Nous avons enregistré un pic entre -8°c et -9°c durant l'hiver 2012-13: un des plus rigoureux depuis longtemps, qui a provoqué la défoliation complète du grand Washingtonia robusta et quelques autres palmiers (Cham. microspadix, Livistona decora, Trachycarpus martianus, Rhapis sp) et presque toutes les cycadales (Cycas revoluta, Lepid. peroffskyana, Macrozamia communis, Dioon edule).
Pour ce qui est des Trachy, oui, les deux wagnerianus sont ceux de la couveture du livre. Ils ont été plantés 1994 (pour la petite histoire, le plus grand a été semé par le légendaire Alain Moinié), et reçoivent, depuis plus de 10ans, comme le reste des palmiers dailleurs, deux traitements anti-paysandisia par an à base d'un insecticide du commerce.

Jeunes inflorescences de T. wagnerianus, actuellement

stipe nettoyé avec une patiente infinie, au cutter, par Alain Jamet, venu spécialement de Toulon à l'époque! Au début, les anneaux étaient jaunes, puis devinrent peu à peu chlorophylliens, et enfin noirs avec l'age, ce qui fait très exotique aussi à mon avis.

Trachycarpus martianus - ne se plait décidément pas sur le sol calcaire et sec du jardin

T. fortunei en pleine fleur actuellement, attaqué régulièrement par Paysandisia, mais traité sans problèmes, 2 fois par an

Trachycarpus nanus

Trithrinax acanthocoma (origine V. Decugis, planté en 1996): jamais le moindre signe de faiblesse face au gel, jamais abimé par le vent, résistant aux été secs et prolongés et jamais attaqué par Paysansidia! A mon avis, bien mieux adapté au climat Montpelliérain que Trachycarpus fortunei ... seul bémol, les aiguillons au bout des feuilles... et la croissance très lente, du moins dans les conditions de ce jardin.

et cette année, surprise: les premiers boutons inflorescentiels!!

encore plus lent: Rhapidophyllum hystrix...planté en 1995 (presque 20 ans!!) ... décidément trop sec pour lui

Il fructifie enfin pour la première fois!