leotropdalbv a écrit :
après peut etre qu'a une époque + ancienne vu le prix des jubaea fraichement tentés dans le sud
il est normal d'envisager que personne ne s'y soit risqué au nord de la Loire
manque de données et de retour d'expériences pensant que ça ne tiendrai jamais
ensuite les basjoo peuvent atteindre de belles tailles si les propriétaires paille convenablement
les stipes
Les Jubea ont été tentés au nord de la loire. Il y a des Jubea bretons très anciens par exemple. D'autres ont succombé à certaines vagues de froid, par exeple 1963, comme cela a été relaté sur ce forum.
De toute façon il n'est pas nécéssaire d'avoir essayé pour savoir si ça marche ou pas. Il suffit d'utiliser une méthode "si la plante plus résistante a des problèmes, la plante plus délicate en aura davantage".
On sait que Jubea est moins résistant que Chamaerops humilis, cela nous permet de dire, que là où les Chamaerops ont été rasé au sol lords de vague de froid, les Jubea l'auraient été aussi. On sait que Chamaerops a été rasé au sol même dans des régions douces des la façade atlantique, on peut comprendre aisément ce qui aurait pu se passer dans des régions ayant eu des hivers encore plus froids.
Comme je l'avais déjà expliqué, des Jubea anciens ont succombé parfois même dans le grand sud de la France. On peut imaginer sans aucun doute que là où les vagues de froid ont étés plus sévères et plus fréquentes, les possibilités de survies sont encore bien moindre, voir nulles.
C'est une tendance des dernières années que de penser que les palmiers sont des plantes résistantes au froids et adaptés à toutes région. Une fois les palmiers était le symbole des climats doux. Je pense que ce n'était pas faux.
Un Jubea ça met du temps, il peut avoir des dégâts à partir de -10°C.
Les Butia peuvent avoir de gros problèmes à partir de -5°/-7°C si le coeur est humide et si le froid n'est pas fugace.
Je pense que le meilleur critère pour classifier la résistance des palmiers n'est pas le seuil de survie (et là aussi on ne considère souvent que l'intensité, alors que la durée et l'humidité sont tout aussi important), mais le seuil du maintien des caractéristiques esthétiques.
Je dirais donc que les les températures qui devraient être au moins garantie en cas d'hiver moyennement froid ( c'est à dire des hivers qui peuvent se produire assez fréquemment) pour une plantation sans protection et compatible avec un jardin d'agrément sont :
Trachycarpus fortunei:
-12°C et très peu de jours de glace, ayant de T. max. pas trop basses.
Chamaerops humilis:
-10°C et très peu de jours de glace, ayant de T. max. pas trop basses.
Jubea chilensis:
-8°C et très peu de jours de glace, ayant des T. max pas trop basses.
Brahea armata:
- 8°C et très peu de jours de glace, ayant des T. max pas trop basses.
Butia capitata:
- 7° et très peu de jours de glace, ayant des T. max. pas trop basses.
Phoenix canariensis:
-7° C sans jours de glace
Washingtonia filifera:
-7° C sans jour de glace
Washingtonia robusta
- 6° C sans jour de glace
Syagrus romanzoffiana
-4°C sans jours de glace.
Ce sont à mon avis les températures limites pour un hiver normalement froid, auquelles devrait se référer une personne voulant planter un palmiers dans son jardin, sans avoir à s'en occuper ou préoccuper. C'est un peu comme si quelqu'un qui ne connaît pas les palmiers nous demande: Puis je planter le palmier X/Y comme je planterais du buis ou un pommier?