
Le marché de l'horticulture de plantes endémiques en est à son tout début, et pas mal d'espèces sont encore à tester en dehors de leur milieu naturel, tant du point de vue de la reproduction (semis ou bouturage) que de leur croissance afin que celle-ci soit compatible avec une valorisation horticole (vitesse de croissance, exigences particulières,...).
A ce titre, pour certaines espèces, il manque de recul pour se prononcer sur l'intérêt ou non d'une valorisation horticole; pour d'autres, la messe est dite: elles sont quant à elle trop difficiles à cultiver à tel point qu'il faut se résigner de se contenter de les observer in situ.
Ci-dessous quelques exemples des floraisons endémiques que j'ai pu obtenir à ce jour au jardin. Bon nombre des espèces que je tente sont jeunes et n'ont pas encore fleuri

Atractocarpus bracteatus (rubiacée)

Metrosideros operculata var. francii (myrtacée)

Oxera brevicalyx (lamiacée)

Oxera neriifolia ssp. neriifolia (lamiacée)

Turbina inopinata (convolvulacée)

Sans oublier les pittosporum. Les 45 espèces présentes sont toutes endémiques, ce qui représente la densité de pittosporum la plus forte au monde, étant donné la surface du territoire.
Pittosporum cherrieri

Pittosporum coccineum
