Enfin les bretons se mettent à la culture des
Ceroxylon

lors de mon voyage en Equateur avec Martin Gibbons nous avions rapporté beaucoup de graines de
Ceroxylon poussant dans ce pays dont
parvifrons. Ce dernier a besoin de fraîcheur en été, de peu de froid (
-4°C en hiver semble être une limite pour toutes les espèces) et d'une humidité assez importante comme pour toutes les espèces de ce genre toute l'année. Ils sont assez lents de pousse.
Pour ma part, j'ai essayé 7 espèces en Corse:
alpinum, echinulatum, parvifrons, vogelianum, ventricosum d'Equateur qui ont bien germé mais sont de pousse difficile sauf pour
parvifrons et
ventricosum que j'ai même replanté dans ce 2° jardin mais qui ont fini par mourir après 3/4 ans (cf Michel Gréco).
Ceroxylon amazonicum m'avait été donné vers 2000 par Tobias Spanner qui pensait que comme c'était une espèce de basse altitude il s'adapterait mieux ici... il a tenu pendant 5/6 ans sans vraiment pousser et en se dégradant chaque année un peu plus.
Et, bien sûr
quindiuense. C'est certainement celui que je regrette le plus. Fait de semis de graines reçues d'Inge Hoffmann (au siècle dernier

) dans les années 85/90, et planté dans le 1° jardin corse, il faisait en 1997 avant sa transplantation + de 2,50m de haut avec de splendides feuilles au revers argenté. En 1999, replanté dans le nouveau jardin, je n'ai peut-être pas su m'en occuper comme j'aurais dû mais après 2 ans il est mort... à côté, j'avais mis de petites plantules de cette espèce, chaque année elles semblaient souffrir un peu plus et après environ 5 ans elles sont toutes mortes.
En conclusion, la Bretagne et les zones humifères, humides et pas trop chaudes de métropole protégées des froids me semble être les meilleurs endroits pour cultiver ce genre magnifique!