Vivi a écrit :
C'est d'abord le libéralisme économique à l'américaine = quand ça les arrange eux et sinon, ils savent pratiquer un protectionnisme habile, pour ne pas parler d'isolationnisme ou de nationalisme. On se rappelle leur sortie de la SDN.
Les USA sont aussi un Etat fédéré, contrairement à l'UE où chaque pays fait sa petite salade et où les frontières-passoires enchantent les barons de la drogue et les réseaux mafieux en tous genres.
Et puis, si les Américains ont pris des mesures expéditives (notamment chimiques) dès le début, l'invasion n'a pas pu avoir lieu et les écolos n'ont pas eu à s'opposer à des traitement massifs, sur le très long terme, comme en France.
Les Américains sont aussi des champions de l'engagement bénévole et des associations actives de terrain, l'Etat-providence n'étant pas si fort qu'en Europe.
Excellente analyse!
Ce qui aurait dû être fait ne l'a pas été et maintenant rien ne sert de remuer le passé!
J'ai mis en caractère gras ce qui me semble le + important: en effet, il ne faut pas oublier que nous ne représentons qu'une
infime partie de la population (françois : tu crois que ton mouvement de révolte serait compris par un grand nombre de français, ceux qui ont perdu leur travail, par exemple?)
Peut-on attendre une aide de l'état pour sauver des végétaux en période de grave crise économique et sociale, endettement, respect des engagements européens....
Pourrait-il lancer une nouvelle taxe: "sauvons nos palmiers"

ou réduire des dépenses publiques pour financer ce sauvetage! imaginez, à l'heure actuelle la popularité d'une telle décision!
même chose pour les maires des villes concernées (juste avant les élections, en plus!

)
Pour essayer de sauver les palmiers il ne reste, à mon avis , que l'engagement et l'action de tous ceux qui se sentent concernés:
-les particuliers , outre le travail d'info, seraient-ils prêts à prendre en charge le sauvetage du palmier du voisin (qui ne veut rien faire) ou celui du palmier dans la rue, devant chez lui?
-les professionnels du traitement seraient-ils prêts à baisser leur tarif momentanément? (j'entends dire que Xavier traite des palmiers gratuitement, bel exemple!)
-les fabricants de produits insecticides ou naturels (les + chers) seraient-ils prêts à baisser leur prix?
-serions-nous tous d'accord pour participer (de façon modérée) à un financement collectif?
Bien entendu dans cette vision surréaliste

les traitements (naturels ou chimiques) seraient libres de toute homologation puisqu'il n'y aurait la participation, ni de l'état, ni de
l'Europe!
C'est dommage , d'ailleurs, de n'avoir, à priori, aucun engagement au niveau européen puisque plusieurs pays sont touchés (on en revient à la remarque de vivi)