Le ravageur qui s'attaque a l'icone d’Hyères

[Ben152]

C'est hallucinant !

[Joël BOQUIEN]

Prenons des photos , car c'est tout ce qui restera aux générations futures .Ne nous faisons surtout pas d'illusions quant à des mesures d'urgence du ministère , car dans l'etat de délabrement où est la France , rien ne sera fait.
Adieu beaux palmiers , vous serez bientôt classés dans la catégorie vegetaux fossiles .

[gimli]

Prenons des photos , car c'est tout ce qui restera aux générations futures .Ne nous faisons surtout pas d'illusions quant à des mesures d'urgence du ministère , car dans l'etat de délabrement où est la France , rien ne sera fait.
Adieu beaux palmiers , vous serez bientôt classés dans la catégorie vegetaux fossiles .

Tu n'as pas tort Joël, malheureusement. Les municiplalités semblent dépassées par le phénomène et de toute façon pense surtout dans le cas de Nice à préserver l'attrait touristiques des palmiers dans quelques lieux stratégiques (Promenade des Anglais etc..). Voilà ou nous a mené leur incapacité et leur ignorance. Quant au ministère il n'y a surement rien a attendre, il ne veut pas se fâcher avec les Verts.
C'était le coup de gueule du matin

[malaga]

Je viens de lire l'article sur Argelès:
"entre 500 à 2.000 euros pour faire abattre son arbre par un organisme agrée, c'est la loi"

2000 euros c'est une somme que certains salaires mensuels n'atteignent pas, avec des lois de ce genre l'avenir des palmiers est bien sombre!

[HARRYMANAE]

+1

[gimli]

Je viens de lire l'article sur Argelès:
"entre 500 à 2.000 euros pour faire abattre son arbre par un organisme agrée, c'est la loi"

2000 euros c'est une somme que certains salaires mensuels n'atteignent pas, avec des lois de ce genre l'avenir des palmiers est bien sombre!

Petite correction : la loi oblige l'abattage mais ne décide pas du prix. Ce sont les professionnels qui les fixent et pour certains d'entre eux ont peu dire qu'ils en profitent idem pour les traitements.
Ceci étant il est certains de l'abattage d'un Phoenix qui fait 10 , 15 m de haut ou plus ce ne peut pas être bon marché.

[cedric]

Je viens de lire l'article sur Argelès:
"entre 500 à 2.000 euros pour faire abattre son arbre par un organisme agrée, c'est la loi"

2000 euros c'est une somme que certains salaires mensuels n'atteignent pas, avec des lois de ce genre l'avenir des palmiers est bien sombre!

C' est bien là le problème, ont peux pas en vouloir au particulier qui laisses son phoenix mourant trainer pendant des mois, ou alors au particulier averti qui va abattre rapidement son palmier a la sauvage avant de recevoir le recommandé lui obligeant de faire appel a une entreprise agrée...
Pour les 500 euros ont est vraiment sur un tout petit petit phoenix....
Ont parle souvent des municipalités qui font rien, mais le plus gros pourcentage de phoenix mort et en place ce trouve chez les particuliers
Mais, comme j' ai ecrit plus haut, difficile de leur en vouloir, surtout que en ce moment c' est dur pour tout le monde

[gimli]

Ont parle souvent des municipalités qui font rien, mais le plus gros pourcentage de phoenix mort et en place ce trouve chez les particuliers

Je suis bien d'accord avec toi. Et ces palmiers qui pour la plupart ne sont pas traités à cause dune mauvaise information, d'une réglementation inepte et/ou les prix demandés par les professionnels (ou certains) qui ont le monopole de l'action constituent le plus gros réservoir de parasites. Et là tu te dis que là on a rien compris. Et si ils croient à Nice qu'ils vont sauvegarder la Prom tout en laissant des centaines de Phoenix se faire parasiter dans Nice et ses abords ils se trompent plus que lourdement.

[Zifool]

Voila la bonne idée que de planter du Wash apparemment non attaqué par le crp

[kevs]

je n'ai pas encore eu le temps d'aller le prendre en photo mais en cherchent sur le forum :

Celui de hyeres n'est plus....

il n'était pas encore décapiter

[kevs]

http://www.varmatin.com/hyeres/il-ne-re ... 33946.html

[kevs]

http://www.varmatin.com/hyeres/il-ne-re ... 33946.html

[Zifool]

désolant

[kevs]

L'article de var matin :

Après avoir testé plusieurs méthodes de lutte contre le charançon rouge, la commune a choisi de traiter les Phoenix par injection d’un produit insecticide. Elle commence par les arbres du bord de mer

Symboles de la ville, près de la moitié des palmiers Phœnix d’Hyères ont été infestés et abattus, ces 7 dernières années.

Le service des espaces verts de la mairie a fait les COMPTES. Depuis 2007, quand l’infestation des palmiers Phoenix par le charançon rouge (rhynchophorus ferrugineus) s’est déclarée à Hyères,« 1 443 arbres ont été diagnostiqués et 1 030 abattus ». Il en reste aujourd’hui environ 1 600 sur la commune. « Nous en avons donc perdu presque la moitié, constate le député-maire Jean-Pierre Giran face à ces chiffres. Si on ne fait rien, on en sera donc bientôt à calculer la date de leur disparition. »
Diverses méthodes ont été testées auparavant. « Une aide à la recherche et à l’expérimentation a été mise en place, reprend le maire. Une convention a notamment été passée avec la société Vegetech, et nous avons fait des essais avec le Beauvéria Bassiana (un champignon) sur 60 palmiers. »
Une technique biologique à laquelle la municipalité a donc préféré l’endothérapie, « même si on CONTINUE notre travail avec Vegetech ». « On ne traite pas une hémorragie par l’homéopathie : on opère, indique Jean-Pierre Giran. On a perdu la moitié des palmiers, il est temps d’opérer. »
« Pas une technique d’apprenti sorcier »
Ces prochaines semaines, 420 Phoenix vont ainsi être traités selon cette méthode, qui consiste à injecter un produit insecticide à base d’emamectine « dans le flux ascendant de la sève du palmier », au travers de deux trous de 8 mm de diamètre, « fait selon un protocole bien précis, pour ne pas nuire aux insectes butineurs ».
L’intervention, qui ne devrait pas durer plus d’une dizaine de jours, se fera « sur un territoire identifiable », en l’occurrence la partie littorale de la ville : 210 sur le port, 163 à L’Ayguade et au Mérou, 20 à Arromanches, l’hippodrome et l’Almanarre, et 27 à Porquerolles.
« Il ne s’agit pas d’une technique d’apprenti sorcier, précise Jean-Pierre Giran. Elle est approuvée par le Conservatoire botanique de Port-Cros, France Nature Environnement, et la Fredon Paca (organisme de recherche scientifique, reconnu à vocation sanitaire). Il est important pour nous d’avoir ce genre de caution. » Par ailleurs, ajoute le maire, « nous avons demandé à la Fredon Paca de fournir un protocole pour le SUIVI du traitement. La durée de rémanence du produit étant de 14 à 16 mois, selon Syngenta, le test se fera sur deux ans ».
« Il y a urgence »
80000 euros TTC sont prévus pour ce traitement. « Un investissement assez limité », estime Jean-Pierre Giran, qui enchaîne : « Je sais qu’une association, qui est par ailleurs en adhésion totale avec la procédure et les procédés, juge que Syngenta est trop cher (lire par ailleurs). On a déjà négocié et réussi à faire baisser les prix. Mais on ne peut pas attendre encore deux ans et espérer qu’ils diminuent encore. Il y a urgence, et c’est une responsabilité de la commune. »
Et il poursuit : « C’est un acte politique fort. Les palmiers, ce sont notre patrimoine. Comme nous devons restaurer la basilique Saint-Paul, nous devons sauver les palmiers. » Son adjoint à l’agriculture, aux espaces verts et aux forêts Élie Di Russo ajoute : « C’est l’emblème de la commune. C’est le tourisme, c’est l’image, c’est l’attractivité de la commune qui sont en jeu ! »
Revenant sur les tarifs (ça revient environ à 190 euros par palmier), le maire indique : « Il y avait une opportunité, que nous n’avons pas voulu saisir, qui aurait réduit le coût : c’est que le traitement soit réalisé, après une petite formation, par les EMPLOYÉS municipaux. J’ai estimé que c’était prématuré, dans la mesure où c’est quand même technique, particulier, et que cette première initiative doit, je crois, être faite par des professionnels assermentés. On verra par la suite, si d’aventure on peut le faire. »
Cette opération, « beaucoup testée à l’étranger (en Italie, en Espagne…) », est la plus importante expérimentée en France. « Bien entendu, termine Jean-Pierre Giran, en espérant que les résultats soient positifs, ce sera ensuite étendu au reste de la ville. »
Tous droits réservés Var-Matin du 2 mai 2015 page 14, par Fanny Rocca

source :http://giran.fr/2015/05/02/420-palmiers ... otherapie/

les phoenix d'accord mais je remarque quelques washingtonia mal en point ou mort , je ne sais pas si c'est un des ravageurs mais pour certain j'ai bien l'impression vue les symptômes , souvent sur des filifera . Meme si pour eux il n'y pratiquement pas de danger avec le charancon mais pour se qui est du paysandisia on ne peu pas en dire autant , surtout qu'il est de plus en plus present ici lorsque je regarde quel ravageur devaste nos chamaerops et trachy .
il faudrait donc bientôt (au plus vite) penser a traité toute les espèces ou du moins les wash en plus des phoenix .

[FerryMichel]

Pour sauver les palmiers, mobilisation contre le monopole de Syngenta

Réunion publique le 26 juin 2015 de 17.00 h à 20.00 h
Chapiteau de la Villette, Espace 3000, Rond Point du 18 Juin 1940
83400 Hyères les Palmiers

Depuis mars 2014, la solution mise au point par l’INRA pour sauver les palmiers a été autorisée par le Ministère de l’Agriculture. Malheureusement, la multinationale Syngenta, au lieu de vendre aux professionnels agréés par le Ministère l’insecticide Revive, dont l’INRA a démontré l’efficacité pour protéger les palmiers pendant un an, a imposé un monopole sur les traitements avec cet insecticide.
Avec ce monopole qui ne repose sur aucune justification technique ni réglementaire, Syngenta cherche à obtenir des superprofits en imposant un tarif de traitement exorbitant par rapport à celui du marché concurrentiel : à titre d’exemple, alors que le propriétaire de cinq palmiers ne devrait payer pour leur traitement qu’au maximum 100 euros (sur la base du prix de vente du produit et du tarif horaire professionnel), Syngenta va en exiger 1000 !!!
La réunion du 26 juin a pour objet de lancer une forte mobilisation contre le monopole de Syngenta afin d’obtenir qu’il y soit mis fin rapidement pour ramener le prix des traitements à un niveau raisonnable et accessible à tous les propriétaires de palmiers. Des chantiers groupés de traitement pourront être alors organisés afin que très rapidement la majorité des palmiers puissent être traités. C’est la seule solution réaliste existante pour mettre fin à l’hécatombe de palmiers et pour faire régresser rapidement et massivement les populations de charançon et obtenir à terme l’éradication de ce ravageur.
Nous comptons beaucoup sur votre présence.
Merci de diffuser ce message à tous vos contacts susceptibles d’être intéressés par cette réunion.
Le Collectif Méditerranéen pour la Sauvegarde des Palmiers
 
Programme de la réunion
De 17 à 18 :30
M. Giran, Député-Maire de Hyères : Accueil des participants
M. Guy Hily, Président du Collectif Méditerranéen de Sauvegarde des Palmiers: Présentation des objectifs du CMSP et de la réunion
M. Alain Jérome, Vice Président de CMSP: Site web du CMSP, adhésions, inscription des propriétaires
Dr. Etienne Trentesaux, Vice-Président de Fous de Palmiers: Mobilisation de FdP pour la sauvegarde des palmiers. Le point de vue du particulier
Mme Silvia Alborno, Coordinatrice du collectif de mobilisation pour la sauvegarde des palmiers en Ligurie: Situation et mobilisation en Région ligure
Dr. Susi Gómez, Responsable du programme recherche de la Station Phoenix: Endothérapie du Revive et situation de la lutte contre le charançon rouge des palmiers en Espagne
Dr. Michel Ferry, Directeur scientifique de la Station Phoenix: Présentation de la stratégie pour sauver les palmiers et du blocage de sa mise en œuvre à cause du monopole de Syngenta
Dr. Pierre Guy, scientifique de France Nature Environnement: Mobilisation de FNE pour la sauvegarde des palmiers
M. Giovanni D’Agata, Fondateur du Sportello de Diritti: Sauver les palmiers, sauver les oliviers, les pins et bien d’autres espèces patrimoniales menacées: même combat

De 18 :30 à 20 :00
Débat avec les participants et propositions pour la poursuite de la mobilisation