces étés toujours ensoleillés et les parapluies dans l'armoire. C'est vrai que jardiner en méditérannée peut être plus difficile pour certaines espèces de plantes, mais les résultats sont toujours époustouflants!
Quant aux espèces thérmophiles, le Tessin en connait de nombreuses. Trachycarpus, Laurus nobilis, Cinammomum camphora, glanduliferum, Quercus ilex, Agave americana, Arbutus unedo, Celtis australis (en zone calcaire), Viburnum tinus, Cistus salvifolia, Olea europea, Nerium oleander, Opuntia pheacantha, néflier du japon, et très rarement quelques Chamaerops humilis , citronnier ou orangers. L'ensemble de ces espèces suivant les expositions, combinée avec les chataîgners, les frênes, les tilleuls, forme des compositions typiques très bizarres. La plupart des espèces cités se trouve grâce à leur stations tessinoises dans la bible de la flore hélvétique, Flora Helvetica. Pour les voir il faut entrer dans les fôret, car avec 2000 mm de pluie concentrés essentiellement du moi d'avril ou moi d'octobre, les grands arbres ont des dimensions énormes et couvrent le espéces thérmophiles de taille plus petite. Si les pluie était absentes durant l'été, la végétation méditéranéenne serait plus visible et encore plus présente. L'hiver les plantes thérmophiles sont beaucoup plus visibles. En tout cas le caractère méditérannéen de la végétation est plus visible dans la région de Lugano (1700/1800 mm) et encore plus dans la région du lac de Còme qui est encore un peu plus "sèche*.